Authenticité du tombeau
Suivant les récits d'Eusèbe de Césarée, hagiographe de l'empereur Constantin, et Socrate le Scolastique, écrivain du Ve siècle, l'endroit aurait déjà été considéré comme le lieu de la crucifixion et de sépulture de Jésus de Nazareth et tenu en vénération par la communauté chrétienne de Jérusalem[réf. nécessaire] avant les fouilles et la construction d'une église (la première datant de 335). La communauté se serait toujours rappelé du lieu, même lorsque le site fut recouvert par le temple d'Hadrien.
Eusèbe de Césarée insiste en particulier sur la découverte du tombeau : « Il est offert à tous ceux qui viennent pour en être les témoins visuels, une preuve claire et visible du miracle dont ce lieu a été la scène » (Vie de Constantin, Chapitre XXVIII).
L'archéologue Martin Biddle de l’Université d'Oxford a avancé une théorie selon laquelle l’expression « preuve claire et visible » pouvait être liée à un hypothétique graffiti « c'est le Tombeau du Christ », inscrit dans la roche par des pèlerins chrétiens avant la construction du temple romain. Des graffiti anciens semblables sont toujours visibles dans les catacombes de Rome ; ils indiquent notamment les tombeaux de saints particulièrement vénérés[réf. nécessaire].
Chapelle Sainte-Hélène
La chapelle Sainte-Hélène se trouve dans la partie inférieure de la basilique du Saint-Sépulcre. Elle appartient à l'Église apostolique arménienne et date du XIIe siècle.
Une chaire se trouve au sud-ouest de la chapelle qui est, selon la tradition, celle de sainte Hélène, lorsqu'elle vint en pèlerinage à Jérusalem pour le recouvrement de la Croix. La chapelle comporte deux absides, l'une dédiée à sainte Hélène, l'autre au bon larron. La chapelle est modestement décorée en souvenir des goûts simples de sainte Hélène.
Le chroniqueur Guillaume de Tyr (1130-1186) décrit la restauration de la basilique qui est intervenue au milieu du XIIe siècle. Les croisés ont procédé à des fouilles à l'orient de la basilique pour retrouver les traces du Golgotha, et ont découvert les vestiges de l'espace clos qui entourait le temple d'Hadrien. C'est ainsi qu'ils ont décidé de vouer ce lieu à sainte Hélène et d'en faire une chapelle. Le sol de la chapelle est recouvert de mosaïques.
D'autres fouilles ont eu lieu bien plus tard en 1972-1973 qui ont mis au jour deux murs bas du temple d'Hadrien, la représentation d'un bateau romain du IIe siècle, et un mur plus élevé du IVe siècle qui soutenait la basilique constantinienne.
Les autorités de l'Église apostolique arménienne ont récemment transformé cet espace en chapelle dédiée à saint Vartan, avec un accès au nord. Elle peut être visitée sur demande à partir de la chapelle Sainte-Hélène.
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En tout cas, il étudie les lettres grecques avec beaucoup de passion, s'attirant le surnom Græculus, « petit Grec »[12].
« Qui donc est celui-là, au loin, qui se distingue par ses rameaux d'olivier,
et portant des objets sacrés ? Je reconnais les cheveux et la barbe blanche
du roi romain qui fera de notre ville la première ville fondée sur des lois,
lui, envoyé de l'humble Cures et d'une pauvre terre dans un vaste empire[30]. »
Selon l’Histoire Auguste, Hadrien avait déjà consulté lors de son tribunat en Mésie un astrologue (mathematicus), qui avait confirmé la prédiction de son grand-oncle selon lequel il deviendrait empereur[23]. À la même époque que les sorts virgiliens, il interroge l'oracle du temple de Zeus à Antioche, qui lui prédit de même un avenir impérial[31].
On sait peu de choses de ses occupations jusqu'en 112, année durant laquelle il voyage en Grèce et notamment à Athènes : il accepte la citoyenneté athénienne et est enrôlé dans le dème de Besa[43]. Il est également élu archonte éponyme ; sa statue est érigée près du théâtre de Dionysos, portant une inscription honorifique en grec et un rappel en latin de sa carrière[20].
En 113, Hadrien est nommé légat dans le cadre de la guerre contre les Parthes grâce à l'influence de l'impératrice Plotine[44]. En 116, Trajan le fait légat en Syrie[45] ; deux ans plus tard, il est de nouveau consul, cette fois-ci à titre ordinaire[46]. Hadrien semble alors le mieux placé pour être adopté par l'empereur. Ses ennemis font alors circuler des rumeurs selon lesquelles il profiterait de sa position à la cour pour séduire les jeunes favoris de l'empereur[47].
Sa première décision est de retirer les armées des nouvelles provinces, Mésopotamie, Assyrie et Grande Arménie. Il retire également son gouvernement de Judée à Lusius Quietus, à qui Trajan avait témoigné sa faveur sur ses dernières années. Il se rend en Dacie que les Roxolans viennent d'envahir et au début de l'année 118, il les bat et fait de leur roi un allié.
Parallèlement, il efface la dette fiscale des Romains et va jusqu'à faire brûler les registres des impôts. Mais il s'agit en fait de s'attirer la sympathie de la population afin d'asseoir son pouvoir. Hadrien craint la concurrence des généraux qui ont conduit Trajan à la victoire pendant son règne. Ils sont englobés dans le complot « des quatre consulaires » et sommairement exécutés[50].
Quand Hadrien devient empereur, l'Empire romain se trouve à son apogée territoriale. Il s'étend de l'Écosse au Sahara, des Carpates à la Cyrénaïque, de la Mer Noire au Soudan. Hadrien, peu soucieux de gloire militaire, met fin à la politique d'expansion de son prédécesseur. Il renonce à l'Arménie, à la Mésopotamie et à l'Assyrie et fait la paix avec les Parthes. La nouvelle frontière orientale de l'Empire devient l'Euphrate, consolidé par le limes[51].
Hadrien s'attache à pacifier et à organiser l'Empire tout en consolidant les frontières — il est le premier empereur à organiser fixement le limes, et à appliquer une politique strictement défensive. Durant l'été 122, il visite la Bretagne. Les légions romaines avaient subi de lourdes défaites lors d'une révolte au début du règne d'Hadrien. L'empereur adopte une solution radicale. Il fait construire une muraille de défense, le mur d'Hadrien au nord de la Bretagne pour séparer les Romains des barbares. Celle-ci mesure 120 km de long et relie l'embouchure de la Tyne au Solway[51]. Elle est flanquée de 300 tours et protégée par dix-sept camps retranchés. En Germanie, les champs Décumates sont garantis aussi par un limes qui court de Mayence à Ratisbonne. Les ruines de ce gigantesque ouvrage s'appellent le Mur-du-Diable, Teufelmauer. Tout le long du Danube s'élèvent des forteresses et des retranchements[52]. Pour défendre l'Empire, le recrutement régional devient la règle pour les légions. Les troupes auxiliaires sont souvent recrutées parmi les barbares[53].
Hadrien souhaite réorganiser l'Empire. Pour cela, il sillonne pendant plus de 10 ans les provinces de l'Empire. Il se comporte en despote éclairé et gouverne de manière autoritaire. Il retire au Sénat le contrôle de l'Italie. Il accélère le processus d'intégration des provinces à l'Empire. Il intègre le statut de municipe romain aux cités. Les habitants des cités accèdent ainsi à la citoyenneté romaine. Les élites provinciales accèdent au Sénat et à l'ordre équestre[51]. Lors d'un voyage en Gaule, il visite Lyon, vers 121-122. Il y fait construire un nouvel aqueduc et restaure le théâtre et l'amphithéâtre. Il se rend ensuite à Nîmes qui bénéficie de la construction d'une basilique en l'honneur de l'impératrice Plotine qui l'avait aidé à accéder au trône.
En Égypte, il accorde aux Romains installés dans le pays le droit d'épouser des indigènes et fait venir des colons de Ptolémaïs, une autre cité grecque d'Égypte. Il fait construire une nouvelle route pour traverser le désert de l'Est, d'Antinooupolis à Béréniké [54]. Il entreprend la provincialisation de l'Italie en la divisant en quatre circonscriptions administratives confiées à des consulaires. Il réorganise l'exploitation des mines pour en augmenter les revenus.
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