Jentilak

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mythologie_basque

La mythologie basque (Euskal mitologia) est l'ensemble des mythes d'origine basque et parvenus jusqu'à nous.

Christianisés tardivement, les Basques adoraient les forces naturelles comme le soleil, la lune, l'air, l'eau, les montagnes, les forêts, ceux-ci prenant des formes humaines.

Le personnage principal de la mythologie basque est Mari, divinité féminine, qui représente "la nature".

Lui est associé Sugaar, représentation des colères du ciel, tonnerres et orages.

Il existe aussi d'autres forces naturelles comme le soleil, Egu, Eguen ou Ekhi, qui chassait les forces des ténèbres

(la croix basque serait un symbole solaire) et la lune, Hil ou Ilargia, qui surgit du monde occulte, de l'obscurité et de la mort et qui est souvent représentée avec une hache et les instruments de la fileuse.

Il existe aussi des êtres intermédiaires entre hommes et dieux, les Basajaunak, velus et terriblement forts, sortes de génies bénéfiques qui protègent les troupeaux et détiennent les secrets de l'agriculture. Certaines légendes les assimilent à des enfants de l’ours et de la femme. Les Basajaunak, les seigneurs sauvages, ainsi que les « Mairiak » ou « Jentilak », des géants païens, sont considérés comme étant les bâtisseurs de dolmens et cromlechs du Pays Basque. Ces géants et leur déesse Mari auraient disparu avec l’arrivée du christianisme d'après la légende de Kixmi[1].

Kixmi

Kixmi est le nom qui designe le "singe" dans le langage basque des Jentilak

et ils l'utilisaient pour désigner le Christ.

L'introduction du Christianisme et la disparition consécutive des mythes liés aux Jentil ou Gentil, constitue le thème central d'une légende très répandue dans le peuple basque.

Jentilak (au pluriel basque), parfois traduit en français par les Gentils (chez les Hébreux anciens ce terme désignait les non-juifs, les païens, et par extension dans l'antiquité romaine les barbares, les étrangers) sont des personnages de la mythologie basque qui, pense-t-on, représentaient le peuple basque pré-chrétien.

Comme les géants de la mythologie grecque,

ils disposent d'une force surhumaine et ont la mauvaise habitude de lancer de gros rochers sur leurs ennemis.

Une légende raconte leur extinction.

Ils virent un jour une étrange lueur dans le ciel.

  Ils ne connaissaient pas cette lumière et allèrent chercher le plus ancien et le plus sage d'entre eux.

Lorsque les yeux fatigués de celui-ci analysèrent le phénomène,

il leur dit : cette lumière annonce l'arrivée de Kixmi (Christ), c'est la fin de la race basque.

Tous les jentilak se mirent à courir vers un gouffre pour se cacher au fond de la terre.
 

La présence de légendes identiques sur le fond, dans les Pyrénées centrales,

est un des témoignages de l'extension ancienne de la culture basque.

Une autre version raconte que l'un d'eux se « sauva » en se convertissant au christianisme.

Il est devenu Olentzero qui, comme le Père Noël, distribue des cadeaux aux enfants pour Noël.

Dans la tradition basque, les Jentilak sont les constructeurs des mégalithes, dolmens et cromlechs

du Pays Basque.

Ces sépultures sont nommées "jentil-baratza" (jardin des gentils), "jentil-arria" (pierre des gentils), etc[1],[2]...

Gentils, du latin Gentiles (les « nations »), est la traduction habituelle de l'hébreu Goyim, nations, qui finit par désigner les non-Juifs. Les auteurs chrétiens ont aussi employé ce mot pour désigner les païens.

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Kixmi

Explication

On dit à Ataun, que les Gentil s'amusaient un jour au col d'Argaintxabaleta,

dans la sierra d'Aralar.

Ils virent un nuage lumineux s'avancer vers eux.

Effrayés par ce phénomène, ils appelèrent un vieux sage et l'amenèrent là afin qu'il puisse voir le nuage mystérieux

 et leur dise ce qu'il signifiait. Le vieux leur dit:

"Kixmi est né, la fin de notre race est arrivée. jetez moi dans le précipice proche".

Ils le précipitèrent donc au bas des rochers.

Alors,, suivis du nuage lumineux, qu'ils fuyaient, ils coururent jusqu'à l'Occident

et arrivés au petit vallon d'Arraztaran,

ils se jetèrent précipitamment sous une grande dalle qui s'appelle depuis Jentilarri

("pierre des jentil" ou "sépulture des Jentil").

Il s'agit d'un dolmen éponyme. Ce fut la fin des Jentil, du moins d'après la légende.

Il existe bien sûr des variantes de cette légende.

  • Dans la version de Segura, l'événement se produisit sur le replat de Balenkaleku où se trouvent plusieurs dolmens, aux confins d'Alsasua (Navarre), Ataun (frontière Navarre-Guipuzcoa et village natal de José Miguel Barandiarán) et Idiazabal (Guipuzcoa). Kixmi apparut sous forme de nuage.
  • À Akotain (Idiazabal) il se manifesta sous la forme d'une petite étoile (izarra en basque).
  • À Zerain, les Jentil reconnurent Kixmi dans un nuage qui venait de la mer, c'était leur premier nuage qu'ils voyaient dans le ciel. Leur vieux chef leur que c'était un chaudron qui transportait de l'eau de mer.
  • À Urdiain le vieux Jentil qui vivait à Jentileio (littéralement "fenêtre du Jentil") au rocher de Layenne, savait reconnaitre la venue du Christ en observant les étoiles.
  • Celui d'Olarte d'Orozko le reconnut dans une brume qu'il vit dans le lointain.
  • À Arano le Christ apparut sous forme d'une nouvelle étoile.
  • En sortant de leur grotte, les Jentil du mont Iturbei (Hernani) virent qu'il avait neigé. Leur vieux chef et conseiller, leur dit que leur race était éteinte, car voici qu'arrivaient pilistriak (les Chrétiens).
  • Dans la version d'Oiartzun les jentil ont été remplacés par les Mairu (les maures). C'est un joli nuage qui leur apparut à l'horizon, il leur annonça la venue du Christ et la fin de leur temps.

Dans la quasi totalité des légendes de Kixmi il existe un chef ou un ancien conseiller et c'est à grand peine que les siens lui ouvrent les yeux afin qu'il constate l'étrange phénomène.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dolmen 

 

 Suite !!

 

 

 

 

 

 

 

 

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