Guerre aux Galates en Babylonie !BÂTON DE BACCHANTE ! MISE EN VENTE DU DROIT AU PONTIFICAT ! L'ESCLAVAGE !! MULTITUDE DE NATIONS POUR COMBATTRE !!

 

2ème Livre des Machabées

Deuxième partie

Judas Machabée

8:1

Cependant Judas Machabée et ses compagnons, s'introduisant secrètement dans les villages, convoquèrent auprès d'eux leurs parents, et s'adjoignant à ceux qui étaient restés fidèles au judaïsme, ils rassemblèrent (ainsi une troupe) d'environ six mille hommes.

Il suppliaient Adonaï de regarder (son) peuple que tout le monde foulait aux pieds,

d'avoir aussi pitié de (son) TEMPLE PROFANE PAR LES IMPIES,

d'avoir compassion de la ville dévastée sur le point d'être rasée,

et D'éCOUTER LA VOIX DU SANG QUI CRIAIT VERS LUI, DE SE SOUVENIR DU MEURTRE CRIMINEL DES PETITS ENFANTS INNOCENTS

ET DES BLASPHEMES proférés CONTRE SON NOM, ET DE MONTRER SA HAINE CONTRE LES MéCHANTS.

Une fois à la tête d'une troupe orgarnisée, Machabée se lança irrésistible contre les nations,

car la COLèRE De Adonaï S'ETAIT CHANGéE EN MISéRICORDE. Tombant à l'improviste sur les villes et les villages, IL LES BRÛLAIT; OCCUPANT LES POSITIONS QU'iL POUVAIT SURPRENDRE, IL METTAIT EN FUITE DE NOMBREUX ENNEMIS.

C'EST SURTOUT DE LA NUIT QU'IL PROFITAIT POUR EXéCUTER CES SORTES D'EXPéDITIONS.

LE BRUIT DE SA VALEUR SE RéPANDIT EN TOUS LIEUX.

Philippe ne fut pas longtemps à voir quels progrès faisait cet homme, et les succès de plus en plus fréquents qu'il remportait; il écrivit donc à Ptolémée, gourverneur militaire de la Coelé-Syrie et de la Phénicie, de soutenir les affaires du roi.

Ptolémée, s'étant mis à l'oeuvre sans tarder, délégua Nicanor, fils de Patrocle, un des principaux amis (du roi) ,

à la tête d'au moins vingt mille hommes de diverses nations,

  pour qu'il exterminât toute la population de la Judée;

il lui adjoignit Gorgias, général fort expérimenté dans la direction de la guerre.

Nicanor comptait parfaire par (la vente) des captifs pris en Judée le tribut de deux mille talents (dû) par le roi aux Romains.

Il s'empressa d'envoyer aux villes maritimes l'invitation à venir acheter des esclaves juifs,

promettant de leur en donner quatre-vingt-dix pour un talent :

il ne s'attendait pas au châtiment du Tout-Puissant qui allait l'atteindre.

Dès que Judas eut appris l'approche de Nicanor, il informa ses compagnons de la présence de l'armée. Alors les uns, au courage chancelant et manquant de foi en la justice de Elohim, prirent la fuite et passèrent en d'autres lieux; les autres vendirent tout ce qui (leur) restait et, en même temps,

ils priaient Adonaï de délivrer ceux que l'impie Nicanor avait vendus avant même que la bataille ne fût engagée :

sinon à cause d'eux, du moins en considération des alliances accordées à leurs pères, et parce que Son Nom magnifique et auguste avait été nommé sur eux.

Machabée, ayant réuni ceux  qui étaient restés autour de lui, au nombre de six mille hommes, les exhorta à ne pas craindre les ennemis

ET A NE PAS SE TROUBLER DEVANT LA MULTITUDE DES NATIONS QUI MARCHAIENT INJUSTEMENT CONTRE EUX,

MAIS A COMBATTRE VAILLAMMENT, AYANT DEVANT LES YEUX LEURS FORFAITS, impies et inslolents, CONTRE LE LIEU SAINT,

les mauvais traitements infligés à la ville ravagée, ainsi QUE LA RUINE DES INSTITUTIONS DES ANCÊTRES:

"Eux, dit-il, SE CONFIENT DANS LEURS ARMES ET LEUR HARDIESSE;

NOUS, C'EST EN EL SHADDAÏ QUI PEUT D'UN SIGNE RENVERSER NOS AGRESSEURS ET L'UNIVERS TOUT ENTIER

QUE NOUS METTONS NOTRE CONFIANCE".

Il énuméra aussi devant eux LES SECOURS ACCORDES AUX ANCÊTRES; et comment, sous Sennachérib, les cent quatre-vingt mille hommes avaient péri; et comment, dans LA BATAILLE LIVREE AUX GALATES EN BABYLONIE, (les Juifs) qui prenaient part à l'action étant en tout huit muille, avec quatre mille Macédoniens, et ceux-ci étant vivement pressés, les huit mille avaient détruit cent vingt mille ennemis,

grâce à l'aide qui leur ETAIT VENUE DU CIEL, et AVAIENT REMPORTE UN GRAND AVANTAGE.

 Après les avoir ainsi remplis de courage et disposés à mourir pour les lois et pour la patrie, il divisa son armée en quatre corps.

A la tête de chaque corps, il mit ses frères Simon, Joseph et Jonathas, leur donnant à chacun quinze cents hommes.

En outre, il ordonna à Eléazar de faire la lecture DU LIVRE SAINT;

puis, ayant donné pour mot d'ordre : SECOURS DE ELOHIM! (Judas) prit le commandement du premier corps

et attaqua Nicanor. LE TOUT-PUISSANT LEUR ETANT VENU EN AIDE,

ILS TUèRENT PLUS DE NEUF MILLE ENNEMIS, BLESSèRENT ET RéDUISIRENT A L'IMPUISSANCE

LA PLUS GRANDE PARTIE DES SOLDATS DE NICANOR ET LES MIRENT TOUS EN FUITE.

ILS PRIRENT AUSSI L'ARGENT  DE CEUX QUI ETAIENT VENUS POUR LES ACHETER.

Ayant poursuivi assez loin (les fuyards), ils revinrent sur leurs pas, arrêtés par le temps car c'était la VEILLE DU SABBAT;

C'EST POURQUOI ILS NE CONTINUèRENT PAS L'EFFORT DE LA POURSUITE.

Ayant ramassé les armes des ennemis et recueilli leurs dépouilles, ils célébrèrent le sabbat, multipliant les bénédictions

et louant Adonaï qui (les) avait délivrés pour ce jour, où il avait fixé de commencer à leur faire Miséricorde.

Après le sabbat, ils distribuèrent une part du butin à ceux qui avaient souffert de la persécution, aux veuves et aux orphelins; eux-mêmes et leurs enfants se partagèrent le reste.

Cela fait, en une supplication commune, ils prièrent Adonaï Miséricordieux de se réconcilier entièrement avec

Ses serviteurs.

Ils tuèrent aussi plus de vingt mille hommes des troupes qui combattaient

sous les ordres de Timothée et de BACCHIDE, et s'emparèrent vaillamment de hautes forteresses.

Ils divisèrent leur immense butin, en faisant deux parts égales, l'une pour eux-mêmes, l'autre pour les persécutés, les orphelins et les veuves, ainsi que pour les vieillards.

Ils recueillirent les armes des ennemis et les déposèrent toutes avec soin en des lieux propices, et transportèrent à Jérusalem le reste du butin.

Ils mirent à mort Phylarque, qui accompagnait Timothée; c'était un homme très pervers, qui avait fait beaucoup de mal aux Juifs. Pendant qu'ils fêtaient leur victoire dans leur capitale, Callisthène (et quelques autres), qui avaient livré aux flammes les saintes portes (du temple, s'étant réfugiés dans une petite maison, il les y brûlèrent : ces hommes reçurent ainsi le juste salaire de leur impiété).

Le triple scélérat Nicanor, qui avait fait venir les mille marchands pour leur vendre les Juifs, humilié, grâce au secours d'Adonaï,

par ceux qu'il croyait plus faibles que lui, se dépouilla de ses insignes et, prenant à travers champs comme un esclave fugitif,

sans escorte, il rentra seul à Antioche, au désespoir d'avoir perdu son armée.

Et lui qui s'était chargé de parfaire le tribut dû aux Romains avec (le prix) des captifs de Jérusalem,

  il publiait maintenant que les Juifs avaient un DEFENSEUR

ET QU'AINSI ILS ETAIENT INVULNERABLES, PARCE QU'ILS OBEISSAIENT AUX LOIS QU'IL LEUR AVAIT PRESCRITES.

Mort d'Antiochus Epiphane 9:1

 Vers ce temps-là, Antiochus était retourné en désordre des contrées de la Perse.

Car, étant entré dans la (ville) nommée Persépolis, il avait tenter de piller le temple et de tenir la cité; sur quoi, la multitude soulevée eut recours à la force des armes, et il arriva qu'Antiochus, mis en fuite par les habitants du pays, fit une retraite honteuse. comme il était dans la région d'Ecbatane, il apprit ce qui était arrivé à Nicanor et à l'armée de Timothée.

Transporté de fureur, il pensait à venger sur les Juifs l'injure de ceux qui l'avaient forcé de fuir; il commanda donc au conducteur de pousser son char sans s'arrêter, pour hâter le voyage, tandis que le jugement du ciel le pressait, car il avait dit dans son orgueil : "Aussitôt arrivé à Jérusalem, je ferai de cette ville le cimetière des Juifs".

Mais Adonaï, Elohim d'Israël, qui voit toutes choses, le frappa d'un coup incurable et invisible.

A peine EUT-IL PROFERE CETTE PAROLE

QU'IL FUT SAISI PAR UNE IRREMEDIABLE DOULEUR D'ENTRAILLES,

AVEC DE CRUELLES TORTURES INTERIEURES.

C'ETAIT JUSTICE, puisqu'il AVAIT TORTURE LES ENTRAILLES DES AUTRES

PAR DES TOURMENTS NOMBREUX ET INOUÏS.

Mais il ne rabattait rien de son arrrogance; toujours rempli d'orgueil, il exhalait  contre les Juifs le feu de sa colère et ordonnait de presser la marche,

QUAND SOUDAIN il tomba du char qui roulait avec fracas,

ET SA CHUTE FUT SI VIOLENTE QUE TOUS LES MEMBRES DE SON CORPS EN FURENT MEURTRIS.

LUI QUI AUX FLOTS DE LA MER DANS SA JACTANCE SURHUMAINE;

LUI QUI S'IMAGINAIT  PESER DANS LA BALANCE LES SOMMETS DES MONTAGNES,

IL FUT JETE A TERRE ET SE FAISAIT PORTER DANS UNE LITIERE,

RENDANT MANIFESTE AUX YEUX DE TOUS LA PUISSANCE DE YAHWEH ELOHIM.

CAR LE CORPS DE L'IMPIE PULLULAIT DE VERS;

LUI VIVANT, SES CHAIRS SE DETACHAIENT (par lambeaux) AVEC D'ATROCES DOULEURS,

ET L'ODEUR DE POURRITURE QU'IL EXHALAIT INCOMMODAIT TOUTE L'ARMEE;

ET CELUI QUI, L'INSTANT D'AVANT, PENSAIT TOUCHER AUX ASTRES DU CIEL,

PERSONNE MAINTENANT NE POUVAIT LE PORTER, TELLEMENT LA PUANTEUR RENDAIT LE FARDEAU INTOLERABLE.

Alors, profondément blessé, il commença à revenir de ce grand orgueil vers la science du réel, SOUS LE FOUET DIVIN QUI ACCROISSAIT A CHAQUE MOMENT SES DOULEURS; et COMME LUI-MÊME NE POUVAIT SUPPORTER SON INFECTION, IL DIT :

"IL EST JUSTE DE SE SOUMETTRE A YAHWEH ELOHIM et, QUAND ON EST MORTEL, DE NE PAS S'EGALER A LA DIVINITE".

Mais cet infâme PRIAIT LE MAÎTRE  QUI NE DEVAIT PLUS AVOIR PITIE DE LUI, PROMETTANT DE DECLARER LIBRE LA VILLE SAINTE, VERS LAQUELLE IL SE HÂTAIT POUR LA RASER ET LA TRANSFORMER EN CIMETIERE;

de rendre semblables AUX ATHENIENS TOUS LES JUIFS, 

QU'IL AVAIT DECIDE DE PRIVER DE LA SEPULTURE ET DE JETER EN PÂTURE, EUX ET LEURS ENFANTS,

AUX OISEAUX DE PROIE ET AUX BÊTES FEROCES;

D'ORNER DES PLUS BELLES OFFRANDES LE TEMPLE SAINT QU'IL AVAIT JADIS DEPOUILLE :

DE LUI RENDRE EN SURABONDANCE TOUS (SES) USTENSILES SACRES

ET DE SUBVENIR DE SES PROPRES REVENUS AUX FRAIS DES SACRIFICES;

et en outre de devenir (LUI-MÊME) JUIF, et de parcourir tous les lieux habités en (y) proclamant LA PUISSANCE DE ELOHIM.

Mais comme ses souffrances ne se calmaient pas, car le juste jugement de Elohim l'avait frappé, perdant tout espoir,

il écrivit aux Juifs la lettre ci-dessous transcrite, ayant la forme d'une supplication et conçue en ces termes :

 "Aux honorables Juifs, aux citoyens, le roi et général Antiochus : Salut, santé et prospérité !

Si vous vous portez bien ainsi que vos enfants, si vos affaires vont selon vos désirs, j'en exprime à Dieu les plus grandes actions de grâces,

mettant mon espoir dans le ciel.

Pour moi, je suis étendu sur un lit, sans force, me rappelant avec émotion les marques d'honneur et de bienveillance que j'ai reçues de vous.

"A mon retour des contrées de la Perse, étant tombé dans une maladie cruelle, j'ai jugé nécessaire de m'occuper de la sécurité de tous.

Ce n'est pas que je sois découragé; j'ai au contraire une grande espérance de réchapper de cette maladie.

Mais considérant que mon père, quand il porta ses armes dans les hautes provinces, désigna son futur successeur, afin que , en cas d'un malheur extraordinaire ou de nouvelles fâcheuses, les gens du pays, sachant à qui les affaires étaient remises, ne fussent pas troublés;

songeant en outre que les monarques limitrophes et des princes voisins de mon royaume épient les occasions et attendent le dénouement,

je proclame roi mon fils Antiochus, que, plus d'une fois, lorsque j'ai parcouru mes provinces supérieures, j''ai confié  à la plupart d'entre vous, et je (vous) le recommande, et je lui écris la lettre transcrite ci-dessous.

Je vous demande donc et vous prie de garder chacun, au souvenir de mes bienfatis tant généraux que particuliers,  la bienveillance que vous avez pour moi et pour mon fils.

Car je suis persuadé que, se conformant avec douceur et humanité à ma volonté, il restera en bons termes avec vous".

AINSI CE MEURTRIER, ce BLASPHEMATEUR en proie à d'horribles souffrances, semblables à celles qu'il avait infligées aux autres, mourut sur la terre étrangère, dans les montagnes frappé du destin le plus lamentable.

Philippe, son compagnon d'enfance, accompagnait (son) corps; mais, craignant son fils Antiochus, il se retira en Egypte, auprès de Ptolémée Philométor.

 Purification du Temple 10 : 1

Cependant Machabée et ses compagnons reprirent, sous la direction de Adonaï, le TEMPLE ET LA VILLE.

ILS SUPPRIMERENT LES AUTELS QUE LES ETRANGERS AVAIENT DRESSES SUR LA PLACE PUBLIQUE,

AINSI QUE LES ENCEINTES SACREES.

PUIS, APRES AVOIR PURIFIE LE SANCTUARIE, ILS ELEVERENT UN AUTRE AUTEL ET, AYANT TIRE DU FEU DES CAILLOUX, ILS PRIRENT DE CE FEU et, APRES UN INTERVALLE DE DEUX ANS, ILS OFFRIRENT DES SACRIFICES ET ETABLIRENT LES OBLATIONS D'ENCENS, LES LAMPES ET LES PAINS DE PROPOSITION.

CELA FAIT, PROSTERNES PAR TERRE, ILS PRIERENT ADONAÏ DE NE PLUS LES FAIRE TOMBER EN DE TELS MAUX,

MAIS, S'ILS PéCHAIENT ENCORE, DE LES CORRIGER AVEC INDULGENCE

ET DE NE PAS LES LIVRER A DES NATIONS IMPIES ET BARBARES.

AU JOUR MÊME Où LE TEMPLE AVAIT ETE PROFANE PAR LES ETRANGERS, CE MEME JOUR, EUT LIEU LA PURIFICATION,

LE VINGT-CINQUIèME JOUR DU MOIS DE CASLEU.

Et tout en joie, ils firent (pendant) huit jours (une fête) à la manière (de celle) des Tentes, se souvenant que peu de temps auparavant, pendant la fête des Tentes, ils avaient gîté dans les montagnes et dans des cavernes à la manière des bêtes sauvages.

C'est pourquoi, portant des THYRSES, DES RAMEAUX DE BEAUX ARBRES ET DES PALMES EN MAIN,

ILS CHANTERENT DES HYMNES A LA GLOIRE DE CELUI QUI AVAIT SI BIEN MENAGé LA PURIFICATION DE SON (SAINT) LIEU.

ET ILS PRESCRIVIRENT PAR UN éDIT PUBLIC ET UN DéCRET

QUE TOUTE LA NATION JUIVE SOLENNISERAIT CHAQUE ANNEE CES MÊMES JOURS.

(Dans la mythologie grecque, puis romaine, le thyrse (en latin thyrsus, du grec ancien θύρσος / thýrsos) est un grand bâton évoquant un sceptre.

Probablement en bois de cornouiller, il est orné de feuilles de lierre et surmonté d'une pomme de pin.

Dans certaines variantes, le lierre est remplacé par de la vigne, et la pomme de pin par une grenade.

C'est l'attribut majeur de Dionysos, parfois repris pour Bacchus.

Satyre et ménade portant le thyrse, canthare (vase) attique à figures rouges, v. 460 av. J.-C., Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France (De Ridder 849)

Dans la mythologie grecque, puis romaine, (en latin thyrsus, du grec ancien θύρσος / thýrsos) est un grand bâton évoquant un sceptre.)

Judas massacre les Iduméens 10: 9

Telle fut l'histoire du trépas d'Antiochus, surnommé Epiphane. Nous allons exposer maintenant ce qui concerne Antiochus Eupator, fils de cet impie, en relatant brièvement les maux causés par les guerres.

A son avènement au trône, il mit à la tête des affaires  un certain lysias, (nomm) aussi chef militaire suprême de Coelé-Syrie et de Phénicie.

Car Ptolémée, surnommé Macron, avait été le premier à observer la justice envers les Juifs à cause des injustices qu'ils avaient subies, et il s'était efforcé de les gouverner pacifiquement. Ce pour quoi, il fut accusé par des amis (du roi) devant Eupator; et comme en toute occasion, il s'entendait appeler traître pour avoir abandonné Chypre, que lui avait confiée Philométor, et pour s'être rallié a Antiochus Epiphane, n'estimant pas honorable un pouvoir sans bonheur,

il abandonna la vie en prenant du poison.

Or Gorgias, devenu militaire de (ces) provinces, tenait des troupes mercenaires et saisissait toutes les occasions de faire la guerre aux Juifs.

En même temps que lui, les Iduméens, maîtres des forteresses bien placées, harcelaient les Juifs; ils accueillaient les transfuges de Jérusalem et tentaient d'entretenir la guerre. Les gens de Machabée, après avoir fait une supplication publique et demandé à Elohim de leur venir en aide, se jetèrent sur les places fortes des Iduméens.

Les ayant attaquées avec vigueur, ils s'en rendirent maîtres et refoulèrent tous ceux qui combattaient sur les remparts : ils égorgèrent quiconque tombait entre leurs mains; ils n'en tuèrent pas moins de vingt mille. Neuf mille hommes au moins s'étaient réfugiés dans deux tours très fortes, ayant avec eux tout ce qu'il faut pour soutenir un siège.

Machabée, laissant Simon et Joseph, ainsi que Zachée et ses compagnons en nombre suffisant pour les assiéger, s'en alla de sa personne où il y avait urgence.

Mais les gens de Simon, dans leur cupidité, se laissèrent soudoyer à prix d'argent par quelques-uns de ceux qui étaient dans les tours et, ayant reçu soixante-dix mille drachmes,

ils en laissèrent échapper un certain nombre.

Lorsqu'on eut appris à Machabée ce qui s'était passé, il réunit les chefs du peuple et accusa (ces hommes) d'avoir vendu leurs frères à prix d'argent,

en faisant échapper leurs ennemis.

Puis il fit mettre à mort ces hommes coupables de trahison et s'empara aussitôt des deux tours.

Et, conduisant à bien toutes ses entreprises militaires, il fit périr dans ces deux forteresses plus de vingt mille hommes.

Judas bat Timothée 10: 24

Mais Timothée, qui précédemment avait été défait par les Juifs,

ayant rassemblé une multitude de troupes étrangères et tiré de l'Asie, une cavalerie nombreuse, s'avançait pour soumettre la Judée par les armes.

A son approche, les gens du Machabée (se mirent) à supplier Elohim, semant la poussière sur leurs têtes et ceignant leurs reins de cilices.

PROSTERNéS DEVANT LES BASES DE L'AUTEL, ILS DEMANDèRENT à Adonaï DE LEUR ÊTRE PROPICE,

D'ÊTRE L'ENNEMI DE LEURS ENNEMIS ET L'ADVERSAIRE DE LEURS ADVERSAIRES, COMME LA LOI LE PROMET.

Leur prière achevée, ILS PRIRENT LES ARMES, S'avancèrent assez loin de la ville et, quand ils furent près de l'ennemi, ils s'arrêtèrent.

Aux premières lueurs du jour, des deux côtés on engagea la bataille, les uns ayant pour garantie du succès et de la victoire, outre (leur) vaillance,

leur recours à Adonaï; les autres ne se laissant mener au combat que par leur ardeur.

Au plus fort du combat, APPARURENT DU CIEL AUX ENNEMIS, SUR DES CHEVAUX AUX FREINS D'OR,

CINQ HOMMES RESPLENDISSANTS, QUI SE MIRENT A LA TETE DES JUIFS.

DEUX D'ENTRE EUX, AYANT PLACE MACHABEE ENTRE EUX DEUX, LE GARDAIENT INVULNERABLE,

EN LE COUVRANT DE LEURS ARMURES;

ILS lançaient EN MÊME TEMPS DES TRAITS ET LA FOUDRE CONTRE LES ENNEMIS QUI, FRAPPES D'AVEUGLEMENT ET REMPLIS D'EPOUVANTE, ETAIENT MIS EN PIECES.

VINGT MILLE CINQ CENTS FANTASSINS ET SIX CENTS CAVALIERS PéRIRENT AINSI.

Timothée s'enfuit dans une place très forte, appelée Gazara, où commandait Chéréas.

Les gens du Machabée, remplis d'une joyeuse ardeur, l'assiègèrent pendant quatre jours.

Confiants dans la force de la place, les assiégés blasphémaient sans mesure et proféraient des paroles impies. Comme le cinquième jour commençait à poindre, vingt jeunes hommes de la troupe du Machabée, dont ces balsphèmes avaient enflammé le coeur, s'élancèrent avec un mâle courage sur la muraille, et, AVEC UNE RAGE DE FAUVES, frappèrent tout ce qu'ils trouvèrent devant eux.

D'autres montrèent également (et attaquèrent) les assiégés du côté opposé; ils mirent le feu aux tours et allumèrent des bûchers, sur lesquels ils brûlèrent vifs les blasphémateurs; d'autres brisèrent les portes et ouvrirent un passage au reste de l'armée qui s'empara de la ville.

(Ayant trouvé) Timothée caché dans une citerne, ils (le) mirent à mort, ainsi que son frère Chéréas et Apollophane; ces exploits accomplis, ils bénirent par des HYMNES ET DES ACTIONS DE GRÂCES LE SEIGNEUR QUI AVAIT COMBLE DE BIENFAITS ISRAËL ET LEUR AVAIT DONNE LA VICTOIRE.

 Défaite de lysias et traité de paix 11: 1

Très peu de temps après, Lysias, tuteur et parent du roi, et régent du royaume, supportant avec peine ce qui venait d'arriver, rassembla environ quatre-vingt mille hommes et toute (sa) cavalerie, et se mit en marche contre les Juifs,

comptant faire de la ville (siante) UNE COLONIE HELLENISTE,

ASSUJETTIR LE TEMPLE A UN TRIBUT,

COMME TOUS LES AUTRES SANCTUAIRES DES NATIONS, 

et METTRE EN VENTE CHAQUE ANNEE LA DIGNITE DE GRAND PRÊTRE;

ne considérant nullement la Puissance de Elohim, il s'enorgueillissait de ses myriades de fantassins,

de ses milliers de cavaliers et de ses quatre-vingts éléphants.

Etant donc entré en Judée, il s'approcha de Bethsour, place fortifiée, à environ cinq stades de Jérusalem et la bloqua.

Lorsque les gens du Machabée apprirent que lysias assiégeait les forteresses, ils PRIERENT LE SEIGNEUR, AVEC DES GEMISSEMENTS ET DES LARMES, ET TOUT LE PEUPLE AVEC EUX, D'ENVOYER UN BON ANGE POUR SAUVER ISRAËL.

Machabée le premier prit les armes, et il exhorta les autres à s'exposer avec lui au péril pour secourir leurs frères.

Tous s'élancèrent avec ardeur; et, comme ils étaient encore un vue de Jérusalem,

UN CAVALIER VÊTU DE BLANC APPARUT, SE METTANT A LEUR TÊTE, BRANDISSANT DES ARMES D'OR.

ALORS TOUS ENSEMBLE BENIRENT LE DIEU MISERICORDIEUX, ET ILS FURENT FORTIFIES INTERIEUREMENT, PRÊTS (à combattre) NON SEULEMENT DES HOMMES, MAIS LES BETES LES PLUS FAROUCHES, ET A PERCER LES MURAILLES DE FER.

Ils s'avancèrent en ordre de bataille, AYANT UN AUXILIAIRE (VENU) DU CIEL, et le Seigneur ayant pitié d'eux.

 S'étant jetés comme des lions sur les ennemis, ils couchèrent par terre onze mille fantassins et seize cents cavaliers, et mirent les autres en fuite. La plupard d'entre eux échappèrent blessés et en jetant leur équipement; lysias lui-même ne sauva sa vie que par une fuite honteuse.

Mais comme il ne manquait pas de sens, il réfléchit sur sa défaite et, comprenant que les Hébreux étaient invincibles, puisque le Dieu puissant combattait avec eux, il leur envoya proposer la réconciliation en toute équité, s'offrant en conséquence à persuader le roi de la nécessité de devenir leur ami.

Machabée CONSENTIT A TOUT CE QUE PROPOSAIT LYSIAS,

DANS LA PREOCCUPATION DE L'INTERÊT (PUBLIC);

CAR TOUTES LES CONDITIONS QUE MACHABEE TRANSMIT PAR ECRIT A LYSIAS AU SUJET DES JUIFS, LE ROI LES ACCORDA.

Suite !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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