Synnada ou Sinada ou Synada est une ville antique de Phrygie, dont elle devint la capitale sous Constantin. Elle aurait été fondée par Acamas[1]. Elle était célèbre pour ses carrières de marbre. Elle s'appelle actuellement Şuhut, en Turquie.
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Laodicée
Laodicée (en grec : Laodikeia, Λαοδίκεια ; en latin : Laodicea) est le nom de plusieurs villes de l’empire séleucide, ainsi dénommées en l’honneur des reines Laodicé. Parmi ces villes figurent :
- Laodicée du Lycos (Laodicea ad Lycum, Laodicée au bord du Lycos, Λαοδίκεια η εν Φρυγία, Laodicée de Phrygie) en Carie, en Lydie ou en Phrygie, près de l'actuelle Denizli en Turquie, refondée par Antiochos II, c'est la Laodicée du Nouveau Testament
- Laodicée de Syrie (Laodicea ad Mare, Λαοδίκεια η Πάραλος, Laodicée proche de la mer), actuelle Lattaquié, refondée par Séleucos Ier.
- Laodicée de l’Oronte ou Laodicée du Liban ((S)cabiosa Laodicea, Laodicée rugeuse/galeuse ?, Laodicea ad Libanum, Λαοδίκεια η κατά Λίβανον, Laodicée proche du Liban) à environ 25 km au sud-ouest de Homs en Syrie proche de la frontière libanaise, c'est le site de Qadesh (Tell Nebi Mend).
- Laodicée en Phénicie (Berytus), l'actuelle Beyrout au Liban
- Laodicée du Pont, actuelle Ladik en Turquie
- Laodicée de Lycaonie ou Laodicée brûlée (Laodicea Combusta, Λαοδίκεια η Κατακεκαυμένη, Laodicée brûlée); sa capitale était Iconium, aujourd'hui Konya en Turquie
- Laodicée de Médie ou Laodicée de Perse (Λαοδίκεια της Μηδίας, Laodicée de Médie), actuelle Nahavand en Iran
La grande déesse phrygienne est Cybèle, la « grande mère », qui selon la mythologie grecque, initie Dionysos à ses mystères. Les phrygiens vénèrent aussi Sabazios, identifié ensuite par les Grecs à Zeus et à Dionysos.
Sabazios
Sabazios (Σαβάζιος en grec ancien) est un dieu thrace ou phrygien qui apparaît à Athènes vers le Ve
siècle av. J.-C.[1]. Le culte de Sabazios semble être en rapport avec celui de la Magna Mater, la « Grande Mère ».
On célèbre en son honneur des mystères privés ; on ne connait rien du rituel avant l'époque impériale, période où le culte de Sabazios se répand largement en Italie.
Son principal attribut est le serpent ; dans les Caractères, Théophraste explique, dépeint la superstition par une personne qui invoque le dieu en trouvant un serpent inoffensif dans sa maison[2][3] [4] [5].
Son culte, initiatique, comportait une procession au cours de laquelle les fidèles portaient et agitaient un serpent, ou une main décorées de références à l'animal. Aristophane le mentionne, et les écrits nous ont rapporté que ce dernier aurait écrit une comédie, perdue aujourd'hui, dans laquelle Sabazios ainsi que d'autres dieux étrangers sont traînés en justice puis chassés de la cité.
Magna Mater deorum Idaea
Dans la mythologie romaine, Magna Mater deorum Idaea (grande mère idéenne des dieux) était le nom de la déesse phrygienne Cybèle et de Ria.
Son culte s'est déplacé de la Phrygie en Grèce du VIe siècle av. J.-C. au IVe siècle av. J.-C..
En -205, Rome a adopté son culte à la suite de suggestion formulée dans les Livres Sybillins, importé sa statue depuis Pessinonte, et lui a édifié un temple sur le mont Palatin, inauguré en 191 av. J.-C.[1].

Cybèle trônant dans un naïskos, IVe siècle av. J.-C., musée de l'Agora antique d'Athènes
Cybèle
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Cybèle (en grec ancien Κυβέλη / Kybélê) est une divinité d'origine phrygienne (connue également sous le nom d’Agdistis en Phrygie), importée en Grèce et à Rome, personnifiant la nature sauvage. Elle est présentée comme « Magna Mater », Grande Déesse, Déesse Mère ou encore Mère des dieux. Cybèle est sans doute l'une des plus grandes déesses de l'Antiquité au Proche-Orient.
Elle est aussi vénérée sous le nom d’Idæa mater (« mère de l'Ida ») à Rome.
Dans la mythologie grecque, on la surnomme également Damia.

Tétradrachme d'argent de
Smyrne, v.
160-
150 av. J.-C., droit : Cybèle tourelée
Cybèle
On retrouve Cybèle dans des mythes contradictoires.
La Lydie est un ancien pays d'Asie Mineure, situé sur la mer Égée et dont la capitale était Sardes. Elle était connue par Homère sous le nom de Méonie. La Lydie est évoquée dans les légendes d'Héraclès et Omphale, ou de Tantale et Pélops (ancêtres des Atrides
Déesse phrygienne et dans la tradition lydienne, Cybèle est issue du père des Dieux, mais est abandonnée à la naissance et recueillie par un léopard ou un lion. Celui-ci éveillera la déesse aux mystères qui lui permettront de rédiger ses récits sibyllins. Elle dispose des clés de la terre donnant accès à toutes les richesses et son trône est gardé par deux léopards ou deux lions.
Selon la mythologie grecque, elle initie Dionysos à ses mystères. Les Romains l'adoptèrent à leur tour, en l'assimilant notamment à Cérès; ils organisaient en son honneur, au printemps, des jeux qui furent très populaires sous l'Empire.
Cybèle était honorée dans l'ensemble du monde antique. Le centre de son culte se trouvait sur le mont Dindymon, à Pessinonte, où le bétyle (la pierre) qui la représentait serait tombé du ciel. Principalement associée à la fertilité, elle incarnait aussi la nature sauvage, symbolisée par les lions qui l'accompagnent. On disait qu'elle pouvait guérir des maladies (et les envoyer) et qu'elle protégeait son peuple pendant la guerre. Elle était connue en Grèce dès le Ve siècle av. J.-C. et se confondit bientôt avec la mère des dieux (Rhéa) et Déméter.
En 204 av. J.-C., au plus fort de la seconde Guerre punique, les Romains, obéissant à une prophétie des Livres Sibyllins, et à un oracle de Delphes, envoyèrent des ambassadeurs à Pessinonte: ils étaient chargés d'une mission délicate, rapporter à Rome la pierre sacrée. Elle fut escortée pendant le voyage de retour par cinq quinquérèmes et miraculeusement accueillie par la vestale Claudia Quinta[1]. Dans un premier temps, elle est placée dans le temple de la Victoire situé au sud-ouest de la colline du Palatin à l'intérieur du Pomœrium, en attendant l'achèvement de son propre temple dédié le 9 avril 191 av. J.-C.[2] Le culte fit l'objet d'une surveillance étroite jusqu'à la fin de l'époque républicaine, et les citoyens romains n'avaient pas le droit de participer au sacerdoce et aux rites (encore qu'ils puissent participer à la fête de la déesse, les Megalesia); la statue demeurait dans le temple et ses services étaient assurés par des prêtres orientaux (les Galles), bien que les processions des prêtres fussent autorisées, les restrictions furent levées par l'empereur Claude.
Galle est le nom donné par les Romains aux prêtres eunuques de Cybèle. Ce culte
est d'origine phrygienne. Le nom est sans doute issu du fleuve Gallus en Galatie, qui coulait près du temple original de
Cybèle et dont on disait que les eaux rendaient fou quiconque s'y abreuvait.
On pense que les prêtres se castraient eux-mêmes, à l'occasion de la fête annuelle de Cybèle, les sanguinaria, pour imiter le geste d'Attis, le parèdre de Cybèle. Cette fête se déroulait tous les 24 mars.
Les premiers galles sont arrivés à Rome après 203 av. J.-C. lorsque le Sénat romain a intégré Cybèle au panthéon de la ville. En revanche, les citoyens romains n'avaient pas le droit de devenir des galles jusqu'à la levée de cette interdiction par Claude.
Sous Théodose, la religion chrétienne est devenue la seule religion acceptée et le paganisme est interdit. Le culte de Cybèle fut particulièrement visé au Ve siècle apr. J.-C.
Vestale
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Dans la Rome antique, une vestale (en latin virgo vestalis) était une prêtresse dédiée à Vesta, dieu italique dont le culte est probablement originaire de Lavinium et qui fut ensuite assimilée à la déesse grecque Hestia. Le nombre des Vestales était de quatre à sept. Prises entre 6 et 10 ans, elles accomplissaient un sacerdoce de trente ans, durant lequel elles veillaient sur le foyer public du temple de Vesta, situé dans le Forum romain. Durant cette période, elles étaient vouées à la chasteté, symbole de la pureté du feu.
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