http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_arch%C3%A9ologique_de_Sousse
Le musée archéologique de Sousse est un musée tunisien situé dans la ville de Sousse, l'ancienne Hadrumète. Il possède la plus grande collection de mosaïques de Tunisie après celle du musée national du Bardo.

Triomphe de Bacchus

Zeus enlevant Ganymède

Méduse

Fig. 2 : Ganymède et Zeus (qui s'est transformé en aigle), bronze, Zurich Bürkliplatz
Ganymède
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Dans la mythologie grecque, Ganymède (en grec ancien Γανυμήδης / Ganymếdês) est l'amant de Zeus et l'échanson des dieux.
Dans les arts
Antiquité
Il n'est pas vain de faire une distinction dans les arts entre l'antiquité et toute la période postérieure. En effet, après la fin du paganisme, les représentations de Ganymède font uniquement référence au mythe, alors qu'auparavant il avait une incidence dans la vie quotidienne, justifiant des objets votifs ou funéraires.
En sculpture, l'une des plus célèbres représentations de Ganymède est le groupe sculpté par Léocharès au IVe siècle av. J.-C., admiré par Pline l'Ancien : « Léocharès [a réalisé] un aigle conscient de ce qu'il enlève en Ganymède et pour qui : il épargne l'enfant en plantant ses serres dans son vêtement[1]. » Cette délicatesse de l'aigle est souvent louée par la suite : Straton de Sardes l'évoque dans l'une de ses épigrammes[2], de même que Martial[3]. La légende de Ganymède a également inspiré un groupe en terre cuite, probablement d'origine corinthienne, conservé au Musée archéologique d'Olympie (fig. 2) : c'est l'un des rares exemples de grande sculpture en terre cuite, et une très rare représentation sculpturale du couple où Zeus est sous forme humaine.
En céramique, le thème de Ganymède est fréquemment repris, le plus souvent sur des cratères, ces vases dans lesquels on mélangeait l'eau et le vin à l'occasion des banquets (symposiums), tenus entre hommes, au cours desquels les convives rivalisaient d'imagination pour célébrer les mérites de leurs éromènes respectifs. Parmi les plus célèbres figurent le cratère à figures rouges du Peintre de Berlin (fig. 1) : d'un côté, Zeus est figuré en pleine poursuite ; de l'autre, Ganymède joue avec un cerceau, symbole de sa jeunesse. Il tient également un coq, présent pédérastique traditionnel. Le motif du coq est repris sur le tondo d'un célèbre kylix du Peintre de Penthésilée, conservé au Musée archéologique national de Ferrare : Ganymède, en train de s'enfuir, se retourne vers Zeus qui vient de se saisir de lui.
Ganymède est aussi une lune de Jupiter (voir Ganymède). En effet, Galilée, grâce à sa célèbre lunette, fut le premier à observer les quatre plus gros satellites de Jupiter. Il les appela « lunes médicéennes », en hommage aux Médicis. Son rival Simon Marius, en 1614, proposa plutôt de donner à chacune le nom d'une aventure amoureuse de Zeus. Ganymède donna son nom à la constellation du Verseau.
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