Le Lykaion ou mont Lycée (en grec : Λύκαιος ορος ; en latin : Mons Lycaeus)
est une montagne culminant à 1 421 m d'altitude en Arcadie (Grèce).
Cette montagne est consacrée à Zeus (Zeus Lycaïos).
Selon la légende, Zeus y serait né et pris en charge par les nymphes
dans la grotte de Rhea : la Kretaia.
Pélasgos, premier roi d'Arcadie, et son fils Lycaon,
y aurait fondé le rituel de Zeus pratiqué sur son sommet.
Cela semble avoir impliqué un sacrifice humain.
Dans la légende du temple de Zeus Lycien en Arcadie,
on raconte que lorsqu'on a goûté aux entrailles humaines,
découpées en morceaux mélangés aux autres victimes de sacrifice,
on se transforme nécessairement en loup.
C'est la punition infligée à Lycaon par Zeus
après qu'il lui a servi un enfant (son fils Arcas) pour repas.
L'autel de Zeus se composait d'un grand monticule de cendres avec un mur de soutènement.
Il a été dit que, aucune ombre n’aurait été autorisée à pénétrer dans l'enceinte,
et que tous ceux qui y sont entrés seraient morts dans l'année.
Le nom moderne est présumé Diaphorti composé de deux mots grecs:
"Dias", du nom de Zeus en grec moderne, et "fero", un verbe qui signifie « j'apporte »,
ce qui signifie que le mont Lykaion est une montagne qui apporte Zeus.
Sur des très anciennes cartes, on peut voir que l'île de Ré s’appelait autrefois île de Rhea.
Or nous savons que l’île retrace ses origines à l'arrivée des Celtes en Gaule.
L’Arcadie (en grec ancien Ἀρκαδία / Arkadía, en grec moderne Αρκαδία)
est une région de la Grèce située au centre de la péninsule du Péloponnèse.
Son relief est très montagneux, surtout au Nord et elle est baignée à l'est par la mer Égée.
Tirant son nom du personnage mythologique Arcas[1] ,
elle constitue également un nome de la périphérie du Péloponnèse,
dont la capitale est Tripoli.
Histoire
L'Arcadie était un pays de villages, qui n'a jamais eu un poids fort dans la politique grecque.
Mantinée et Tégée furent pourtant mêlées à l'expansion spartiate, principalement au Ve siècle av. J.‑C.
Pendant longtemps l'Arcadie n'eut pas de gouvernement central :
plus tard, Sparte ne pouvant plus s'y opposer, Megalopolis, capitale de toute l'Arcadie fut bâtie (370 avant J.-C.).
Ce pays fut d'abord gouverné par des rois, entre autres :
C'est de cette région qu'est parti Évandre pour fonder une colonie en Italie,
à proximité du mont Aventin.
Une confédération arcadienne contre Sparte fut créée par Epaminondas au IVe siècle av. J.‑C.,
qui rejoignit plus tard la Ligue achéenne, à laquelle elle donna l'un de ses plus grands généraux, Philopœmen.
Elle suivit, après la prise de Corinthe en 146 avant J.-C. le sort du reste de la Grèce,
et, lors de la division de l'empire romain, fit partie de l'empire romain d'Orient.
Mythologie
Une tradition veut que Zeus soit né sur le mont Ida dans une grotte secrète de Lyctos.
Dans le célèbre Banquet de Platon,
Socrate intervient à la fin pour exposer une thèse qu'il déclare tenir de Diotime, prêtresse arcadienne.
Par la suite, l'Arcadie, contrée sauvage où l'on pratiquait des sacrifices humains
(d'après une communication inédite de Bernard Sergent - référence à préciser)
serait devenue peu à peu le symbole d'un âge d'or rempli d'idylles entre bergers et/ou bergers et bergères,
soit un monde riant où les pastorales auraient constitué le principal divertissement musical
L'Arcadie à la Renaissance
Au XVIIe siècle fleurissent des Académies.
En Italie d'abord puis partout en Europe.
Les Académies rassemblent des savants et des experts choisis par le Roi.
Eux seuls sont ainsi "habilités" à discuter solennellement des sujets de leur spécialité.
Aussi naissent l'Académie des Arts, l'Académie des Sciences, l'Académie de Médecine,
sous l'égide de personnalités ayant reçu le Privilège royal.
En marge de ces lieux de débats officiels,
les Arcadies se créent et, s'appuyant sur l'idéal démocratique des Anciens,
proposent à tous les citoyens sans distinction de débattre des sujets jusqu'alors disputés
dans les cercles privilégiés.
Les Arcadies se sont également exportées en France, mais le régime royal étant plus sévère,
elles durent être publiquement moins présentes
La Grande Rhêtra
(μεγάλη ῥήτρα / megalê rhêtra)
est le texte fondateur
des institutions de Sparte.
Elle est censée avoir été rédigée par Lycurgue sur les indications d'Apollon pythien.
Elle nous est connue par deux sources :
des fragments de Tyrtée et un passage de la Vie de Lycurgue (VI, 1–9) de Plutarque, qui mentionne quatre décrets :
Les distiques de Tyrtée ne nous sont connus que par l'intermédiaire de Plutarque (ibid., VI, 10)
et de Diodore de Sicile (VII, 12, 6) :
Organisation militaire
Comme les autres cités grecques, Sparte accorde une prépondérance marquée au fantassin lourd, l'hoplite, au détriment des archers et des autres troupes légères, ainsi que de la cavalerie.
Elle se distingue cependant en ce que tous les citoyens en âge de porter les armes (20-60 ans) doivent servir comme hoplites,
et non la fraction la plus riche, comme c'est le cas ailleurs.
Les Périèques (habitants du pourtour de Sparte) combattent également comme hoplites,
et même des Hilotes : les 700 Hilotes commandés par Brasidas en Chalcidique, pendant la guerre du Péloponnèse, en sont récompensés par un affranchissement[83].
Par la suite, Sparte crée des unités de Néodamodes, des Hilotes portant l'armure lourde, employés en renfort et en garnison.
Sur le champ de bataille, les hoplites sont groupés par sections, les énomoties,
qui comptent normalement un représentant de chaque classe mobilisée — 35 avant la bataille de Leuctres, 40 après[84].
Elles se déploient par ordre d'âge croissant, les jeunes se trouvant donc au premier rang.
Au Ve siècle av. J.‑C., l'armée est groupée par sections, puis par compagnies (pentécosties), bataillons (loches) et régiment (mores),
chaque unité étant commandée par un officier.
L'ensemble forme la phalange qui se bat en une seule ligne profonde de huit à douze hommes,
renommée dans toute la Grèce pour sa puissance et sa discipline.
Commentaires personnels : Phalange cité dans les Livres de Machabées Ancien Testament Bible Crampon
La phalange ou Phalanx (en grec ancien φάλαγξ / phálanx) est une colonne de lanciers lourdement armés conçue pour anéantir l'infanterie ennemie lors du choc[1].
La forme la plus ancienne date du milieu du IIIe millénaire av. J.-C. en Mésopotamie par les Sumériens.
La plus connue est la phalange hoplitique des cités-États grecques à partir du VIIe siècle av. J.‑C., supplantée par la phalange macédonienne au IVe siècle av. J.‑C..
À l'époque hellénistique, le phalangiste porte une armure légère et une énorme sarisse, lance macédonienne de 6 à 7 mètres de long.
Devenue l'un des instruments de la conquête d'Alexandre le Grand et de ses victoires sur les Perses, la phalange,
formation trop rigide et incapable d'exécuter une manœuvre improvisée,
est supplantée au cours de la première moitié du IIe siècle av. J.‑C.
par la souplesse de la légion romaine manipulaire d'origine samnite[2].
désarticulent les rangs ennemis en les traversant à la charge, et l'infanterie lourde articulée en phalange qui suit.Cette dernière rend les combattants bien plus efficaces au corps à corps car leur proximité abrite leurs flancs des coups de l'adversaire ; et dans l'attaque, la phalange, compacte, a d'autant plus de chances de s'enfoncer dans les lignes ennemies désordonnées par le passage des chariots.
Un précieux document iconographique, la Stèle des Vautours, exposée au musée du Louvre
et réalisée vers 2450 av. J.-C. nous illustre la première preuve historique d'une phalange.
Dans le registre qui nous intéresse est représentée
la bataille victorieuse du roi Eannatum de Lagash sur Umma en 2525 av. J.-C., la formation étant équipée là
aussi d'un armement homogène.
Les soldats, coude contre coude, portent le casque de cuivre, un grand bouclier rectangulaire de peau renforcé de disques métalliques soutenu à l'épaule
et une lance tenue à deux mains.
On peut raisonnablement supposer que cet équipement est complété par le « manteau blindé » et la hache (arme lourde apte à abattre un front adverse),
ici cachés par les boucliers.
Pour des besoins de composition et artistiques, cette représentation ne reflète certainement pas la réalité ou en tout cas n'est pas complète,
peut-être dans la profondeur de la phalange qui est ici de six rangs, la largeur du front n'étant que partiellement visible (seulement cinq combattants)
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