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Le dieu à la flute - La grande Rhêtra ???

 

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Amours
  • La nymphe Écho dont la voix merveilleuse rendait tout homme amoureux. Pan la rattrapa et l'éparpilla sur toute la Terre. Il n'en reste que l'écho, pâle imitation et une fille, Jynx, qu'Héra, pour la punir d'avoir favorisé les amours de Zeus avec Io, métamorphosa en statue de pierre ou en un oiseau
    • utilisé dans les conjurations amoureuses, le torcol[12].

Ainsi, Syrinx pourchassée par envie s'échappa et fut rassemblée post mortem (et ainsi rattrapée), alors qu'Écho pourchassée par jalousie fut rattrapée puis éparpillée dans la mort (et ainsi disparut).

Le mythe de Pan concentre toute la dualité de l'imitation : désir/jalousie, rassembler/éparpiller, présence/absence.

Épithètes, attributs et sanctuaire

  • Ses attributs : la flûte de Pan, les cornes, les pattes de bouc
  • Ses sanctuaires : l'Arcadie, où il est le dieu national, se partageant avec Zeus le principal sommet de la région, le mont Lycée.
  • L'une des grottes du versant Nord de l'Acropole lui est consacrée.

Iconographie

Né dans les bois de l'Arcadie, la région la plus isolée du Péloponnèse, Pan est vénéré par la population locale,

attribuant à Pan des éléments pastoraux.

À l'origine, il ressemble à un bouc redressé sur ses pattes arrières ;

puis, au fil du temps, son humanité apparaît, et au final il ne conserve que deux cornes cachées dans sa chevelure.

  Les satyres partagent avec Pan des attributs communs, et suivront eux aussi une certaine humanisation :

ils sont identifiables par leur barbe et leurs cheveux hirsutes, des oreilles pointues d'équidés,

une longue queue chevaline et leur sexe est généralement en érection — attributs que le temps humanisera, notamment avec les textes de Praxitèle. Les satyres apparaissent comme de jeunes rustres, exprimant la brutalité érotique de la jeunesse[13].

nymphe Syrinx se transforma en roseaux pour échapper à son désir.
Comme le vent de son souffle faisait gémir les roseaux, en hommage,
Pan confectionna un instrument de musique auquel
il donna le nom de syrinx, connu sous celui de flûte de pan.
 

C'est Pan qui fournit les chiens de la meute d'Artémis.

Pan est le seul dieu à avoir un jour connu la mort, que l'on peut aussi interpréter comme une représentation du cycle des saisons, et du passage de la belle saison à l'automne puis a l'hiver.

 Dans la mythologie grecque, Pan (en grec ancien Πάν / Pán, « tout ») est une divinité de la Nature, protecteur des bergers et des troupeaux.
Il est souvent identifié à Phanès ou Protogonos.
Au cœur de la tradition orphique, il en est le dieu unique.[
 
 



Haut-relief de Pan, Palais Neuf (Rome)
Dans la mythologie grecque, Pan (en grec ancien Πάν / Pán, « tout ») est une divinité de la Nature, protecteur des bergers et des troupeaux. Il est souvent identifié à Phanès ou Protogonos. Au cœur de la tradition orphique, il en est le dieu unique.[
 
Origine

Pan serait l'un des rares noms divins attribuables

à la période commune des Indo-Européens.

Avant de devenir le « dieu des pâtres »,

Mythe

Ascendance et apparence

L’Hymne homérique qui lui est consacré[2] le nomme fils d'Hermès et d'une « fille de Dryops », qui n'est pas nommée.

Il nait ainsi sur le mont Cyllène en Arcadie.

Devant son apparence monstrueuse, sa mère s'enfuit mais le père apporte son fils sur l'Olympe,

où tous les dieux se réjouissent de l'accueillir.

Selon l'auteur, ce serait l'origine de son nom : tous [pán] les dieux sont réjouis.

Selon d'autres versions, il passe pour le fils de Zeus et Callisto[3], de Zeus et Thymbris[4], d'Apollon et Pénélope[5],

d'Hermès et Pénélope[6] ou d'Ulysse lui-même[7]...

Cette ascendance atypique qui relie Pan à Pénélope pourrait résulter d'une confusion entre deux personnages du même nom, Pénélope étant à l'origine une nymphe qui fut ensuite confondue avec l'épouse d'Ulysse[8].

Pour concilier ces différentes variantes, certains auteurs imaginent plusieurs Pan : deux chez Eschyle (fils de Zeus et Cronos)[9] et jusqu'à une quinzaine de Pan différents chez Nonnos de Panopolis[10],

les uns issus du Pan primordial (alors considéré comme le fils de la nymphe-chèvre Amalthée et le frère de lait de Zeus),

les autres nés d'Hermès par les nymphes Sosé et Pénélope.

L'apparence de Pan aussi est sujette à caution : dans l’Hymne homérique[2], il porte barbe, cornes et pieds de chèvre,

mais dans l'art figuré, il est toujours représenté sous les traits

d'un jeune homme à tête de chèvre avec une courte queue de chèvre[11].

Récits

Selon Ovide (Métamorphoses, XI), Pan défie Apollon dans un concours musical jugé par Tmolos, roi lydien,

finalement remporté par le dieu lui-même (le concours, avec notamment la présence de Midas,

peut être rapproché de celui qui oppose Apollon et Marsyas).

Pan est présenté comme le dieu de la foule, et notamment de la foule hystérique, en raison de la capacité

qui lui était attribuée de faire perdre son humanité à l'individu paniqué, et de déchirer, démembrer, éparpiller son idole.

C'est l'origine du mot « panique », manifestation humaine de la colère de Pan.

Si l'on attribue à Pan des comportements peu bienveillants, il faut faire abstraction des attentions

qu'il portait aux bergers et à leurs troupeaux dont il était naturellement le protecteur.


Le Lykaion ou mont Lycée (en grec : Λύκαιος ορος ; en latin : Mons Lycaeus)

est une montagne culminant à 1 421 m d'altitude en Arcadie (Grèce).

Cette montagne est consacrée à Zeus (Zeus Lycaïos).

Selon la légende, Zeus y serait né et pris en charge par les nymphes

dans la grotte de Rhea : la Kretaia.

Pélasgos, premier roi d'Arcadie, et son fils Lycaon,

y aurait fondé le rituel de Zeus pratiqué sur son sommet.

Cela semble avoir impliqué un sacrifice humain.

 Dans la légende du temple de Zeus Lycien en Arcadie,

on raconte que lorsqu'on a goûté aux entrailles humaines,

découpées en morceaux mélangés aux autres victimes de sacrifice,

on se transforme nécessairement en loup.

C'est la punition infligée à Lycaon par Zeus

après qu'il lui a servi un enfant (son fils Arcas) pour repas.

L'autel de Zeus se composait d'un grand monticule de cendres avec un mur de soutènement.

Il a été dit que, aucune ombre n’aurait été autorisée à pénétrer dans l'enceinte,

et que tous ceux qui y sont entrés seraient morts dans l'année.

Le nom moderne est présumé Diaphorti composé de deux mots grecs:

"Dias", du nom de Zeus en grec moderne, et "fero", un verbe qui signifie « j'apporte »,

ce qui signifie que le mont Lykaion est une montagne qui apporte Zeus.

On se souviendra aussi que les Égyptiens nommaient, aussi appelé Ra ou Réa, le dieu du disque solaire (le dieu tout puissant).

Sur des très anciennes cartes, on peut voir que l'île de Ré s’appelait autrefois île de Rhea.

Or nous savons que l’île retrace ses origines à l'arrivée des Celtes en Gaule.

L’Arcadie (en grec ancien Ἀρκαδία / Arkadía, en grec moderne Αρκαδία)

est une région de la Grèce située au centre de la péninsule du Péloponnèse.

Son relief est très montagneux, surtout au Nord et elle est baignée à l'est par la mer Égée.

Tirant son nom du personnage mythologique Arcas[1] ,

elle constitue également un nome de la périphérie du Péloponnèse,

dont la capitale est Tripoli.

 

Histoire

Antiquité

L'Arcadie était un pays de villages, qui n'a jamais eu un poids fort dans la politique grecque.

Mantinée et Tégée furent pourtant mêlées à l'expansion spartiate, principalement au Ve siècle av. J.‑C.

Pendant longtemps l'Arcadie n'eut pas de gouvernement central :

plus tard, Sparte ne pouvant plus s'y opposer, Megalopolis, capitale de toute l'Arcadie fut bâtie (370 avant J.-C.).

Ce pays fut d'abord gouverné par des rois, entre autres :

C'est de cette région qu'est parti Évandre pour fonder une colonie en Italie,

à proximité du mont Aventin.

Une confédération arcadienne contre Sparte fut créée par Epaminondas au IVe siècle av. J.‑C.,

qui rejoignit plus tard la Ligue achéenne, à laquelle elle donna l'un de ses plus grands généraux, Philopœmen.

Elle suivit, après la prise de Corinthe en 146 avant J.-C. le sort du reste de la Grèce,

et, lors de la division de l'empire romain, fit partie de l'empire romain d'Orient.

 

Mythologie

Une tradition veut que Zeus soit né sur le mont Ida dans une grotte secrète de Lyctos.

Dans le célèbre Banquet de Platon,

Socrate intervient à la fin pour exposer une thèse qu'il déclare tenir de Diotime, prêtresse arcadienne.

Par la suite, l'Arcadie, contrée sauvage où l'on pratiquait des sacrifices humains

 (d'après une communication inédite de Bernard Sergent - référence à préciser)

serait devenue peu à peu le symbole d'un âge d'or rempli d'idylles entre bergers et/ou bergers et bergères,

soit un monde riant où les pastorales auraient constitué le principal divertissement musical

 

L'Arcadie à la Renaissance

Au XVIIe siècle fleurissent des Académies.

En Italie d'abord puis partout en Europe.

Les Académies rassemblent des savants et des experts choisis par le Roi.

Eux seuls sont ainsi "habilités" à discuter solennellement des sujets de leur spécialité.

Aussi naissent l'Académie des Arts, l'Académie des Sciences, l'Académie de Médecine,

sous l'égide de personnalités ayant reçu le Privilège royal.

En marge de ces lieux de débats officiels,

les Arcadies se créent et, s'appuyant sur l'idéal démocratique des Anciens,

proposent à tous les citoyens sans distinction de débattre des sujets jusqu'alors disputés

dans les cercles privilégiés.

Les Arcadies se sont également exportées en France, mais le régime royal étant plus sévère,

elles durent être publiquement moins présentes

 

La Grande Rhêtra

(μεγάλη ῥήτρα / megalê rhêtra)

est le texte fondateur

des institutions de Sparte.

Elle est censée avoir été rédigée par Lycurgue sur les indications d'Apollon pythien.

Elle nous est connue par deux sources :

des fragments de Tyrtée et un passage de la Vie de Lycurgue (VI, 1–9) de Plutarque, qui mentionne quatre décrets :

  • la construction d'un temple à Zeus Sullanios et Athéna Sullania ;
  • la division du peuple en sections : tribus (φυλαί / phulai) et ὠϐαί / ôbai ;
  • l'institution de la gérousie ;
  • l'assemblée du peuple à l'époque de la pleine lune.

Les distiques de Tyrtée ne nous sont connus que par l'intermédiaire de Plutarque (ibid., VI, 10)

et de Diodore de Sicile (VII, 12, 6) :

Ainsi en effet le Seigneur à l'arc d'argent, l'agissant-au-loin Apollon
à la chevelure d'or, a prophétisé depuis son gras adyton :

 

Organisation militaire
Hoplite, détail du cratère de Vix d'inspiration laconienne, vers 510 av. J.-C.
Article détaillé : Armée spartiate.

Comme les autres cités grecques, Sparte accorde une prépondérance marquée au fantassin lourd, l'hoplite, au détriment des archers et des autres troupes légères, ainsi que de la cavalerie.

Elle se distingue cependant en ce que tous les citoyens en âge de porter les armes (20-60 ans) doivent servir comme hoplites,

et non la fraction la plus riche, comme c'est le cas ailleurs.

Les Périèques (habitants du pourtour de Sparte) combattent également comme hoplites,

et même des Hilotes : les 700 Hilotes commandés par Brasidas en Chalcidique, pendant la guerre du Péloponnèse, en sont récompensés par un affranchissement[83].

Par la suite, Sparte crée des unités de Néodamodes, des Hilotes portant l'armure lourde, employés en renfort et en garnison.

Sur le champ de bataille, les hoplites sont groupés par sections, les énomoties,

qui comptent normalement un représentant de chaque classe mobilisée — 35 avant la bataille de Leuctres, 40 après[84].

Elles se déploient par ordre d'âge croissant, les jeunes se trouvant donc au premier rang.

Au Ve siècle av. J.‑C., l'armée est groupée par sections, puis par compagnies (pentécosties), bataillons (loches) et régiment (mores),

chaque unité étant commandée par un officier.

L'ensemble forme la phalange qui se bat en une seule ligne profonde de huit à douze hommes,

renommée dans toute la Grèce pour sa puissance et sa discipline.

 

Commentaires personnels : Phalange cité dans les Livres de Machabées Ancien Testament Bible Crampon

Phalange (Antiquité)

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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Phalange.

La phalange ou Phalanx (en grec ancien φάλαγξ / phálanx) est une colonne de lanciers lourdement armés conçue pour anéantir l'infanterie ennemie lors du choc[1].

La forme la plus ancienne date du milieu du IIIe millénaire av. J.-C. en Mésopotamie par les Sumériens.

La plus connue est la phalange hoplitique des cités-États grecques à partir du VIIe siècle av. J.‑C., supplantée par la phalange macédonienne au IVe siècle av. J.‑C..

À l'époque hellénistique, le phalangiste porte une armure légère et une énorme sarisse, lance macédonienne de 6 à 7 mètres de long.

Devenue l'un des instruments de la conquête d'Alexandre le Grand et de ses victoires sur les Perses, la phalange,

formation trop rigide et incapable d'exécuter une manœuvre improvisée,

est supplantée au cours de la première moitié du IIe siècle av. J.‑C.

par la souplesse de la légion romaine manipulaire d'origine samnite[2].

désarticulent les rangs ennemis en les traversant à la charge, et l'infanterie lourde articulée en phalange qui suit.
Première représentation d'une phalange sur un fragment de la Stèle des Vautours

Cette dernière rend les combattants bien plus efficaces au corps à corps car leur proximité abrite leurs flancs des coups de l'adversaire ; et dans l'attaque, la phalange, compacte, a d'autant plus de chances de s'enfoncer dans les lignes ennemies désordonnées par le passage des chariots.

Un précieux document iconographique, la Stèle des Vautours, exposée au musée du Louvre

et réalisée vers 2450 av. J.-C. nous illustre la première preuve historique d'une phalange.

Dans le registre qui nous intéresse est représentée

la bataille victorieuse du roi Eannatum de Lagash sur Umma en 2525 av. J.-C., la formation étant équipée là

aussi d'un armement homogène.

  Les soldats, coude contre coude, portent le casque de cuivre, un grand bouclier rectangulaire de peau renforcé de disques métalliques soutenu à l'épaule

et une lance tenue à deux mains.

On peut raisonnablement supposer que cet équipement est complété par le « manteau blindé » et la hache (arme lourde apte à abattre un front adverse),

ici cachés par les boucliers.

Pour des besoins de composition et artistiques, cette représentation ne reflète certainement pas la réalité ou en tout cas n'est pas complète,

peut-être dans la profondeur de la phalange qui est ici de six rangs, la largeur du front n'étant que partiellement visible (seulement cinq combattants)

 

Suite !!

 

 

 

 

 

 


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