http://fr.wikipedia.org/wiki/Phrygie
Les Phrygiens sont un peuple indo-européen venu de Thrace ou de la région du Danube. Ils ont occupé vers -1200 la partie centrale et occidentale de l'Asie Mineure, profitant de l'effondrement de l'Empire hittite.
La Thrace (en grec ancien Θρᾴκη (Thrákê), en grec moderne Θράκη (Thráki), en bulgare Тракия (Trakiya), en turc Trakya) est une région de la péninsule balkanique partagée entre la Bulgarie (Thrace du nord), la Grèce (Thrace occidentale ou Thrace égéenne) et la Turquie (Thrace orientale). Elle doit son nom aux Thraces, peuple indo-européen qui occupait la région dans l'Antiquité. Selon la mythologie grecque, le dieu Dionysos et le héros Orphée en sont originaires.
Selon la légende, à l'époque archaïque (avant la guerre de Troie), le plus grand roi phrygien est Gordias, un paysan qui reçoit le trône suite à un oracle. C'est lui qui fonde la capitale, Gordion. Sans enfant, il adopte Midas. Bacchus lui accorde un vœu, après que Midas ait recueilli Silène alors qu'il était ivre, qui lui donne le pouvoir de transformer tout ce qu'il touche en or. Par la suite, les rois phrygiens portent alternativement les noms de Gordias et Midas. Certaines légendes font également de Tantale un roi phrygien.
Le royaume phrygien domine l'Asie Mineure depuis la chute des Hittites jusqu'aux invasions cimmériennes de la fin du VIIIe siècle av. J.-C. / début du VIIe siècle. En -696, Gordion tombe. L'hégémonie passe alors à la Lydie. Elle passe ensuite sous domination perse en -546, lors de la conquête de Cyrus II. La Phrygie devient une satrapie sous Darius, avec pour capitale Dascylion. La route royale des Achéménides qui relie Sardes à Suse traverse la Phrygie via Gordion.
En -333, Alexandre le Grand passe par Gordion et, dans le sanctuaire de Zeus, tranche le fameux nœud gordien. La Phrygie se retrouve englobée dans son empire et Antigone le Borgne en devient le satrape. À la mort du conquérant, ses diadoques se disputent la Phrygie, qui revient finalement aux Séleucides. En -188, elle passe au royaume de Pergame. En -275, sa partie orientale est envahie par les Celtes. Gordion est prise et rasée, seul un petit village subsiste de la capitale à l'époque romaine, tandis que la région conquise est rebaptisée Galatie.
En -103, la Phrygie devient une partie de la province romaine d'Asie.
Le nom est ensuite utilisé de temps à autres sous l'Empire byzantin, mais c'en est définitivement fini du royaume phrygien. En particulier, au IVe siècle la Phrygie fut scindée en deux provinces :
Culture
La langue phrygienne est une langue indo-européenne dont la classification n'est pas certaine, elle serait peut-être en relation avec le grec. La culture phrygienne a beaucoup influencé la culture grecque. Elle est très développée à l'âge du bronze, notamment dans le domaine de la musique. Midas est supposé avoir été l'élève d'Orphée. Le roi, après avoir été dégoûté de l'or par son aventure avec Bacchus, part vivre dans la forêt et assiste à un concours entre Apollon et le dieu Pan (à qui on attribue l'invention de la flûte de Pan, l’aulos). Le vieux Tmolos, esprit de la montagne, est le juge de ce concours. Il déclare Apollon vainqueur et Midas, mécontent du résultat, le dit haut et fort. Apollon, furieux de son audace, transforme les oreilles de ce roi en celles d'un âne.
La grande déesse phrygienne est Cybèle, la « grande mère », qui selon la mythologie grecque, initie Dionysos à ses mystères. Les phrygiens vénèrent aussi Sabazios, identifié ensuite par les Grecs à Zeus et à Dionysos.
Pâris, fils de Priam, est réputé être phrygien, ce que montre sa représentation habituelle, portant le célèbre bonnet du même nom,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Synnada_en_Phrygie
Synnada ou Sinada ou Synada est une ville antique de Phrygie, dont elle devint la capitale sous Constantin. Elle aurait été fondée par Acamas[1]. Elle était célèbre pour ses carrières de marbre. Elle s'appelle actuellement Şuhut, en Turquie.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Laodic%C3%A9e
Laodicée (en grec : Laodikeia, Λαοδίκεια ; en latin : Laodicea) est le nom de plusieurs villes de l’empire séleucide, ainsi dénommées en l’honneur des reines Laodicé. Parmi ces villes figurent :
La grande déesse phrygienne est Cybèle, la « grande mère », qui selon la mythologie grecque, initie Dionysos à ses mystères. Les phrygiens vénèrent aussi Sabazios, identifié ensuite par les Grecs à Zeus et à Dionysos.
Sabazios (Σαβάζιος en grec ancien) est un dieu thrace ou phrygien qui apparaît à Athènes vers le Ve
siècle av. J.-C.[1]. Le culte de Sabazios semble être en rapport avec celui de la Magna Mater, la « Grande Mère ».
On célèbre en son honneur des mystères privés ; on ne connait rien du rituel avant l'époque impériale, période où le culte de Sabazios se répand largement en Italie.
Son principal attribut est le serpent ; dans les Caractères, Théophraste explique, dépeint la superstition par une personne qui invoque le dieu en trouvant un serpent inoffensif dans sa maison[2][3] [4] [5].
Son culte, initiatique, comportait une procession au cours de laquelle les fidèles portaient et agitaient un serpent, ou une main décorées de références à l'animal. Aristophane le mentionne, et les écrits nous ont rapporté que ce dernier aurait écrit une comédie, perdue aujourd'hui, dans laquelle Sabazios ainsi que d'autres dieux étrangers sont traînés en justice puis chassés de la cité.
Dans la mythologie romaine, Magna Mater deorum Idaea (grande mère idéenne des dieux) était le nom de la déesse phrygienne Cybèle et de Ria.
Son culte s'est déplacé de la Phrygie en Grèce du VIe siècle av. J.-C. au IVe siècle av. J.-C..
En -205, Rome a adopté son culte à la suite de suggestion formulée dans les Livres Sybillins, importé sa statue depuis Pessinonte, et lui a édifié un temple sur le mont Palatin, inauguré en 191 av. J.-C.[1].
Cybèle trônant dans un naïskos, IVe siècle av. J.-C., musée de l'Agora antique d'Athènes
Cybèle (en grec ancien Κυβέλη / Kybélê) est une divinité d'origine phrygienne (connue également sous le nom d’Agdistis en Phrygie), importée en Grèce et à Rome, personnifiant la nature sauvage. Elle est présentée comme « Magna Mater », Grande Déesse, Déesse Mère ou encore Mère des dieux. Cybèle est sans doute l'une des plus grandes déesses de l'Antiquité au Proche-Orient.
Elle est aussi vénérée sous le nom d’Idæa mater (« mère de l'Ida ») à Rome.
Dans la mythologie grecque, on la surnomme également Damia.
La Lydie est un ancien pays d'Asie Mineure, situé sur la mer Égée et dont la capitale était Sardes. Elle était connue par Homère sous le nom de Méonie. La Lydie est évoquée dans les légendes d'Héraclès et Omphale, ou de Tantale et Pélops (ancêtres des Atrides
Déesse phrygienne et dans la tradition lydienne, Cybèle est issue du père des Dieux, mais est abandonnée à la naissance et recueillie par un léopard ou un lion. Celui-ci éveillera la déesse aux mystères qui lui permettront de rédiger ses récits sibyllins. Elle dispose des clés de la terre donnant accès à toutes les richesses et son trône est gardé par deux léopards ou deux lions.
Selon la mythologie grecque, elle initie Dionysos à ses mystères. Les Romains l'adoptèrent à leur tour, en l'assimilant notamment à Cérès; ils organisaient en son honneur, au printemps, des jeux qui furent très populaires sous l'Empire.
Cybèle était honorée dans l'ensemble du monde antique. Le centre de son culte se trouvait sur le mont Dindymon, à Pessinonte, où le bétyle (la pierre) qui la représentait serait tombé du ciel. Principalement associée à la fertilité, elle incarnait aussi la nature sauvage, symbolisée par les lions qui l'accompagnent. On disait qu'elle pouvait guérir des maladies (et les envoyer) et qu'elle protégeait son peuple pendant la guerre. Elle était connue en Grèce dès le Ve siècle av. J.-C. et se confondit bientôt avec la mère des dieux (Rhéa) et Déméter.
En 204 av. J.-C., au plus fort de la seconde Guerre punique, les Romains, obéissant à une prophétie des Livres Sibyllins, et à un oracle de Delphes, envoyèrent des ambassadeurs à Pessinonte: ils étaient chargés d'une mission délicate, rapporter à Rome la pierre sacrée. Elle fut escortée pendant le voyage de retour par cinq quinquérèmes et miraculeusement accueillie par la vestale Claudia Quinta[1]. Dans un premier temps, elle est placée dans le temple de la Victoire situé au sud-ouest de la colline du Palatin à l'intérieur du Pomœrium, en attendant l'achèvement de son propre temple dédié le 9 avril 191 av. J.-C.[2] Le culte fit l'objet d'une surveillance étroite jusqu'à la fin de l'époque républicaine, et les citoyens romains n'avaient pas le droit de participer au sacerdoce et aux rites (encore qu'ils puissent participer à la fête de la déesse, les Megalesia); la statue demeurait dans le temple et ses services étaient assurés par des prêtres orientaux (les Galles), bien que les processions des prêtres fussent autorisées, les restrictions furent levées par l'empereur Claude.
Galle est le nom donné par les Romains aux prêtres eunuques de Cybèle. Ce culte
est d'origine phrygienne. Le nom est sans doute issu du fleuve Gallus en Galatie, qui coulait près du temple original de
Cybèle et dont on disait que les eaux rendaient fou quiconque s'y abreuvait.
On pense que les prêtres se castraient eux-mêmes, à l'occasion de la fête annuelle de Cybèle, les sanguinaria, pour imiter le geste d'Attis, le parèdre de Cybèle. Cette fête se déroulait tous les 24 mars.
Les premiers galles sont arrivés à Rome après 203 av. J.-C. lorsque le Sénat romain a intégré Cybèle au panthéon de la ville. En revanche, les citoyens romains n'avaient pas le droit de devenir des galles jusqu'à la levée de cette interdiction par Claude.
Sous Théodose, la religion chrétienne est devenue la seule religion acceptée et le paganisme est interdit. Le culte de Cybèle fut particulièrement visé au Ve siècle apr. J.-C.
Dans la Rome antique, une vestale (en latin virgo vestalis) était une prêtresse dédiée à Vesta, dieu italique dont le culte est probablement originaire de Lavinium et qui fut ensuite assimilée à la déesse grecque Hestia. Le nombre des Vestales était de quatre à sept. Prises entre 6 et 10 ans, elles accomplissaient un sacerdoce de trente ans, durant lequel elles veillaient sur le foyer public du temple de Vesta, situé dans le Forum romain. Durant cette période, elles étaient vouées à la chasteté, symbole de la pureté du feu.
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