(Latin/grec)
Avec des déesses
Déesse | Enfant(s) |
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avec Cérès/Demeter | Proserpine/Perséphone |
avec Maïa | Mercure/Hermès |
avec Latone/Léto | Apollon, Diane/Artémis |
avec Eurynomé | les Grâces/Charites |
Avec des mortelles
Mortelle | Enfant(s) |
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avec Danaé | Persée |
avec Sémélé | Bacchus/Dionysos |
avec Alcmène (sous la forme de son mari Amphitryon) | Hercule/Héraclès |
avec Léda | Castor, Pollux, Hélène et Clytemnestre |
avec Io | Épaphos |
avec Europe | Minos |
Il est le maître des cieux, donc contrôle tout ce qui y a trait. Il est le dieu des dieux, donc il les contrôles.
Il existe de nombreux épithètes de Jupiter ; ce sont des noms complémentaires qui correspondent à ses pouvoirs, actions
Quand il épousa Junon, Jupiter invita à ses noces tous les dieux, tous les hommes et tous les animaux. Tous les invités vinrent à la fête, sauf une jeune fille nommée « Chélone ». Celle-ci osa mépriser les ordres du roi des dieux, allant même jusqu'à se moquer du mariage divin. Elle en fut bien punie : Jupiter ordonna à Mercure de la changer en tortue.
Parmi les divinités, Jupiter tenait toujours le premier rang ; et son culte était le plus solennel et le plus universellement répandu. Ses trois plus fameux oracles étaient ceux de Dodone, de Libye et de Trophonius. Les victimes les plus ordinaires qu'on lui immolait étaient la chèvre, la brebis et le taureau blanc dont on avait eu soin de dorer les cornes. On ne lui sacrifiait pas de victimes humaines; souvent on se contentait de lui offrir de la farine, du sel et de l'encens. L'aigle, qui plane en haut des cieux et fond comme la foudre sur sa proie, était son oiseau favori. Le jeudi, jour de la semaine, lui était consacré (Jovis dies).
Le Flamine de Jupiter était dit flamen dialis.
Dans la fable, le nom de Jupiter précède celui de beaucoup d'autres dieux, même de rois : Jupiter-Ammon en Libye, Jupiter-Sérapis en Égypte, Jupiter-Bélus en Assyrie, Jupiter-Apis, roi d'Argos, Jupiter-Astérius, roi de Crète, etc.
Le plus ordinairement il est représenté sous la figure d'un homme majestueux, avec de la barbe, une abondante chevelure, assis sur un trône. De la main droite il tient la foudre qui peut être figurée de deux manières : soit par un tison flamboyant des deux bouts, soit par une gerbe de dards en forme de zigzag. De la main gauche il tient une Victoire, et à ses pieds se trouve un aigle aux ailes déployées qui enlève Ganymède. La partie supérieure du corps est nue, et la partie inférieure couverte.
Mais cette manière de le représenter n'était pas uniforme. L'imagination des artistes modifiait son image ou sa statue, suivant les circonstances et le lieu même où Jupiter était honoré. Les Crétois le représentaient sans oreilles, pour marquer son impartialité ; les Lacédémoniens, au contraire, lui en donnaient quatre, pour démontrer qu'il est en état d'entendre toutes les prières. À côté de Jupiter on voit souvent la Justice, les Grâces et les Heures.
La statue de Jupiter, par Phidias, était d'or et d'ivoire : le dieu paraissait assis sur un trône, ayant sur la tête une couronne d'olivier, tenant de la main gauche une Victoire aussi d'or et d'ivoire, ornée de bandelettes et couronnée. De la droite il tenait un sceptre sur le bout duquel reposait un aigle resplendissant de l'éclat de toutes sortes de métaux. Le trône du dieu était incrusté d'or et de pierreries : l'ivoire et l'ébène y faisaient par leur mélange une agréable variété. Aux quatre coins il y avait quatre Victoires qui semblaient se donner la main pour danser, et deux autres aux pieds de Jupiter. À l'endroit le plus élevé du trône, au-dessus de la tête du dieu, on avait placé d'un côté les Grâces, de l'autre les Heures, les unes et les autres comme filles de Jupiter.
Temple de Jupiter capitolin | |
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Maquette du temple de Jupiter capitolin |
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Liste des monuments de la Rome antique | |
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Première résidence du premier des dieux romains, le temple de Jupiter Capitolin est situé sur le sommet du Capitolium, colline au pied de laquelle, selon la mythologie, Romulus décida de bâtir Rome. Ce temple romain, appelé le temple de Jupiter Très Bon et Très Grand, était dédié à la triade de Jupiter, Junon et Minerve, mais appelé, par abréviation, « temple de Jupiter » ou « temple de Jupiter Capitolin »
Les flamines de Jupiter
Les Flamen Dialis (prêtres chargés du culte de Jupiter) y célèbrent le culte de « Iovi Optimus Maximus » : « Jupiter, mot à mot, le meilleur et le plus grand. En effet, on distingue plusieurs formes du pouvoir de Jupiter, notamment le tonnerre et la foudre ; dans le cas du temple de Jupiter Capitolin, c'est le souverain des dieux, le plus grand des héliopolitains qu'on célèbre, le sommet de la triade capitoline (comportant aussi Junon et Minerve). C'est pour cette raison, que ce temple fut toujours l'objet d'une particulière attention du pouvoir Romain.
Le temple était construit selon une architecture étrusque, avec trois cellæ parce que consacré à la triade capitoline.
Les statues
La première statue de Jupiter, œuvre de l'artiste étrusque Vulca de Véies, trônait dans la cella centrale. La statue de Jupiter était vêtue d'étoffes précieuses et le visage était peint en rouge, le symbole de la foudre était tenu dans la main droite. Une statue chryséléphantine, comme celle de Zeus à Olympie, fut élevée sous Domitien.
Dans les cellæ latérales étaient placées les statues de Junon et de Minerve.
Ville berceau de la civilisation occidentale après Athènes, Rome a une histoire qui s'étend sur plus de deux mille cinq cents ans. Elle était le centre de l'Empire romain, qui a dominé l'Europe, l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient pendant plus de cinq cents ans à partir du Ier siècle av. J.-C. jusqu'au Ve siècle apr. J.-C.. Rome occupe une place capitale dans le christianisme et abrite le siège de l'Église catholique romaine et la Cité du Vatican, un État souverain dont le chef est le pape.
Le centre historique de Rome est dominé par les sept collines : Aventin, Caelius, Capitole, Esquilin, Palatin, Quirinal et Viminal, se situant toutes sur le rive gauche du Tibre qui traverse la ville en direction du Sud et au milieu duquel se trouve l'île Tibérine.
Le vieux centre demeure une des cités historiques les plus grandes du monde, il est divisé en 22 Rioni et comprend environ 300 hôtels, plus de 2 000 palais, 300 églises, 200 fontaines monumentales, plusieurs sites archéologiques,
Rome est située dans la région du Latium, au centre de l'Italie, à la confluence de l'Aniene et du Tibre. Le centre-ville est situé à environ 25 kilomètres de la côte de la mer Tyrrhénienne, mais l'agglomération romaine s'étend jusqu'à celle-ci par le biais du Municipio XIII formant l'actuelle ville d'Ostie, appelée aussi Lido di Roma (Lido signifiant "littoral" en Italien).
D'après l'archéologie
D'après les sources archéologiques, les premiers occupants du site au VIIIe siècle av. J.-C. étaient des bergers vivant dans des cabanes installées sur le Mont Palatin, une colline qui domine le fleuve du Tibre.
À la même époque, la péninsule italienne est occupée par plusieurs peuples : les Grecs au Sud, les Carthaginois en Sardaigne et en Corse, les Étrusques au Nord.
Ce sont ces derniers qui, au Ve siècle av. J.-C. réunissent les villages dans la plaine du Latium et créent une cité qui est protégée par les sept collines environnantes et par ses remparts.
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