Célibat clergé

http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_(empereur_romain)

L'œuvre législative

Afin de favoriser les chrétiens, il abroge les lois d'Auguste sur le célibat, impose le repos dominical, autorise l'affranchissement des esclaves par déclaration dans les églises (333), interdit (325) que l'on sépare les familles lors des ventes, autorise l'Église à recevoir des legs et accorde le droit aux plaideurs de choisir entre le tribunal civil et la médiation de l'évêque. De plus, il promulgue des lois contre la prostitution des servantes d'auberges, contre les enlèvements, et sur l'humanisation des prisons (326). Enfin de nombreuses lois sont créées afin de lutter contre les relations extra-maritales, là encore pour renforcer le poids du mariage et des cérémonies religieuses chrétiennes autour de ce sacrement. Ainsi, en 329, une loi punit l'adultère d'une femme avec son esclave ; en 331, une autre restreint le droit au divorce. En 336, une loi pénalise les naissances illégitimes.

Les réformes économiques

Article détaillé : Monnaie romaine.
Solidus de Constantin, Ticinum (actuelle Pavie), 313, Cabinet des médailles (Beistegui 233)

Constantin institue une nouvelle monnaie d'or, le solidus L'empereur païen converti

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9libat

La première prescription connue en la matière est un canon du Concile d'Elvire, tenu en Espagne, vers 306 : « Les évêques, prêtres, diacres et autres personnes occupant un ministère doivent s'abstenir totalement de rapports sexuels avec leur femme et de procréer des enfants. Quiconque désobéirait serait exclu de sa position. »[7]. Cette directive est étendue lorsque le premier concile œcuménique, le concile de Nicée, en 325, prescrit dans son 3e canon : « Le grand concile a défendu absolument aux évêques, aux prêtres et aux diacres, et en un mot à tous les membres du clergé, d'avoir avec eux une soeur-compagne, à moins que ce ne fût une mère, une soeur, une tante, ou enfin les seules personnes qui échappent à tout soupçon. »[8].

Le célibat ecclésiastique a ensuite connu une évolution différente dans les églises d'Orient et d'Occident : « Le célibat ecclésiastique qui, du Ier au IVe siècle, avait été en honneur sans être obligatoire, tomba du IVe au XIIe siècle sous le coup de lois très précises et beaucoup plus rigoureuses en Occident qu’en Orient : tout l’Occident reste en effet très ferme à proclamer que les évêques, prêtres et diacres mariés doivent s’abstenir de tous rapports conjugaux. Le mariage est interdit aux Clercs déjà engagés dans les ordres »[9].

Ainsi le célibat des prêtres est une décision d'ordre disciplinaire influencée par le néoplatonisme et le stoïcisme, propre au catholicisme de rite latin, et non doctrinale. Au contraire, dans les églises catholiques orientales, des hommes mariés peuvent être ordonnés prêtres.

 

 

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