Hindū, ou hindou, est le nom persan désignant l'Indus,
d'abord rencontré dans l'ancien persan,
correspondant au mot védique sanskrit Sindhu, – l'Indus[8].
Le Rig Veda mentionne la terre des Indo-Aryens comme Sapta Sindhu
(la terre des sept rivières du nord-ouest de l'Asie du Sud, l'un d'entre eux étant l'Indus).
Cela correspond à Hapta Həndu dans l'Avesta (Vendidad ou Videvdad 1.18) -
l'Ecriture sacrée du Zoroastrisme.
Le terme était utilisé par les hommes vivant à l'ouest de l'Indus,
pour nommer les peuples qui habitaient dans le sous-continent indien, à partir, ou au-delà,
du « Sindhu »[9].
Dans l'Islam, le terme que l'on trouve dans les textes arabes - Al-Hind - se réfère aussi à la terre du peuple vivant
sur le territoire de l'Inde moderne[10].
Le terme persan (persan ancien : Hindūk, en persan : Hindū)
L’hindouisme, ou sanātanadharma (Sanskrit devanāgarī: सनातनधर्म - « Loi Éternelle »)[1],
est l'une des plus vieilles religions du monde encore pratiquées[2].
Son origine remonte à la civilisation de l'Indus (Sindhou),
première manifestation de la culture indienne apparue aux environs du IIIe millénaire av. J.-C[3].
Avec près d'un milliard de fidèles,
l'hindouisme est actuellement la troisième religion la plus répandue dans le monde
après le christianisme et l'Islam.
La pratique hindouiste est issue d'une tradition orale très ancienne.
La particularité de l'hindouisme est de n'avoir ni prophètes ni dogmes centraux[4].
Cependant, les hindous croient en l'autorité du Veda, qui, selon la Tradition,
furent révélés par Brahmā aux hommes, grâce à la « vision » des Rishis.
L'hindouisme se présente comme un ensemble de concepts philosophiques issus
d'une tradition remontant à la protohistoire indienne.
Cette religion a assimilé les croyances et les philosophies venues
des nombreuses conquêtes et invasions qui se sont déroulées sur le sous-continent indien.
En conséquence, l'hindouisme a beaucoup évolué au cours du temps,
des cultes phalliques ou de déesses-mères, présent dans la religion harappienne,
à sa forme triadique, en passant par le védisme aryen, polythéiste et aniconique, et le brahmanisme ;
néanmoins, cette façon de segmenter l'histoire de l'hindouisme a ses limites (les sources historiques sont faibles), et à relativiser : d'ailleurs, les hindous ne l'acceptent pas,
et voient leur religion comme un ensemble de croyances, de rites et de sagesses qui viennent d'un passé immémorial, – ensemble religieux tirant son unité par le fait que la première des valeurs – valeur suprême qui sous-tend toutes les autres –
il n'y a pas de civilisation hindoue si la première des valeurs de cette même civilisation ne demeure pas l'ahimsâ[6].
Depuis la fin du XVIIIe siècle, le mot a été utilisé comme un terme général pour la plupart des traditions religieuses, spirituelles et philosophiques du sous-continent,
mises à part les religions d'origine indienne distinctes comme le sikhisme, le bouddhisme, ou le jaïnisme.
L'hindouisme est aussi appelé religion aryenne (Arya Dharma), ce qui signifie religion noble
Passage du Mahâbhârata
Agni (Sanskrit en devanagari : अग्नि)[1] est l'une des principales puissances agissantes numineuses du Védisme,
seigneur du feu[2] sacrificiel et du foyer.
Dans l'hindouisme, Agni est un des dieux principaux, que l'iconographie représente chevauchant un bélier.
Agni est aussi vénéré dans le bouddhisme ésotérique.
Hindouisme
Agni chevauche un bélier car c'est l'animal associé au feu, dans le principe des sept chakras majeures de l'hindouisme.
Le feu est l'élément attribué à manipura, la troisième chakra.
Pour la petite histoire, ram (bélier dans une traduction de l'anglais au français) est le mantra associé à la troisième chakra.
Bhārata est une épithète d'Agni, d'où provient le nom de l'Inde, Bharat,
en hindi et en sanskrit (de Bhatatas, une tribu aryenne).
Agni est un dieu trifonctionnel :
En tant que dieu du feu, il est à la fois le feu de la purification et du sacrifice,
qui permet aux oblations d'être transmises aux dieux,
le feu de la guerre[3] et de la fin des temps, qui détruit le monde (mais permet sa régénérescence)
et le feu du foyer, qui réchauffe et permet la cuisson des aliments.
Agni est également un des dikpala, le gardien du sud-est.
Dans un mariage hindou, Agni est le témoin principal.
De plus, en médecine ayurvédique (la médecine hindou qui soigne avec des plantes),
Agni est un des trois fondamentaux, un des trois repères, une des trois "humeurs" sur lesquelles il faut agir pour atteindre l'équilibre qui donne la santé.
Les deux autres sont Sūrya et Vāyu, respectivement le soleil et l'air.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hindouisme
Ahimsâ est un concept qui recommande la non-violence et le respect pour toute vie, humaine et animale, et
L'hindou croit en une vie après la mort, et avant la naissance, le corps n'étant qu'une enveloppe matérielle
La pūjā (prononcer poudja, devanāgarī: पूजा) est une cérémonie d'offrande et d'adoration de la divinité.
Durant ce rituel, l'officiant offre des nourritures symboliques à la divinité.
La pûjâ est un rituel censé provoquer la descente (archâvatara) d'une divinité à l'intérieur
d'une image la représentant,
d'une statue
ou d'un symbole comme le lingam.
L'invocation, réalisée par le pûjari (l'officiant), débute par le tintement d'une clochette, qui appelle la divinité.
Elle se poursuit par l'offrande de fleurs fraîches, de denrées, d'encens, accompagnée de musique
et de la récitation de mantras.
S'il s'agit d'une statue ou d'un lingam, le pûjari l'oint d'huile, de camphre et de pâte de santal
et la recouvre de guirlandes.
Le lingam est lavé de lait et d'eau sacrée comme celle en provenance du Gange.
Le liquide ainsi versé se répand dans le yoni. Puis, il est oint de ghi, de pâte de santal et orné de fleurs.
Le darshan marque le point culminant du rite, lorsque la divinité se révèle à tous.
La pûjâ est célébrée dans les temples par les brahmanes.
Dans le foyer, le chef de famille assure la pûjâ.
Dans la société Hindoue, la Puja tient un rôle essentiel.
C’est un acte central et quotidien de l'hindouisme.
Le swastika[67] est un signe bénéfique[68], d'origine très ancienne, il se retrouve dans de nombreuses civilisations et symbolise la révolution du soleil et les forces cosmiques. Tourné vers la droite, il est bénéfique et représente le jour ; tourné vers la gauche, il est néfaste et représente la nuit et la déesse Kali, on l'appelle alors sauvastika[69]. Sa composition en 4 branches est le symbole même de ces quatre buts de la vie, des quatre Vedas et des périodes de la vie[70]. Avec ses quatre branches qui convergent vers un même point, le bindu, il symbolise aussi le chiffre 5 avec les 5 éléments dont le bindu représente l'éther, la source de la création.Article détaillé : svastika.
Véritable art rituel, la danse classique indienne naît dans les temples[71].
Plusieurs siècles avant l'ère chrétienne,
les grands sanctuaires utilisent les talents des jeunes danseuses[71].
Artistes sacrées, elles sont attachées au temple, portent le nom de devadaçi (« esclaves de dieu »),
et participent aux cérémonies d'offrandes et d'adoration[71].
Lorsque, plus tard, la danse sera pratiquée à la cour des princes, elle conservera cette inspiration religieuse[71].
L'Inde classique a connu deux grands types de danse.
Le Bharata natyam est la forme la plus ancienne, étroitement liée aux cérémonies religieuses.
Pour cet art sobre, délicat, au rythme généralement lent, le danseur est seul sur scène[71].
Plus spectaculaire, le Kathakali trouve ses thèmes dans les grands épisodes du Râmâyana et du Mahâbhârata.
Chaque danseur porte un costume somptueux et un maquillage épais correspondant à son personnage :
les dieux sont généralement peints en vert, les démons en rouge ou en noir[71].
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hindouisme
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