http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9rusalem
Jérusalem est mentionnée pour la première fois dans les textes égyptiens dits « d'exécration[2],[3] » (XXe et XIXe siècles av. J.-C., à la période où l'Égypte a vassalisé Canaan) sous le nom de Rushalimu.
Une étymologie détaillée est donnée par Sander et Trenel. Le nom de « Shalem » provient de deux racines chaldéennes : YeRu (« ville », « demeure »[note 2]) et ShLM, qui a donné les mots salaam en arabe et shalom en hébreu. Cette racine ShLM signifie aujourd'hui « paix », mais le sens initial est celui de la complétude, de l'achèvement[5], d'où dérive ultérieurement la notion de paix[2].
La ville de Jérusalem est considérée comme « trois fois sainte » car elle contient les lieux les plus sacrés des religions juive et chrétienne et le troisième lieu saint de l'islam :
Jérusalem est un site privilégié :
Le Temple de Jérusalem est, selon la Bible, le bâtiment religieux construit par les Israélites pour abriter l'arche d'alliance. Il fut détruit et reconstruit plusieurs fois.
Tous les détails relatifs à la construction du Temple se trouvent dans le premier livre des Rois dans la Bible. Le Roi David fut divinement averti que la charge de construire une maison pour l'Eternel reviendrait à sa descendance (2 Samuel 7), cette promesse fut accomplie avec son fils Salomon qui, en 1 Rois 5, entreprend cette construction suivant les instructions de l'Eternel. C'est Hiram, le roi de Tyr, qui a procuré le bois de cèdre et de cyprès nécessaires à Salomon, ainsi que de l'or et de la main d’œuvre pour construire le Temple, en échange de nourriture.
Le Temple d’Hérode
Ælia Capitolina (en latin : Colonia Ælia Capitolina) est le nom donné à Jérusalem par l'empereur Hadrien (Ælius Adrianus), après qu'il l'a en partie rebâtie en 131 et fait occuper par une colonie romaine.
« Aelia » vient du nom du gentilé romain de Hadrien, Aelius, alors que « Capitolina » indique que la nouvelle cité est dédiée au Capitole de Jupiter, pour lequel les Romains construisirent un temple sur le site du Temple de Jérusalem.
Le nom latin « Aelia » est la racine étymologique du mot arabe « Iliya (إلياء) », qui est un des premiers noms arabes de la ville de Jérusalem.
Jérusalem retrouve son nom d'origine sous l'empereur Constantin.
Jupiter | |
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Zeus | |
Dieu du ciel, gouvernant l'Olympe et la terre | |
Nom en latin | Jupiter, Jovis |
Attribut(s) | Sceptre, Foudre, Chêne |
Animal | Aigle |
Résidence | Mont Olympe |
Equivalents | Zeus Taranis, Ésus et Sucellos Thor Indra Rê Baal |
Lieu d'origine | Capitole |
Temple(s) | |
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Jupiter, en latin Juppiter ou Jovis, est le dieu romain qui gouverne la terre et le ciel, ainsi que tous les êtres vivants s'y trouvant. Il est aussi le père des dieux. Il a pour attributs l'aigle et le foudre (nom masculin dans ce cas). Il est assimilé à Zeus chez les Grecs et à Dyaus Pitar — parfois Shiva — chez les Hindous.
Jupiter (ou Zeus pour les Grecs), disent les poètes, est le père des dieux et des hommes ; il règne sur l'Olympe, et, d'un signe de tête, ébranle l'Univers. Il est le fils de Rhéa et de Saturne qui dévorait ses enfants à mesure qu'ils venaient au monde. Déjà Vesta, sa fille aînée, Cérès, Pluton, Neptune avaient été dévorés, lorsque Rhéa, voulant sauver son enfant, se réfugia en Crète, dans l'antre de Dicté, où elle donna le jour, en même temps, à Jupiter et à Junon. Celle-ci fut dévorée par Saturne. Quant au jeune Jupiter, Rhéa le fit nourrir par Adrastée et Ida, deux nymphes de Crète, que l'on appelait les Mélisses, et recommanda son enfance aux Curètes, anciens habitants du pays. Cependant, pour tromper son mari, Rhéa lui fit avaler une pierre emmaillotée. Les Mélisses nourrirent Jupiter avec le lait de la chèvre Amalthée et le miel du mont Ida de Crète.
Devenu adolescent, il s'associa la déesse Métis, c'est-à-dire la Prudence. Ce fut par le conseil de Métis qu'il fit prendre à Saturne un breuvage dont l'effet fut de lui faire vomir premièrement la pierre qu'il avait avalée, et ensuite tous les enfants engloutis dans son sein.
Avec l'aide de ses frères, Neptune et Pluton, il se proposa d'abord de détrôner son père et de bannir les Titans, cette branche rivale qui faisait obstacle à sa royauté. Il leur déclara donc la guerre ainsi qu'à Saturne. La Terre lui prédit une victoire complète, s'il pouvait délivrer les Cyclopes (géants à un seul œil) et les Hécatonchires (géants à cent bras et cinquante têtes) que son père tenait enfermés dans le Tartare, et les engager à combattre pour lui. Il l'entreprit, et en vint à bout, après avoir tué Campé, la geôlière, qui avait la garde de ces géants dans les Enfers.
C'est alors que les Cyclopes donnèrent à Jupiter la foudre composé du tonnerre, de l'éclair et de la foudre, à Pluton la kunée, et à Neptune le trident. Avec ces armes, les trois frères vainquirent Saturne, le chassèrent du trône et de la société des dieux, après lui avoir fait subir de cruelles tortures. Les Titans qui avaient aidé Saturne à combattre furent précipités dans les profondeurs du Tartare sous la garde des Hécatonchires.
Après cette victoire, les trois frères, se voyant maîtres du monde, se le partagèrent entre eux: Jupiter eut le Ciel, Neptune la Mer, et Pluton les Enfers.
Mais à la guerre des Titans succéda la révolte des Géants, enfants du Ciel et de la Terre. D'une taille monstrueuse et d'une force proportionnée, ils avaient les jambes et les pieds en forme de serpent. Résolus à détrôner Jupiter, ils entassèrent le mont Ossa sur le mont Pélion, et le mont Olympe sur l'Ossa d'où ils essayèrent d'escalader le ciel. Ils lançaient contre les dieux des rochers dont les uns, tombant dans la mer, devenaient des îles, et les autres, retombant à terre, formaient des montagnes.
Jupiter était dans une grande inquiétude, parce qu'un ancien oracle annonçait que les Géants seraient invincibles, à moins que les dieux n'appelassent un mortel à leur secours. Ayant défendu à l'Aurore, à la Lune et au Soleil de découvrir ses desseins, il devança la Terre qui cherchait à secourir ses enfants ; et, par l'avis de Pallas, ou Minerve, il fit venir Hercule qui, de concert, avec les autres dieux, l'aida à exterminer les Géants Encelade, Polybétès, Alcyonée, Porphyrion, les deux Aloades Éphialte et Otus, Eurytus, Clytius, Tityus, Pallas, Hippolytus, Agrius, Thaon et le redoutable Typhon qui, seul, donna plus de peine aux dieux que tous les autres. Après les avoir défaits, Jupiter les précipita jusqu'au fond du Tartare, ou bien, suivant d'autres poètes, il les enterra vivants, les uns dans un pays, les autres dans un autre. Encelade fut enseveli sous le mont Etna. C'est lui dont l'haleine embrasée, dit Virgile, exhale les feux que lance le volcan ; lorsqu'il essaie de se retourner, il fait trembler la Sicile, et une épaisse fumée obscurcit l'atmosphère. Polybétès fut enterré sous l'île de Lango, Otus sous l'île de Candie, et Typhon sous l'île d'Ischia.
Dans la fable, le nom de Jupiter précède celui de beaucoup d'autres dieux, même de rois : Jupiter-Ammon en Libye, Jupiter-Sérapis en Égypte, Jupiter-Bélus en Assyrie, Jupiter-Apis, roi d'Argos, Jupiter-Astérius, roi de Crète, etc.
Le plus ordinairement il est représenté sous la figure d'un homme majestueux, avec de la barbe, une abondante chevelure, assis sur un trône. De la main droite il tient la foudre qui peut être figurée de deux manières : soit par un tison flamboyant des deux bouts, soit par une gerbe de dards en forme de zigzag. De la main gauche il tient une Victoire, et à ses pieds se trouve un aigle aux ailes déployées qui enlève Ganymède. La partie supérieure du corps est nue, et la partie inférieure couverte.
Mais cette manière de le représenter n'était pas uniforme. L'imagination des artistes modifiait son image ou sa statue, suivant les circonstances et le lieu même où Jupiter était honoré. Les Crétois le représentaient sans oreilles, pour marquer son impartialité ; les Lacédémoniens, au contraire, lui en donnaient quatre, pour démontrer qu'il est en état d'entendre toutes les prières. À côté de Jupiter on voit souvent la Justice, les Grâces et les Heures.
La statue de Jupiter, par Phidias, était d'or et d'ivoire : le dieu paraissait assis sur un trône, ayant sur la tête une couronne d'olivier, tenant de la main gauche une Victoire aussi d'or et d'ivoire, ornée de bandelettes et couronnée. De la droite il tenait un sceptre sur le bout duquel reposait un aigle resplendissant de l'éclat de toutes sortes de métaux. Le trône du dieu était incrusté d'or et de pierreries : l'ivoire et l'ébène y faisaient par leur mélange une agréable variété. Aux quatre coins il y avait quatre Victoires qui semblaient se donner la main pour danser, et deux autres aux pieds de Jupiter. À l'endroit le plus élevé du trône, au-dessus de la tête du dieu, on avait placé d'un côté les Grâces, de l'autre les Heures, les unes et les autres comme filles de Jupiter.
Avec des déesses
Déesse | Enfant(s) |
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avec Cérès/Demeter | Proserpine/Perséphone |
avec Maïa | Mercure/Hermès |
avec Latone/Léto | Apollon, Diane/Artémis |
avec Eurynomé | les Grâces/Charites |
Avec des mortelles
Mortelle | Enfant(s) |
---|---|
avec Danaé | Persée |
avec Sémélé | Bacchus/Dionysos |
avec Alcmène (sous la forme de son mari Amphitryon) | Hercule/Héraclès |
avec Léda | Castor, Pollux, Hélène et Clytemnestre |
avec Io | Épaphos |
avec Europe | Minos |
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