Législateur Dracon

 

Dracon (en grec ancien Δράκων / Drákôn) est un législateur athénien du VIIe siècle av. J.-C., appartenant à la classe des Eupatrides (les « bien nés »).

Œuvre politique

Il rédige ses lois en -621[1], sous l'archontat d'Aristaichmos[2]. Ce sont les premières lois ( θεσμόι / thesmoi)[3] écrites de la cité[4]. Pour que personne ne les ignore, elles sont affichées sur des panneaux de bois (άξονες), conservés presque deux siècles, et sur des stèles de forme de bétyles (κύρϐεις)[réf. nécessaire]. Elles apportent au moins deux innovations :

  • le droit est désormais écrit, et donc connaissable par tous ceux qui ont appris à lire, au lieu d’être oral, et connu et interprété par quelques uns [4];
  • la loi sur l'homicide fait la distinction entre le meurtre, volontaire, et l’homicide, involontaire[5].

Ce corpus de lois se distinguait par sa sévérité: le moindre vol était puni de mort[6].

L'orateur Démadès, au VIIe siècle av. J.-C., remarque ensuite que ces lois paraissaient écrites avec du sang, et non de l'encre[6].

Seuls quelques crimes n'étaient pas passibles de mort[réf. nécessaire]. Par exemple, la tentative de modifier ses lois était punie seulement par la privation des droits civiques[réf. nécessaire]. La sévérité de ses mesures donna naissance à l'adjectif « draconien » que l'on peut retrouver dans des expressions comme des « punitions draconiennes », des « lois draconiennes » et plus généralement des « mesures draconiennes ».

On trouve 11 de ces lois dans un ouvrage publié à Lyon en 1588, sous le titre de Jurisprudentia vetus Draconis, Pardulpho Prateio collectoreac interprète, 1559[réf. nécessaire].

Ce qu'en dit Plutarque[6] suggère que les lois de Dracon concernaient ce que nous appellerions du "droit privé".

Un doute subsiste cependant sur le contenu des lois de Dracon. Ceci à cause des paragraphes 4.2 et 4.3 de la Constitution des Athéniens, qui affirme que Dracon aurait écrit aussi des lois réglant la forme du régime politique. Ce passage est généralement considéré comme faux[7],[8]. En effet, son contenu peut avoir de quoi surprendre: Dracon aurait par exemple institué un conseil de 401 bouleutes tirés au sort. D'une manière générale, certains supposent que ces paragraphes reflètent la volonté de certains oligarques de la fin du Ve siècle av. J.-C., ou du IVe siècle av. J.-C., de construire une image de Dracon correspondant à leur propres objectifs politiques, et ainsi de légitimer leur action comme étant un retour à « la constitution des Anciens ». Un problème homologue se pose quant aux réformes de Solon. Pour critiquer l'existence de ce conseil de 401 bouleutes tirés au sort, on peut aussi avancer un argument tiré d'Aristote[9], selon lequel:

« Dracon a laissé aussi des lois, mais il a adapté sa législation à une constitution déjà existante »

Les lois de Dracon furent abandonnées lorsque Solon rédigea les siennes, en -594, sauf celle sur le meurtre, qui fut utilisée jusqu'à l'époque de Démosthène[10].

 

Solon (en grec ancien Σόλων), né à Athènes vers 640 av. J.-C. et mort sur l'île de Chypre vers 558 av. J.-C., est un homme d'État, législateur et poète athénien.

 

Biographie

 Souvent considéré comme ayant instauré la démocratie, il fait partie des Sept Sages de la Grèce. Il naît à Athènes dans une famille eupatride. Il se rend populaire lors d’une guerre contre la cité voisine de Mégare, gagnée sur ses conseils. Il joue ensuite un rôle politique important, étant à l'origine d'une série de réformes accroissant considérablement le rôle de la classe populaire dans la politique athénienne.

Voyages

Après avoir fait ces réformes, Solon quitte Athènes. Selon les écrivains grecs postérieurs, il voyage dix ans à Chypre, où il vit à la cour du roi de l'endroit, Philocyre, en Égypte, en Lydie.

Âgé de plus de quatre-vingts ans, il revient à Athènes vers (non vérifiable) 560 avant J.-C. Solon s'opposa à Pisistrate, qu’Aristote décrit comme « très favorable au peuple » [38], lors de sa prise de pouvoir [39]. Lorsque Pisistrate instaure une tyrannie à Athènes, Solon aurait quitté à nouveau sa cité, parcourt la Méditerranée et l'Asie, revient lors de la deuxième tyrannie de Pisistrate, retrouve son exil chez Philocyre et meurt peu après son retour.

 

Les Sept sages de Grèce (οἱ ἑπτά σοφοί, vers 620-550 av. J.-C.) était le titre donné par la tradition grecque à sept anciens hommes politiques, législateurs ou philosophes présocratiques. Ils étaient sept, comme les Sept merveilles du monde ou les Sept contre Thèbes. Ils étaient tous philodoriens. La liste date de 586 av. J.-C.

Les Sept sages étaient connus pour leur sagesse pratique et leurs proverbes et maximes mémorables. La tradition veut qu'ils se soient réunis à Delphes pour offrir leurs devises au dieu Apollon (voir Oracle de Delphes pour cette tradition). C'est Platon qui fournit la liste la plus ancienne des Sept sages, mais les listes et les attributions des sentences varient et, selon des documents de Démétrios de Phalère, la tradition serait bien plus ancienne.

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A8bes_(Gr%C3%A8ce)

Thèbes (en grec ancien Θῆϐαι / Thễbai, au pluriel, en grec moderne Θήβα / Thíva) est une ville grecque de Béotie, siège d'un dème.

Elle fut dans l'antiquité l'une des principales cités de Grèce, et était liée à de très nombreux mythes antiques.

 

La ville fut fondée à l'âge du Bronze et a livré des vestiges de l'époque mycénienne.

Les périodes archaïque et classique furent marquées par une rivalité avec Athènes.

Des succès militaires (dont la Bataille de Leuctres en -371) lui donnèrent provisoirement l'hégémonie au cours du IVème siècle. Battue à Chéronée avec Athènes par Philippe II, elle se révolta en -335 à la mort de ce dernier et fut alors détruite de fond en comble par Alexandre.

Elle fut reconstruite en -316 par Cassandre.

 

Découverte au Caire de vestiges vieux de 3.500 ans

Des archéologues égyptiens et américains de l’Université Yale, ont découvert dans le désert égyptien un site datant d’environ 1650 à 1550 avant J-C, qui se trouvait sur la route commerçante reliant la Vallée du Nîl de l’Egypte antique au Darfour à déclaré Zahi Hawass, secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités égyptiennes.

Zahi Hawass a ajouté que des preuves archéologiques sur le site ont indiqué que ses habitants faisaient partie d’un centre administratif . Une ancienne boulangerie comprenant deux fours ont été mis à jour ainsi qu’un tour de potier utilisé pour fabriquer des moules de céramique destinés à la cuisson du pain.  Les restes des débris à l’extérieur de la boulangerie suggèrent que l’on avait produit un surplus de nourriture qui aurait éventuellement même pu servir à nourrir une armée.

Boulangerie découverte lors des fouilles (Photo: courtesy of expedition)

 Ces bâtiments se composait de chambres et de salles semblables aux bâtiments administratifs qui se trouvaient auparavant dans plusieurs sites de la vallée du Nil, a ajouté le Dr John Coleman Darnell, chef de la mission de Yale. Ces sites pourraient avoir été utilisé comme poste d’observation dans la colonie égyptienne.

Ces fouilles ont été découvertes dans la région d’Umm Mawagir à Kharga Oasis, dans le cadre d’une enquête sur la route du désert de Thèbes. Ce projet vise à étudier et cartographier les routes dans l’Ouest de l’ancienne Egypte.

 

Thèbes (aujourd'hui Louxor) est le nom grec (Thebai) de la ville d'Égypte antique Ouaset (« Le sceptre » ou « La Puissante »), appartenant au quatrième nome de Haute-Égypte.

 

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Nucléus à pointe de la vallée de Thèbes - Muséum de Toulouse

Le site de Thèbes est peuplé, au moins, depuis le Paléolithique moyen.

Thèbes l'égyptienne

On y adorait principalement trois dieux, Amon « Le caché », Mout « La mère » et Khonsou « Le voyageur », regroupés dans la triade thébaine. Un autre dieu y avait son temple : Montou, divinité guerrière également adorée non loin de Thèbes.

Il est probable que Montou était à l'origine la divinité principale de la région thébaine, car outre son sanctuaire de Karnak, on lui dédia des temples à Hermonthis, à Tôd, et à Médamoud,

cités à la périphérie de Thèbes, qui formaient le Palladium de Thèbes décrit par les auteurs gréco-romains qui visiteront la région :

une enceinte divine et magique dont les temples du dieu guerrier hiéracocéphale sont autant de forteresses

qui protègent la cité d'Amon contre toute agression du mal.

Vue aérienne du palais d'Amenhotep III à Malqata sur la rive ouest de Thèbes

Les noms mêmes des Montouhotep, pharaons de la XIe dynastie, inaugurant le Moyen Empire, semblent confirmer cette hypothèse. Avec les Sésostris et les Amenemhat de la dynastie suivante, le culte d'Amon éclipse peu à peu celui de Montou. Le culte de cette antique divinité retrouvera un second développement lors de la Basse époque et de la domination grecque puis romaine : les temples sont alors reconstruits et le culte de l'hypostase divine du dieu sous la forme du taureau Boukhis devint, tout comme celui d'Apis, l'élément central de la liturgie thébaine.

Thèbes prend un essor extraordinaire au Nouvel Empire, en tant que résidence du dieu dynastique Amon-Rê. La ville devient alors l'« Héliopolis du Sud », toute consacrée au culte du dieu dynastique, étroitement associé à l'idéologie royale. Son territoire devient également le siège de la nécropole royale, avec le creusement dans la montagne thébaine de dizaines d'hypogées royaux.

 

La cité ne s'en releva jamais réellement, même si elle fut restaurée par les pharaons des dernières dynasties.

Alexandre le Grand participa également à l'œuvre réparatrice, puis à sa suite les Ptolémées.

Pendant les règnes de Ptolémée IV et V, Thèbes fut à nouveau le centre de séditions qui coupèrent la Thébaïde de l'empire lagide.

Enfin, à l'époque romaine, les temples sont peu à peu abandonnés.

Une garnison s'établit à Louxor dont le temple est finalement transformé en forteresse, pendant la Tétrarchie.

Plusieurs églises s'y installent après la conversion de l'Empire romain au christianisme et, avec l'arrivée des musulmans, une mosquée y est construite, tant et si bien que le temple de Louxor reste l'un des lieux de culte et de prière les plus anciens au monde.

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_de_Louxor

 

Galerie de photos

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 http://fr.wikipedia.org/wiki/Min_(dieu)

Dans la mythologie égyptienne,

Min est un dieu ithyphallique du neuvième nome de Haute-Égypte qui portait le nom de Minou (le foudre de Min).

Divinité de la fertilité et de la reproduction. Il est « le taureau de sa mère », la déesse ciel qu'il féconde chaque soir pour donner naissance au soleil. D'autre traditions font de lui le protecteur des pistes du désert arabique, ou le géniteur qui fertilise la terre pour permettre la moisson.

Il est représenté sous les traits d'un homme momiforme debout le phallus en érection, coiffé de deux hautes plumes et tenant un fléau dans sa main droite levée.

Il finit par être absorbé par Amon pour devenir Amon-Min, puis par Horus devenant Min-Horus capable de faire taire Seth.

Dieu tutélaire de la ville de Coptos, on trouve également des centres de son culte dans les villes de Akhmîm, de Qift et de Louxor.

Min
Divinité égyptienne
Image illustrative de l'article Min (dieu)

 

Dans la mythologie grecque, Priape (en grec ancien Πρίαπος / Príapos) est un dieu de la fertilité, c'est un dieu ithyphallique,

protecteur des jardins et des troupeaux.

Son équivalent dans la mythologie romaine se nomme en réalité Mutinus Mutunus, bien qu'il soit souvent cité sous le nom Priape.

On reconnaît Priape par son gigantesque pénis constamment en érection.

Cette particularité a donné son nom au terme médical priapisme.

Fresque de Priape à Pompéi

Dans la mythologie grecque, Priape (en grec ancien Πρίαπος / Príapos) est un dieu de la fertilité, c'est un

Mythe

Il naît à Lampsaque, sur l'Hellespont, en Asie Mineure. Il est le fils de Dionysos et d'Aphrodite (certaines traditions lui donnent plutôt Hermès ou Adonis, voire Zeus pour père). D'autres auteurs, le vieillissant de plusieurs générations, voient en lui un Titan auquel Héra aurait confié le soin d'enseigner le maniement des armes à Arès[réf. nécessaire]. Il est généralement représenté de façon grotesque, pourvu d'un énorme phallus en érection perpétuelle.

 

 

Commentaires personnels :

En Grèce, aujourd'hui, Thèbes est aussi une ville grecque !! Ta Tempi !!

Ils donnaient le nom de leurs villes à d'autres régions aussi !

Suite !!

 

 

 


 

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