Siddhārtha Gautama (sanscrit ; pāli : Siddhattha Gotama) dit Shākyamuni « sage des Śākyas » ou le Bouddha (« l’Éveillé »),
est un chef spirituel qui vécut au VIe siècle av. J.‑C. ou au Ve siècle av. J.‑C.,
fondateur historique d'une communauté de moines errants[1] qui donnera naissance au bouddhisme.
Il naquit près de Kapilavastu dans l’actuel Teraï népalais[2], de Māyādevī et Śuddhodana,
souverain des Śākyas appartenant à la caste des kṣatriyas guerriers et administrateurs,
et fut actif dans les États de Kosala et Maghada au nord-est de l’Inde actuelle.
Dhyāna (ध्यान en sanskrit devanāgarī ; jhāna en pali) est un terme sanskrit qui correspond dans les Yoga Sūtra de Patañjali au septième membre (aṅga) du Yoga.
Ce terme désigne des états de concentration cultivés dans l'hindouisme et le bouddhisme.
Il est souvent traduit par « absorption », bien qu'étymologiquement il signifie simplement méditation ou contemplation.
Patañjali, le compilateur des Yoga Sūtra, en fait une étape préliminaire du « samādhi ».
Les deux termes sont interchangés pour désigner ces états de conscience « transcendants ».
Par exemple, les traductions Ch'an en chinois, Sŏn en coréeen et Zen en japonais
sont des noms d'écoles de dhyāna bouddhistes, dérivées les unes des autres,
où dhyāna prend ce sens fort de samādhi.
Chan et Zen
Chan et Zen sont les transcriptions en chinois et en japonais du terme Dhyâna.
Dans ces écoles, la pratique correspond au zazen tout en ne s'y limitant pas.
Dhyâna y est traditionnellement présenté comme la triple pratique de Sila, Samadhi et Prajna.
Eihei Dōgen (永平道元, Eihei Dōgen?), Dōgen Kigen (道元希玄, Dōgen Kigen?, soit Dōgen rare mystère) ou
maître zen Dōgen (道元禅師, Dōgen Zenji?, 19 janvier 1200 - 22 septembre 1253)
est le plus grand maître de l'école Sōtō du bouddhisme zen, qu'il introduisit au Japon depuis la Chine
Zazen (座禅, Zazen?) est la posture principale de méditation assise de la pratique du bouddhisme zen.
C’est la posture qu’utilisait Bouddha pendant ses méditations.
Zazen est associé à Dhyāna qui, dans le Yoga est le septième membre (aṅga) des Yoga Sūtra de Patañjali.
Zazen (座禅, Zazen?) est la posture principale de méditation assise de la pratique du bouddhisme
Une sesshin (接心 / 摂心 / 攝心, sesshin?), littéralement « rassembler l'esprit » est une période intensive de méditation zazen dans un monastère zen.
Pendant la période de sesshin, la méditation est occasionnellement interrompue par les enseignements
donnés en public (teisho), et la direction individuelle sous forme d'entretiens privés
(appelés dokusan, daisan, ou sanzen) avec un maître Zen.
Shiva (transcription anglaise, sanskrit शिव Śiva) — transcrit parfois par Siva ou Çiva,
« le bon, le gentil, qui porte bonheur » —
est un dieu hindou, un des membres
de la Trimoûrti
Shiva
L'emblème de Shiva est d'ailleurs le phallus ou lingam, symbole de la création.
Il a les yeux mi-clos car il les ouvre lors de la création du monde et les ferme pour mettre fin à l'univers et amorcer un nouveau cycle.
Il est représenté avec un troisième œil au milieu du front, symbole de sagesse,
et avec un cobra autour du cou.
Il porte un trident (trisula) et tient un petit instrument de percussion (damaru).
Il est assis sur une peau de tigre, symbole de l'énergie potentielle. Shiva représente en effet la source créatrice en sommeil.
De sa chevelure, dans laquelle se trouve un croissant de Lune,
symbole du cycle du temps, s'écoule le Gange, fleuve sacré de l'hindouisme.
Sa monture est le taureau Nandi qui fait lui-même l'objet d'un culte.
Shiva accomplit la danse cosmique de la destruction et de la création de l'univers[4].
La danse cosmique symbolise le renouvellement périodique du monde, en un rythme infini de dissolutions et de naissances.
Pour les hindous, la danse est plus ancienne que le monde lui-même
car c'est précisément en dansant sur le mont Kailasa que Shiva créa le cosmos et notre Âge,
en prenant cette posture au moment de la création,
posant le pied droit sur la tête du démon primordial, Apasmârapurusa,
symbole d'ignorance et de cécité, et le tue[5].
Sa chevelure se déploie sauvagement tandis qu'il danse, transporté par le rythme du petit tambour
en forme de sablier ou de clepsydre (damaru) qu'il tient dans la plus haute de ses mains droites.
Ce rythme est la pulsation du cosmos (mâyâ)
qui naît à la vie grâce à l'action bénéfique de la danse créatrice,
en créant, à chaque battement, l'air, le feu, l'eau et la terre, et réveillant ainsi la vie ;
mais c'est de cette même danse que jaillira l'étincelle qui détruira le monde.
Le cosmos est figuré par le cercle qui contient la divinité ;
il jaillit des bouches fertiles du makara placé sur le socle de la statue[4].
Le moment de la création du cosmos est donc associé à sa destruction simultanée,
symbolisée par les flammes qui bordent le cercle
et la flamme unique que le Dieu tient dans sa main gauche supérieure.
Cette flamme unique réduit tout à néant :
elle fait écho au tambour créateur de la main droite supérieure[4].
Le symbolisme, analysé en détail par Heinrich Zimmer et Ananda Coomaraswamy
dans The Dance of Shiva, est infini ;
pour un fidèle shivaïte,
cette représentation constitue un sermon tangible sur la compassion sans limite
et la puissance universelle du Dieu dansant, créateur et destructeur[4].
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