http://fr.wikipedia.org/wiki/Moctezuma_II
Il est le fils de Axayacatl et le neveu de ses deux prédécesseurs, Tizoc et Ahuitzotl.
Hôte et prisonnier des espagnols
Moctezuma conduisit Cortés à son palais où les Espagnols vécurent comme ses invités pendant plusieurs mois.
Moctezuma continua à gouverner son empire et entreprit même la conquête de nouveaux territoires
au cours du séjour des Espagnols à Tenochtitlan.
À un certain moment au cours de cette période, Moctezuma est devenu de fait, prisonnier dans son propre palais.
La raison exacte expliquant pourquoi cela s'est produit n'est pas claire si on se réfère aux sources disponibles.
Remarquant l'avidité des nouveaux venus, la noblesse aztèque serait devenue de plus en plus mécontente
du séjour prolongé de l’armée espagnole à Tenochtitlan et admettait mal la passivité de leur souverain.
Moctezuma déclara alors à Cortés qu’il vaudrait mieux qu’ils partent.
Peu de temps après Cortés est parti combattre Pánfilo de Narváez et pendant son absence,
le Massacre du temple principal de Tenochtitlán a transformé la situation tendue entre les Espagnols et les Aztèques
en franche hostilité, et Moctezuma a été pris en otage par les Espagnols désireux d’assurer leur sécurité[34].
Certains savants modernes, tels que Matthew Restall[37], ajoutent davantage foi aux chroniques des peuples autochtones
qu’à celles des espagnols.
Ils ont conclu que les Espagnols avaient tué Moctezuma lorsque, son incapacité à pacifier le peuple aztèque l’a rendu inutile à leurs yeux.
Après la conquête, la fille de Moctezuma Techichpotzin,
considérée comme l'héritière de la richesse du roi
s’engagea à respecter les coutumes espagnoles
et on lui donna le nom d’"Isabel".
Elle fut mariée à différents conquistadors prétendant à l'héritage de l'empereur aztèque.
Descendants au Mexique et dans la noblesse espagnole
Il existe au Mexique et en Espagne plusieurs lignées familiales issues
des descendants du fils et des filles de Moctezuma II,
notamment Tlacahuepan Ihualicahuaca, ou Pedro Moctezuma
et Tecuichpo Ixcaxochitzin, ou Isabel Moctezuma.
Le fils de Moctezuma, connu sous le nom de «Don Pedro» reçut Tula en encomienda[38].
Le petit-fils de Moctezuma II et fils de Pedro, Ihuitemotzin, baptisé Diego Luis de Moctezuma ,
a été amené en Espagne par le roi Philippe II et il épousa Francisca de la Cueva de Valenzuela [39].
En 1627, Pedro Tesifón de Moctezuma, arrière-petit-fils de Moctezuma, a reçu le titre de premier comte de Moctezuma de Tultengo
et a fait alors partie intégrante de la noblesse espagnole.
Son titre de noblesse a ensuite été modifié et il est devenu "duc de Moctezuma de Tultengo".
En 1766, le détenteur du titre est devenu un Grand d'Espagne.
En 1865 (au cours du second Empire mexicain) le titre, qui était détenu
par Antonio María Moctezuma-Marcilla de Teruel y Navarro, 14ème comte de Moctezuma Tultengo,
a été élevé à celui de duc, devenant ainsi " celui de duc de Moctezuma de Tultengo ",
avec la mention "de Tultengo" ajoutée à nouveau en 1992 par Juan Carlos I.
Le nom de Moctezuma a été invoqué au cours de plusieurs rébellions indigènes comme symbole de la résistance contre l'espagnol.
Un exemple en est la rébellion de la secte du culte de la Vierge au Chiapas en 1721,
où les adeptes de la Vierge Marie se révoltèrent contre l'Espagne
après une apparition de la vierge qui annonçait que Moctezuma allait ressusciter
pour les aider contre l’occupant espagnol.
Au cours de la rébellion Quisteil des Mayas yucatèques leur chef Jacinto Canek
se serait désigné lui-même sous le nom de petit Montezuma[45].
L'empereur du Mexique est le personnage titre de plusieurs opéras du XVIIIe siècle,
dont certains sont intitulés Motezuma, par exemple celui d’ Antonio Vivaldi (1733),
de Josef Mysliveček (1771),
et certains possèdent d’autres noms, comme celui de Montezuma de Carl Heinrich Graun (1755)
et de Niccolò Antonio Zingarelli (1781).
Il est également le sujet de l'opéra Montezuma de Roger Sessions (1963), et le protagoniste de l'opéra moderne
http://www.lefigaro.fr/culture/2011/01/20/03004-20110120ARTFIG00681-moctezuma-regagne-au-mexique.php
Depuis près de cinq siècles, elle sommeillait au pays des Habsbourg,
dans les réserves du musée des arts populaires de Vienne.
Objet d'un vieux litige entre l'Autriche et le Mexique,
la couronne de plumes de Moctezuma, propriété des Habsbourg depuis 1524,
devrait regagner son pays d'origine,
où l'attendent impatiemment les descendants du peuple aztèque.
Composée de 400 plumes vertes de l'oiseau sacré Quetztal,
symbole de sagesse, de fertilité, de liberté et de paix, le penacho de Moctezuma ,
haut de près d'un mètre, fut offert par le souverain, neuvième tlahtoani («empereur» ),
à Hernando Cortés et ses conquistadors en 1519.
Le casque d'or qu'elle ornait fut fondu et la couronne offerte à Charles Quint (1500-1558),
roi d'Espagne et archiduc d'Autriche, à la tête du Saint Empire romain germanique,
pour finalement revenir à son successeur, Ferdinand II de Habsbourg.
Elle apparaît à l'inventaire du muséum d'histoire naturelle de Vienne pour la première fois en 1880,
avant d'aller rejoindre en 1928 les réserves de ce qui constitue aujourd'hui le musée des arts populaires (MVK),
une annexe du Kunsthistorisches Museum (KHM).
Lorsque ce chef-d'œuvre de l'art précolombien rejoindra le Musée national d'anthropologie
de Mexico (Museo Nacional de Antropologia),
lui-même bâti sur les ruines de la résidence de Moctezuma,
la légende affirme que le « Soleil indien » se lèvera
et la kopilli ketzalli («couronne précieuse», en aztèque) répandra
alors « la paix, l'harmonie et le respect dans le monde entier».
http://www.dailymotion.com/video/xas8k5_moctezuma-exhibition-at-the-british_news
Moctezuma - Exhibition at the British Museum
Moctezuma - Exhibition at the British Museum
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eduardo_Matos_Moctezuma
Eduardo Matos Moctezuma, né le 11 décembre 1940 à Mexico, est un des plus éminents archéologues mexicains[1],[2].
Eduardo Matos Moctezuma, né le 11 décembre 1940 à Mexico, est un des plus éminents archéologues;
Il a été sous-chef du département monuments préhispaniques de l'INAH, de 1967 à 1974[3].
Dans la même période, il a également été directeur de l'ENAH de 1971 à 1973[3] ainsi qu'assesseur de l'Institut national indigéniste et secrétaire de la société mexicaine d'anthropologie de 1971 à 1976[3].
Il a ensuite été président du conseil mexicain d'archéologie en 1977[3], puis, successivement, directeur du centre de recherches et d'études supérieures en anthropologie sociale de 1982 à 1986[3]
et directeur du musée national d'anthropologie de 1986 à 1987[3].
Pendant la période, de 1987 à 2000, où il a fondé puis dirigé le musée du Templo Mayor[3],
il a également participé à la « Comisión Dictaminadora » de l'institut de recherches anthropologiques de l'UNAM,
de 1990 à 1993[3].
Il coordonne depuis 1978 un des projets archéologiques les plus importants du XXe siècle :
les fouilles du Templo Mayor de Mexico-Tenochtitlan (Projet Templo Mayor)[3].
Il a initié en 1991 le Projet d'Archéologie Urbaine de la ville de Mexico qu'il dirige depuis[3].
Entre 1993 et 1994,
il a coordonné le « Projet Spécial » Teotihuacan, qui a permis de fouiller la Pyramide du Soleil
et de fonder le musée de la culture de Teotihuacan
et le centre d'études de Teotihuacan (ainsi que son programme de bourses)[3].
La pyramide du Soleil est l'édifice le plus grand de Teotihuacan et un des plus grand de Mésoamérique.
Elle est située sur la chaussée des morts, entre la pyramide de la Lune et la Ciudadela,
à côté de la grande montagne du Cerro Gordo.
La pyramide fait partie d'un vaste complexe situé au cœur de l'antique cité.
Architecture
La construction a débuté lors de la phase Tzacualli (1-150 après J.C.),
épisode durant lequel Teotihuacan commence à s'imposer
comme la ville majeure de Mésoamérique.
Elle mesure 63,5 m en hauteur.
Son cœur est fait d'adobe et elle était couverte de peintures sur stuc.
En 1971, de nouvelles fouilles et des études mettent en évidence une grotte sous la pyramide.
Dans cette grotte, quatre portes, disposées comme les pétales d'une fleur.
La grotte est accessible via un puits de 7 m de long se trouvant au pied de l'escalier monumental de la pyramide.
L'escalier monumental comporte 253 marches.
Il possède des paliers de repos entre les sections pour que l'ascension soit plus aisée.
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