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Torche Statue liberté

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Statue_de_la_Libert%C3%A9

La torche

La flamme actuelle reprend le modèle original de Bartholdi alors que depuis l'inauguration elle avait été remplacée par un phare, qui n'a d'ailleurs pas fonctionné longtemps (1886-1891). Le flambeau a été entièrement restauré et la flamme est en métal recouverte de feuilles d'or, éclairée par des lampes placées sur le balcon qui l'entoure. En 1985, pour rénover le flambeau de la statue, les États-Unis, à l'initiative de Jacques Graindorge directeur de l'artisanat français et de sa chargée de mission pour les métiers d'art Catherine de Logères, ont fait appel à une entreprise de Bezannes, près de Reims, où travaillent des artisans experts en ferronnerie d'art : les Métalliers Champenois. La dorure de la flamme a été réalisée par une autre entreprise française: les Ateliers Gohard. Une équipe de Rémois a donc remis à neuf la torche rongée par la rouille. L'ancienne torche est aujourd'hui exposée dans le musée situé dans le hall de la structure.

La torche originale, remplacée en 1986.
Les festivités du Liberty Weekend pour le centenaire de la statue
Ronald Reagan prononçant un discours lors du Liberty Weekend, le 4 juillet 1986.

La statue fut déclarée monument national le 15 octobre 1924 et fut confiée au National Park Service le 10 juin 1933. En 1986, le centenaire de la statue de la Liberté fut marqué par quatre jours de festivités appelés « Liberty Weekend »[44]. Celles-ci commencèrent le 3 juillet par une cérémonie d'ouverture sur Governors Island, et s'achevèrent le 6 juillet dans le Giants Stadium de New York. Ces quatre jours de fête marquèrent la fin des restaurations de l'édifice menées depuis le début des années 1980, sous la tutelle de la fondation Statue of Liberty-Ellis Island. Ces restaurations, dans lesquelles Chrysler fut partie prenante, furent terminées juste à temps pour la cérémonie du centenaire du monument, c'est pourquoi les différents acteurs des travaux rendirent hommage à la statue lors de ce Liberty Weekend.

La cérémonie d'ouverture, qui se tint le jeudi 3 juillet dans le port de New York et sur Governors Island, attira de nombreuses célébrités, comme Gene Kelly, Gregory Peck et Steven Spielberg. Le président de la République française de l'époque, François Mitterrand, fut quant à lui l'invité d'honneur de la cérémonie. Après plusieurs chansons interprétées par Debbie Allen, Neil Diamond et Frank Sinatra, le président de l'époque, Ronald Reagan prononça deux discours : le premier au milieu de la cérémonie pour dévoiler les travaux sur la statue, et le second à la fin, au moment d'allumer la torche de la statue, puis de déclencher les feux d'artifice. Le 4 juillet, jour de fête nationale fut quant à lui célébré, toujours en présence du président américain, par un déploiement naval de navires de ligne et de grands voiliers dans le port de New York. Reagan aurait alors dit que le cortège auquel le public allait assister était aussi coloré que des feux d'artifices, et que Lady Liberty elle-même[

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Caractéristiques

Description et symbolique

Buste d'Hélios, divinité solaire de l'Antiquité. Détail d'un sarcophage romain du IIIe siècle. Les rayons de son diadème rappellent ceux de la statue de la Liberté

La statue représente une femme en station verticale, vêtue d'une robe ample et coiffée d'une couronne comportant sept pointes, symbolisant les « Sept Continents » (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Asie, Afrique, Océanie et Antarctique)[49]. Cependant, les sept pointes pourraient également évoquer les sept océans (Arctique, Antarctique, Atlantique nord et sud, Pacifique nord et sud et Indien)[50]. Le diadème fait aussi penser à celui que portait le dieu du soleil Hélios. En tout cas, Bartholdi n'a pas retenu l'idée du bonnet phrygien, symbole de liberté depuis l'Antiquité. La statue tient dans sa main gauche une tablette, qu'elle garde près de son corps, alors que sa main droite brandit une torche enflammée, maintenue en hauteur. La tablette évoque la loi ou le droit, alors que la torche renvoie aux Lumières. Certains y ont vu un symbole maçonnique[51]. La structure est recouverte d'une fine couche de cuivre, qui repose sur une énorme structure en acier (à l'origine en fer puddlé), à l'exception de la flamme qui est recouverte de feuillets d'or. La structure repose sur un premier socle de forme carrée, lui-même posé sur un autre socle en forme d'étoile irrégulière à onze pointes. La hauteur de la statue de la Liberté est de 46,5 mètres, hauteur qui est portée à 92,9 mètres entre la base du piédestal et la torche[52]. La tablette tenue dans la main gauche est gravée de la date d'indépendance des États-Unis, écrite en chiffres romains : JULY IV MDCCLXXVI. Les vingt-cinq fenêtres symbolisent quant à elles vingt-cinq pierres gemmes trouvées sur la terre et les rayons du ciel qui brillent sur le monde[53]. Au pied de la structure se trouvent des chaînes brisées qui symbolisent la liberté. La statue est tournée vers l'est, c'est-à-dire vers l'Europe, avec laquelle les États-Unis partagent un passé et des valeurs.

 

The New Colossus, poème d'Emma Lazarus

Sur sa base, une plaque de bronze porte, gravée, une partie (la fin) du poème de la poétesse américaine Emma Lazarus, intitulé « The New Colossus » (« le nouveau colosse »). La plaque de bronze n'est pas d'origine, elle a été ajoutée en 1903[54]. Voici les derniers vers du poème, tel qu'écrit sur le socle, dans sa version originale puis traduit en français :

Give me your tired, your poor,
Your huddled masses yearning to breathe free,
The wretched refuse of your teeming shore.
Send these, the homeless, tempest-tost, to me,
I lift my lamp beside the golden door !

 

Donne-moi tes pauvres, tes exténués
Qui en rangs serrés aspirent à vivre libres,
Le rebut de tes rivages surpeuplés,
Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête m'apporte
De ma lumière, j'éclaire la porte d'or !

 

Répliques et produits dérivés
Réplique d'Odaiba dans la baie de Tōkyō, au Japon. On aperçoit au second plan le Rainbow Bridge.

En raison de son statut de monument universel, la statue de la Liberté a été copiée et reproduite à différentes échelles et en divers endroits du globe[55]. Ces reproductions vont des simples miniatures souvenirs vendues dans la boutique du musée aux reproductions à grande échelle qui siègent à l'entrée de certaines villes, soit parce qu'elles sont liées à l'histoire du monument ou de l'un de ses créateurs, soit parce que l'original constitue un symbole majeur de la Liberté à travers le monde[55].

Les premières miniatures de la statue, réalisées par l'entreprise Gaget Gautier (dont le nom pourrait avoir donné le mot « gadget » en anglais), commercialisées et distribuées aux nombreuses personnalités présentes lors de la cérémonie d'inauguration du 28 octobre 1886, ont servi de modèles aux diverses répliques construites par la suite. On en trouve surtout en France ou aux États-Unis[56], mais aussi en Autriche, en Allemagne, au Brésil, en Chine, en Italie, au Japon, au Viêt Nam, ancienne colonie française.

Parmi les répliques françaises du monument, la plus connue est celle, haute de 11,50 m, qui se dresse à l'extrémité aval de l'île aux Cygnes à Paris, à la hauteur du pont de Grenelle, près de l'ancien atelier de Bartholdi. Une autre réplique, érigée en 2004 à l'entrée nord de Colmar[57] pour marquer l'année du centenaire de la mort de Frédéric Auguste Bartholdi, se dresse comme une vigie au sommet du tertre d'un carrefour giratoire, d'où elle accueille les visiteurs entrant en ville. Avec ses trois tonnes pour douze mètres de haut, elle dépasse de cinquante centimètres son aînée parisienne du pont de Grenelle, jusque-là la plus grande en France, et est aussi la plus grande copie authentique de la « Liberté éclairant le monde ».

À Barentin (Seine-Maritime), une copie en polyester de 13,5 m et d'un poids de 3,5 tonnes, utilisée dans le film Le Cerveau de Gérard Oury (1969), qui devait être détruite, faute de dédouanement, après avoir séjourné dans les locaux de la douane de Saint-Maurice, a été conservée grâce à l'action de Paul Belmondo (le père de Jean-Paul Belmondo), du maire André Marie et de Gérard Oury. Il existe d'autres répliques, une à Lunel (Hérault), une réalisée dans les années 1900 sur la place du village de Saint-Cyr-sur-Mer (Var), une en fonte, datée de 1906, sur un monument dédié à Henri Saint-Romme sur la place centrale du village de Roybon (Isère), une sur la place centrale de Gourin (Morbihan), coulée en 1875 en l'honneur du Maréchal des logis Pobeguen dans le cadre de l'opération de financement du cadeau de la France aux États-Unis.

Ailleurs dans le monde, les répliques les plus célèbres sont celles du casino New York - New York à Las Vegas et celle de l'Odaiba à Tōkyō. Durant les manifestations de la place Tian'anmen en 1989 à Pékin, les manifestants exhibèrent une statue baptisée Goddess of Democracy[58], qui s'inspirait très largement de la statue de la Liberté ; son sculpteur, Tsao Tsing-Yuan, déclara avoir volontairement changé son apparence pour ne pas paraître trop pro-américain[59].

En 1989, une réplique de la flamme, la Flamme de la Liberté, réalisée par deux entreprises françaises ayant participé à la restauration à New-York en 1985-86, "offerte par les États-Unis" grâce à une souscription lancée par l'International Herald Tribune, a été installée à Paris place de l'Alma. Elle est devenue depuis 1997 un monument commémoratif "spontané" de l'accident mortel de la princesse Diana, survenu juste au dessous.

 

 monuments

Les répliques

 New York regroupe aujourd'hui l'ensemble des caractéristiques d'une ville mondiale ; elle est même parfois considérée comme « la capitale du monde[3] ». Si elle n'est plus la capitale fédérale des États-Unis depuis plus de deux siècles[notes 1], New York n'en est pas moins la ville la plus peuplée du pays avec 8 175 133 habitants selon le Bureau du recensement des États-Unis (2010)[

 

 

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