Le Mâlâ (Japa Mala ou Mâlâ, signifiant guirlande) est un chapelet bouddhique ou hindou utilisé entre autres pour la récitation des mantras.
Il est composé traditionnellement de 108 grains, graines ou perles de bois de diverses essences, en bois de santal par exemple. Certaines écoles utilisent cependant des mâlâ comportant un nombre inférieur de grains.
Dans le bouddhisme
Il accompagne le pratiquant bouddhiste lors de ses prières, et sert à compter les récitations de mantras.
Entre les grains du mala sont, parfois, insérés quatre repères appelés chaturmaharaja, perles plus grosses ou pendentifs symboliques (vajra ou gantha). Le mala peut être en bois, en verre, en pierres semi-précieuses ou en os.
Dans l'Hindouisme
Le Rudraksha est constitué de graines de différentes tailles d’Elaeocarpus Ganitrus.
Le simple fait de porter ce chapelet sur soi, dans l'hindouisme, aurait des vertus spirituelles.
Le mâlâ est aussi une guirlande de fleurs - souci, jasmin - utilisée pour la parure.
Lorsque celle-ci est placée sur une représentation divine, elle a alors un caractère dévotionnel.
La fabrication de ces mâlâ est la tâche d'artisans spécialisés, les mâlâkâra constitués en caste et maîtrisant ce qui est considéré comme un des 64 arts traditionnels indiens. Le mot mâlâkâra est d'ailleurs un nom de famille courant au Bengale pour les artisans de cette caste.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tchotki
Tchotki
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Le tchotki (en russe : Чётки, équivalent en grec : komboskini, en roumain : mătănii)
est une variante de chapelet utilisée par les Orthodoxes et les Catholiques orientaux.
Il est aussi appelé chapelet byzantin.
Il est confectionné en laine et composé de 30, 33 ou 100 boules ou nœuds.
On les utilise en récitant sur chacun « Seigneur Jésus Christ, Fils du Dieu Vivant, aie pitié de moi pécheur ! »
Elle est connue à l'est comme la « prière du nom de Jésus » avec le « Récit d'un Pèlerin russe » écrit entre 1853 et 1861.
Cette prière est considérée comme une voie de libération par le Nom de Jésus lorsqu'elle est répétée sans cesse.
Elle apporte repentance, intercession et conduit aussi à une communion avec le Christ celui qui la récite.
On peut utiliser d'autres phrases, il n'y a pas de limites :
- Mon Jésus, miséricorde
- Saint Esprit j'ai confiance en toi
- Sang précieux du Christ, purifie moi
- Merci Seigneur
http://fr.wikipedia.org/wiki/Komvoskhinion
Komvoskhinion
Un Komvoskhinion (en grec komvoskhinion (« cordon à nœuds »), en russe « Lestovka » (лестовка), en slavon Tchotki)
est un chapelet traditionnel en laine noir de l’orthodoxie de 33 nœuds (« bracelet ») ou de 50 ou de 100 noeuds,
servant surtout à la récitation de la Prière de Jésus :
Κύριε Ιησού Χριστέ ελέησόν με, Υπεραγία Θεοτόκε Σώσον ημάς, Άγιοι του Θεού πρεσβεύσατε υπέρ ημών,
accompagnée de prostrations et métanies (Megaloschemos).
Histoire
Ils auraient été inventé par les ermites de la Thébaïde en Égypte, saints Antoine le Grand et Pacôme,
pour remplacer les cailloux sui servaient à compter les prières :
l’ange Gabriel aurait visité Pacôme dans son sommeil lui révélant ce moyen,
une corde de prière facilitant la concentration de l'esprit.
Ils sont fabriqués au mont Athos en particulier.
La laine rappelle que les membres de l’Église sont des brebis de Jésus,
et la couleur noire symbolise la contrition des péchés, le but atteint est le don de larmes.
Les trente-trois noeuds symbolisent les années de Jésus-Christ, la Croix, sa Passion
et le chiffre trois la Trinité.
Description
La Chotki Vervitsa des moines russes est faite de 103 nœuds ou grains, séparés par de plus larges grains, dont le premier est suivi par 17 plus petits, le second par 33, le troisième par 40 et le quatrième par 12 petits grains puis vient un petit grain à la fin.
Les petits grains sont pour la prière de Jésus et les grands pour la prière à la Mère de Dieu[1].
Le Psautier entier est remplacé par 6 000 Prières de Jésus.
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Saint Antoine avec le chapelet et la cloche
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José de Ribera, Saint Paul ermite avec un instrument de prières, XVIIe siècle
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Joachim Patinir, Pénitence de saint Jérôme
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Icône de saint Antoine avec un Komvoskhinion
Des colliers de perles, dents et coquillages ont fréquemment été trouvés dans les tombes antiques ou préhistoriques
sans qu'on puisse leur accorder de signification religieuse.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rite_fun%C3%A9raire
Égypte antique
Momification
Les premiers essais de momification égyptienne datent d'environ 3000 av. J.-C. La technique connaît son apogée au XVIe siècle av. J.‑C..
Le corps est conduit dans l'atelier de momification :
les prêtres-embaumeurs proposent à la famille plusieurs séries de momies, plus ou moins coûteuses.
Le Livre des morts est l'ensemble des papyrus contenant des formules magiques mis à l'intérieur du sarcophage.
L'ouverture de la bouche du mort symbolise le retour du ka dans le corps.
Le corps est étendu sur un lit de pierre aux pieds ayant la forme de pattes de lion. On injecte dans le crâne une résine par un entonnoir.
Le prêtre affublé du masque d'Anubis, pratique une entaille au côté gauche (le souffle vital entre par l'oreille droite et ressort par la gauche).
Il enlève les viscères sauf le cœur, car il sera pesé par Anubis dans l'au-delà.
Les viscères sont lavés avec du vin de palme puis du natron.
Ils sont conservés dans 4 vases canopes.
On peut aussi placer des oignons dans le corps, symbole de la renaissance.
Le bain de natron dure environ 70 jours, puisque si la durée du bain est trop longue les os deviennent cassants, si par contre elle est trop courte, la peau ainsi que les os ne se conserveront pas assez longtemps.
La plaie recousue est recouverte d'une petite plaque de cire d'abeille ou de métal, décorée d'un Oudjat
(œil d'Horus, enlevé par Seth et remis par Thot).
Le visage est maquillé, une perruque est parfois posée.
Comme le natron détruit les yeux et la langue, il faut les remplacer par des faux yeux en pâte de verre, en pierre, en oignons ou en feuilles d'or.
Il faut 150 mètres de bandelettes pour entourer le corps d'un adulte.
La dernière étape est
la pose d'un masque de carton,
de bois (rare donc cher),
de plâtre ou d'or-argent.
Les sarcophages
Les premiers datent de 3300 av. J.-C. (en roseau et de petite taille). Sur le couvercle, les décorations représentaient :
- Nout, aux ailes déployées
- un œil oudjat qui permet au mort de voir
- un pilier Djed
- les 4 fils d'Horus
- les déesses Isis et Nephtys
Les funérailles
Les Égyptiens situaient le royaume des morts sur la rive occidentale du Nil, là où se couche le soleil :
on transporte donc le corps du défunt avec un cortège de pleureuses.
Le convoi apporte des cadeaux, de la nourriture ...
La momie est couverte de fleurs posée sur un traîneau en forme de barque tiré par deux bœufs.
En tête de la procession se trouve
un prêtre vêtu d'une peau de léopard
qui écarte les mauvais esprits grâce à de l'encens, du lait et de l'eau du Nil.
Les gens sont habillés en blanc, la couleur du deuil en Égypte.
Un deuxième traîneau apporte les vases canopes.
Devant la tombe, muni d'une herminette, le fils du défunt touche la bouche, les narines, les yeux et les oreilles du mort pour qu'il puisse retrouver ses sens.
Ce rite permet au ka et au ba de réintégrer le corps.
Ensuite, on fait généralement le sacrifice d'un bœuf.
La veuve embrasse la momie et lui donne un collier de fleur de lotus bleu, symbolisant le ciel.
Puis on l'enferme dans son sarcophage avec le Livre des morts.
On dresse des tentes devant la tombe pour un banquet :
c'est l'occasion de déguster le bœuf sacrifié. Les invités portent un collier de fleur de lotus bleu.
Pour qu’une âme ne soit pas errante, il lui fallait une demeure.
Si elle n’était pas fixée dans un tombeau et alimentée par des offrandes, elle errait, sans cesse
et ne tardait pas à devenir malfaisante.
Elle tourmentait les vivants, leur envoyait des maladies et faisaient de fréquentes apparitions nocturnes pour rappeler aux vivants
qu'ils lui devaient une sépulture.
Cette croyance créa une règle de conduite.
Le mort ayant besoin de nourriture et de breuvage,
on estima que c’était un devoir pour les vivants de satisfaire ces besoins.
À cette condition, il protégeait tous les membres de sa famille, de sa tribu et même de sa bourgade.
L'usage de pleureuses professionnelles était courant.
Grèce antique
Le premier rite était la toilette du mort.
Ensuite venait l'exposition du défunt sur un lit.
Les pleureuses se griffaient le visage devant lui, se tiraient les cheveux en pleurant.
Enfin avait lieu le cortège funèbre et le corps était inhumé ou incinéré.
La mort sans sépulture ne lui permettait pas de descendre aux Enfers,
et il devait errer dans l'Érèbe.
À cette époque, la mort est considérée comme une délivrance, un honneur,
si les rites sont effectués correctement.
Rome antique
Dans la Rome antique, l'appartenance à la classe sociale influence le faste des rites.
Les riches se font en principe incinérer,
les plus pauvres comme les esclaves sont jetés dans des fosses communes sans cérémonie.
Les rites ont également changé avec l'abandon de la religion romaine au profit des cultes orientaux comme le christianisme.
Il est courant que certains hommes, dont les empereurs à travers le culte Impérial,
fassent l'objet d'un culte après leur mort.
Celtes, Germains et Scandinaves
Dans la Normandie celte et gallo-romaine, l'usage était courant d'enterrer une personne
avec une statuette en terre cuite d'une déesse-mère.
Les archéologues ont retrouvé des dizaines de ces objets.
Le culte de l’arbre est particulièrement présent lors des funérailles[6].
Judaïsme
Le judaïsme comporte de nombreux rites destinés aux endeuillés. Cette section ne traite que de la personne décédée.
L'agonie
Dès les signes de l'agonie, il est recommandé de ne plus quitter l'agonisant (gossess).
S'il est interdit aux Juifs de hâter la mort, sauf, parfois, par la prière, il leur est prescrit de le réconforter par tous les moyens possibles,
et de ne pas prolonger l'agonie.
On encourage les agonisants conscients à confesser leurs péchés, exprimer leurs dernières volontés (orales),
et les dernières recommandations à la famille (les « bénédictions » dans la Bible hébraïque).
Il existe des bénédictions consacrées à l'approche du décès et lors de celui-ci.
Sitôt le décès établi, il faut prévenir la Hevra Kaddisha et demander le transfert de la personne décédée à domicile pour la veiller
en récitant des Psaumes.
Cette tâche est généralement confiée à un membre de la Hevra Kaddisha plutôt qu'un proche de la personne disparue.
Deux heures après le décès, on le dépose au sol, recouvert d'un drap, les pieds en direction de la porte,
une bougie près de la tête ou des pieds.
La purification
La purification (tahara) est une toilette funéraire réalisée avec grande pudeur et respect de la personne décédée par la Hevra Kaddisha. Des prières et sections de la Bible (Cantique des Cantiques, Psaumes, ...) peuvent être lues.
Après la toilette, la personne décédée est revêtue de takhrikhim,
draps blancs évoquant les habits du Grand Prêtre, équivalents au linceul, et délicatement déposée sur un lit de paille au fond du cercueil (qui, en hébreu, se dit Aron, comme l'Aron Hakodesh, dans laquelle sont placés les rouleaux de la Torah).
En Diaspora, il est de coutume d'y mettre une poignée de sable provenant de la terre d'Israël, car c'est là que, selon la tradition, le Messie ressuscitera les morts.
Une fois le corps purifié et vêtu, le cercueil est scellé, après que les proches ont demandé pardon à leur disparu, sans le toucher,
afin de ne pas le désécrer.
En Israël, une coutume répandue est de n'utiliser aucun cercueil, mais de recouvrir le corps de takhrikhim plus épais,
recouverts par un tallit (pour les hommes).
La veillée du corps
Après la « tahara », lorsque l'enterrement ne peut avoir lieu le jour du décès (comme cela se pratique en Israël),
on effectue une « shemira » (« veillée ») du corps.
Un shomer peut être un membre de la Hevra Kaddisha, mais de façon plus générale, toute personne,
de préférence pas un proche du malade (qui est endeuillé),
qui veille à ce que le corps de la personne disparue ne soit pas désécré,
et récite des Tehillim (Psaumes) pour l'élévation de son âme jusqu'à l'enterrement.
La levée du corps
La cérémonie est présidée par un rabbin, qui lit des Psaumes, en présence de la famille et des amis venus rendre hommage à la personne disparue. On attend que le cercueil ait quitté le domicile ou la morgue avant de l'accompagner, à pied ou en voiture si le chemin est long jusqu'au cimetière.
Au cimetière, on escorte le cercueil jusqu'à la dernière demeure, en marquant des arrêts,
au cours desquels certains sonnent du Shofar, car selon la tradition, le Messie en sonnera lors de la résurrection des morts.
On ne salue et ne répond à personne jusqu'à la mise en terre.
Si on a un parent enterré dans le cimetière, on s'abstient de le visiter pendant l'enterrement (avant ou après, c'est autorisé).
La Levaya (inhumation)
Levaya ne signifie pas exactement Inhumation mais Accompagnement (du mort).
Elle se fait sans fleurs ni couronnes et sans musique.
Dans la tradition ashkénaze, on récite une bénédiction en entrant au cimetière (si l'on ne s'y est pas rendu depuis un mois).
On se rend ensuite dans une salle où le rabbin prononce le hesped (éloge funèbre). Le mort est déplacé les pieds vers l'avant.
On récite le Psaume 91 lors du convoi du cimetière, la hachkava et le El Male Rahamim.
Le rabbin jette trois pelletées de terre, imité par les proches puis les assistants.
Une fois la fosse comblée, on récite le Kaddish lehidhadeta, puis le Tzidouk Haddine.
On console ensuite les endeuillés par la formule « Hamaqom yéna'hem etkhèm bètokh shear avelé Tzion viYroushalaïm » (« Que le Lieu vous console parmi les endeuillés de Sion et de Jérusalem »). En quittant le cimetière, certains arrachent une poignée d'herbe (symbolisant la résurrection).
On se lave les mains sans les essuyer.
Dans la tradition sépharade, on ajoute au Psaume 91 la prière de Rabbi Nehounia bar Haqana et, lorsqu'il s'agit d'une femme, le Eshet 'Hayil (Femme vaillante). C'est à ce moment qu'on pratique la qeri'ah (déchirure). La prière de consolation est un peu plus longue.
Islam
L'agonie
Le mourant est veillé par un imam et les proches qui récitent le Coran. Il est installé de telle manière que son regard porte vers La Mecque.
S'il le peut, il doit réclamer la shahada, c'est-à-dire la profession de foi du musulman, l'un des cinq piliers de l'Islam. S'il est incapable de parler, c'est un membre de sa famille, une autorité religieuse ou un médecin musulman qui s'en charge, en levant l'index du mourant pour que Dieu reconnaisse la personne.
L'inhumation
Elle doit se faire avec diligence, en principe avant le coucher du soleil.
L'islam autorise l'inhumation en pays non musulman, dans un « carré musulman », traditionnellement en la seule présence des hommes et cela pour éviter aux femmes d'assister à une scène qui peut les émouvoir et de préférence le vendredi.
La toilette du défunt se fait avec grande pudeur.
Suite !!