Le Dragon

 

Le Dauphin est citée par Aratus de Soles[1] et était déjà l'une des 48 constellations répertoriées par Ptolémée. L'origine de son nom, en revanche, n'est pas explicite et trois légendes s'y rattachent : la première concerne la néréide Amphitrite, dont Poséidon tomba amoureux et qu'il kidnappa. S'étant enfuie, elle fut convaincue par un dauphin que le dieu des mers était une personne correcte. En récompense, Poséidon plaça le dauphin sur la voute céleste. La deuxième raconte que le poète Arion de Méthymne, faisant route vers Tarente, fut menacé d'être jeté par-dessus bord par l'équipage qui voulait le voler et ne dut son salut qu'à un dauphin, attiré par la musique que le poète avait demandé à jouer avant son exécution, et qui le transporta à bon port. La troisième raconte le voyage de Dionysos. Il fait pousser une vigne pour arrêter le navire. Il transforme les pirates qui voulait le voler en dauphins. Poséidon eu pitié du chef qui faisait grand nombre d'offrandes au dieu. Il le prit et le met au ciel

Cette constellation fut également connue sous le nom du Chameau chez les astronomes arabes et de la Baleine de Jonas chez les Hébreux.

Les deux étoiles les plus brillantes de cette constellation portent des noms traditionnels étranges, Sualocin (α Delphini) et Rotanev (l'étoile β). Ils ont une origine peu commune : apparaissant pour la première fois sur une catalogue d'étoiles publié par l'observatoire de Palerme en 1814, ils viennent en fait de Nicolaus Venator écrit à l'envers, le nom latinisé de Niccolo Cacciatore (Cacciatore et Venator signifiant chasseur), l'assistant directeur de l'observatoire à la publication du catalogue.

Histoire

Dans beaucoup de mythologies, la forme sinueuse de la constellation a été interprétée comme un dragon ou un serpent, de la déesse sumérienne Tiamat en passant par le dragon que tua saint Georges.

Dans la mythologie grecque, la constellation proviendrait soit du dragon qui attaqua Athéna dans la guerre entre les dieux de l'Olympe et les Titans, soit du dragon tué par Cadmos près du lieu où il fonda Thèbes, soit de celui qui gardait la Toison d'or ou bien encore du dragon Ladon qui gardait les pommes d'or du jardin des Hespérides et fut tué par Héraclès.

Étoiles principalesArticle détaillé : Liste d'étoiles du Dragon.

α Draconis (Thuban]

α Draconis (Thuban) est probablement l'étoile la plus connue de la constellation du Dragon, au point que la lettre α lui a été affectée par Johann Bayer. Pourtant, il ne s'agit en aucun cas de l'étoile la plus brillante de la constellation (elle n'est que 8e). Mais, à cause du phénomène de précession des équinoxes, Thuban indiquait presque exactement le pôle nord céleste il y a 4 700 ans, place qui a échu de nos jours à α Ursae Minoris, appelée pour cette raison l'étoile polaire ; par conséquent, α Draconis était l'étoile polaire lors de l'apogée de la civilisation égyptienne antique et les temples égyptiens étaient souvent construits en référence à cette étoile. Elle se trouve désormais à plus de 25° du pôle.

α Draconis est une étoile géante chaude (9 800 K), 300 fois plus lumineuse que le Soleil et distante de 300 années-lumière. C'est également une étoile double, son compagnon - invisible depuis la Terre - tourne autour d'elle en 51 jours.

γ Draconis (Eltanin ou Etamin)

γ Draconis, ou Eltanin, ou Etamin est l'étoile la plus brillante de la constellation du Dragon. Son nom traditionnel dérive d'un mot arabe signifiant le Serpent.

γ Draconis est une géante orange, 50 fois plus grande que le Soleil, 600 fois plus lumineuse

La Thèbes grecque antique, la « ville du dragon, » avait un temple dédié à cette

étoile

 β Draconis, parfois connue sous le nom d'Alwaid ou de Rastaban, est une supergéante

Delta Draconis (δ Dra / δ Draconis) est une étoile géante jaune de la constellation du Dragon. Elle porte également les noms traditionnels Altais et Nodus Secundus

 Iota Draconis (ι Dra / ι Draconis)

Elle porte aussi le nom traditionnel Edasich, ou Eldsich cité dans le Century Cyclopedia. Les chinois l'appelaient Tso Choo 'Pivot gauche'. Elle était appelée Al Ḍhiba' par Ulug Beg et sur le Dresden Globe, ou Al dhī 'Hyène mâle' par Kazwini.[2]

 Zeta Draconis (ζ Dra / ζ Draconis) est une étoile de la constellation du Dragon. Elle porte également les noms traditionnels Aldhibah ou Nodus I (premier noeud, le noeud étant une boucle de la queue du Dragon).

 Eta Draconis (η Dra / η Draconis) est une étoile de la constellation du Dragon, parfois appelée le cœur du Dragon. Elle porte également le nom traditionnel Aldhibain (arabe الذئبين al-Dhibain) signifiant "Les deux loups".

 Le Dragon renferme également deux systèmes triples : 16-17 Draconis et 39 Draconis.

 L'Éridan est une constellation de l'hémisphère sud, située aux abords d'Orion, du Taureau et de l'Hydre mâle.

L'histoire raconte que le fils du Dieu soleil « Phaéton » était tombé dans ce fleuve et depuis celui-ci en porte le nom. Les Héliades, sœurs de Phaéton, firent éclater leurs douleurs et furent changées en Peupliers.

Histoire

Cette constellation de l'hémisphère austral doit son nom à un fleuve de la mythologie grecque. On dit parfois qu'il s'agirait du ou du Rhône mais certains Grecs dont Diodore et Théon d'Alexandrie assure que le nom d’Eridan remplaça le nom du Nil, Eratosthène dit même qu'Aratus appelle Eridan le fleuve d'Orion.

 Flèche

D'après la légende, la Flèche aurait été lancée par Hercule en direction du Cygne ou de l'Aigle. Il pourrait également s'agir de la flèche de Cupidon, ou même de celle du Sagittaire.

Observation des étoiles

Repérage de la constellation

La Flèche se trouve dans le triangle d'été, au Nord de la constellation de l'Aigle. Elle est à mi-chemin entre la tête du Cygne et Altaïr.

 La constellation du Grand Chien est l'une des plus anciennes constellations, du fait de la présence de Sirius, l'étoile la plus brillante du ciel (après le Soleil).

Histoire

Le Grand Chien possédant l'étoile la plus brillante du ciel est naturellement l'une des constellations les plus anciennes. Elle faisait en tout cas partie des 48 constellations répertoriées par Ptolémée dans son Almageste.

Deux légendes se superposent pour expliquer à quel chien cette constellation se rapporte : tout d'abord Lélaps, le chien d'Actéon, ou celui de Procris, une nymphe de Diane, ou le chien d'Ulysse, que Zeus félicita pour avoir atendu 20 ans son maître, partie à la guerre de Troie malgré une ruse, sans manger ni boire, ou celui donné par l'Aurore à Céphale, tellement rapide qu'il fut capable de vaincre le Renard à la course et qu'il fut placé dans les cieux par Zeus en récompense.

La deuxième légende raconte qu'il s'agit du chien de chasse d'Orion, pourchassant le Lièvre.

 La Grande Ourse est la troisième plus grande constellation du ciel. Elle contient le « grand chariot » ou « grande casserole

 

Histoire

Selon la mythologie grecque,cette constellation représenterait Callisto, une nymphe aimée de Zeus. Quand Héra, l'épouse de Zeus, découvrit leur relation, elle changea Callisto en Grande Ourse et son fils Arcas en Petite Ourse. Outragée par cette offense à son honneur, Héra demanda justice à l'Océan, et les ourses furent alors condamnées à tourner perpétuellement autour du pôle Nord, jamais autorisées à se reposer sous la mer.

Selon une autre version, la nymphe Callisto était la fille de Lycaon, un roi d’Arcadie. Zeus l’aperçut alors qu’elle chassait en compagnie d’Artémis et il s’en éprit. Héra, jalouse, changea la jeune fille en ourse après qu’elle eut donné naissance à un fils, Arcas. L’enfant grandit, devint un homme, et un jour qu’il participait à une chasse, la déesse dirigea Callisto vers l’endroit où il se trouvait, dans l’espoir de lui voir décocher une flèche à sa mère, en toute ignorance. Mais Zeus enleva l’ourse et la plaça parmi les étoiles. Plus tard, son fils Arcas vint l’y rejoindre. Ils prirent respectivement les noms de Grande Ourse et de Petite Ourse.

Selon une autre version,Callisto était une nymphe au service d'Artémis. Elle a juré de rester vierge tout comme Artémis. Un jour, alors qu'elle cueillait des fleurs, Zeus la vit et s'éprit d'elle. Comme il savait qu'elle était vierge, il devait jouer le grand jeu. Il eut donc l'idée de prendre l'apparence de sa maîtresse et, revenue de sa promenade, elle fut étonnée par tant de besoin de tendresse. Le temps passa et la nymphe sentit son ventre grossir et, quand elle se déshabilla pour prendre un bain avec Artémis et les autres nymphes dans la mer Morte, elle vit son gros ventre se sentit coupable de ne pas avoir remarquer tout de suite que ce n'était pas la déesse. Et quand la déesse l'aperçut, elle entra dans une rage et transforma Callisto en ourse avant qu'elle accouche. Et la déesse dit aux autres nymphes: "TUONS-LA AVANT QU'ELLE S'ECHAPPE, ELLE NOUS SERVIRA DE TAPIS ET DE DÎNER!!" A ces mots, la nymphe courut, poursuivit par les chasseuses. Quand tout cela fut terminé, Zeus ramassa la carcasse de l'ourse qu'il a condamnée à l'exil et la mit au ciel. C'est là qu'elle va accoucher et donner Arcas, qui la rejoignit et la suit tout le temps.

La Grande Ourse est à l'origine du terme « septentrional » : les Romains appelaient cette constellation septem triones c'est-à-dire « les sept bœufs de labour » qui tournent toujours autour du nord. Au Royaume-Uni, on l'appelle the Plough (la charrue), aux États-Unis, the Big Dipper (la grande cuillère), en Scandinavie, Karlavagen (le wagon de Charles, probablement Charlemagne), en Bretagne Karr kamm (chariot tordu), Karr Arzhur (le chariot du roi Arthur) ou Lost-arar (le bout de la charrue). Dans l'astronomie hindoue, on l'appelle aussi Sapta Rishi (les sept sages), et en persan, Haft Awrang (les sept trônes). En astronomie chinoise, ses sept étoiles principales correspondent à l'astérisme Beidou, un des plus anciens astérismes utilisés (hormis les loges lunaires, dont l'orientation était utilisée pour suivre le cycle des saisons.

Certains Indiens d'Amérique du Nord (Algonquins, Micmacs, Narragansett, Cherokees) considèrent aussi ce groupe d'étoiles comme une ourse poursuivie par trois chasseurs.

Une version arabe raconte que la constellation représente le cercueil d'un père tiré par ses trois filles (le rectangle que forment les quatre étoiles représente son cercueil). Elles le portent depuis la nuit des temps et essaient de rattraper son assassin (La Petite Ourse). Le jour où elles attraperont l'assassin, ce sera la fin du ikhan.

La Grande Ourse est la constellation la plus connue, celle qu'on apprend généralement à reconnaître en premier dans l'hémisphère nord. Sept étoiles ressortent nettement parmi les autres et forment le Chariot (ou la Casserole). Cette formation en chariot est visible toute l'année dans les villes situées au-dessus de 40° de latitude nord ; à titre indicatif New York, Rome et Pékin sont très proches de cette latitude 

 

La Grande Ourse telle que dessinée par Johannes Hevelius au XVIIe siècle
 
Histoire
Hercules Hevelius.jpg

L'une des 48 constellations répertoriées par Ptolémée dans son Almageste, Hercule porte le nom romain du héros grec Héraclès. Les étoiles d'Hercule semblent en effet former un homme couché ou à genoux, ce qui était d'ailleurs le nom originel de la constellation.

 Histoire

La constellation de l'Hydre fut citée par Aratos[1] puis par Ptolémée, répertoriée dans son Almageste.

Elle représente l'Hydre de Lerne, tuée par Hercule dans le cadre de ses douze travaux.

Dans la Mésopotamie antique, elle est associée au dieu Ningishzida.

 La tête de l'Hydre est située à mi-distance entre Procyon du Petit Chien et Régulus du Lion. On repère assez facilement (Mag 3) ses deux yeux, ε Hya et ζ Hya, assez proches et de luminosité sensiblement équivalente.
 
Cœur de l'hydre

Le cœur de l'Hydre est Alphard, étoile relativement brillante (mag 2) et isolée située au sud de Régulus, sur le chemin de Canopus. Alphard sert de point de repère central pour cette région du ciel. Elle est à mi-distance sur l'alignement entre Régulus et le début de la boussole, γ Pyxidis.

Tronc supérieur de l'Hydre

Le début du corps de l'Hydre suit en deux morceaux la direction générale de l'axe Procyon - Alphard. Partant de la Tête, on rencontre deux petites étoiles moyennement brillantes (mag 4), à intervalle régulier, puis le corps fait un angle droit vers la gauche en direction d'Alphard. Si au lieu de bifurquer on continue tout droit sur la longueur d'un troisième intervalle, on tombe sur une zone peu étoilée qui est la constellation du Sextan, située entre Alphard et la constellation du Lion.

La suite du corps de l'Hydre continue suivant l'axe Procyon - Alphard, en direction du Corbeau. On rencontre sur cet axe deux étoiles moyennes, λ Hya et ν Hya. À ce niveau, le corps de l'hydre « disparaît » pour céder la place à la constellation de la Coupe. La zone de la constellation se poursuit plus au sud, mais sans guère d'étoile brillante pour guider le regard.

Queue de l'Hydre

La queue de l'hydre sort de la figure. Elle peut être admirée autour de la constellation du Corbeau, petite constellation facilement repérable au sud de la Vierge.

Histoire et mythologie

La Vierge est l’une des constellations les plus anciennes, comme quasiment toutes celles du Zodiaque. Elle tire probablement son origine du fait que le Soleil se trouvait jadis dans la Vierge lors de l’équinoxe d'automne: le lever héliaque de Spica correspondait à peu près à la période des moissons, et celui de Vindemiatrix à celui des vendanges.

En revanche, le personnage que représente originellement la constellation n’est pas connu et quasiment toutes les grandes déesses de l’Antiquité y furent liées, telles Aset (Isis), Déméter, Perséphone, Cybèle, Artémis, Athéna, etc.

L’une des versions se raccrochant à la mythologie grecque l’identifie à la déesse de la Justice, Thémis ou Astrée, qui aurait quitté la Terre par dégoût de la grossièreté des hommes. La Vierge est depuis lors quasiment toujours dessinée portant la Balance, ainsi qu’un épi de blé.

Alphard (α Hya / α Hydrae / Alpha Hydrae) est l’étoile la plus brillante de la constellation de l’Hydre. Le nom "Alphard" vient de l’arabe الفرد (al-fard), « la solitaire », puisqu’il n’y a aucune autre étoile brillante près d’elle. Elle est aussi connue comme la « base/colonne vertébrale du Serpent » par les Arabes. Dans la Chine antique, elle faisait partie d’une constellation appelée « l’oiseau rouge/le Loriot ». L’astronome européen Tycho Brahe l’affubla du sous-titre Cor Hydræ, le cœur du serpent[1]
 
 Étymologie

Son nom vient du latin qui signifie « roitelet », et se trouve à la base de la constellation. Elle est également connue sous le nom de Kalb Al Asad, de l'arabe قلب الأسد qalb[u] al-’asad, qui signifie « le Cœur du Lion », parfois abrégé en Kabelaced, et traduit en latin par Cor Leonis.

Régulus est une des quatre « étoiles royales » des Perses, il y a environ 5 000 ans.
 
Alpha Carinae 
 Canopus (α Carinae) est l'étoile la plus brillante de la constellation australe de la Carène et la deuxième plus brillante étoile du ciel après SiriusCanis Majoris) (sans compter le Soleil) avec une magnitude apparente de -0,72.

Elle marque le gouvernail de l'ancien Navire Argo et porterait le nom du pilote du roi Ménélas lors de la Guerre de Troie. Elle a été utilisée par Posidonios pour évaluer la longueur du méridien. Une ville d'Égypte fut fondée vraisemblablement à son nom. Ptolémée y fit ses observations depuis le temple.

Par coïncidence, par sa brillance et sa position, loin de l'équateur céleste, Canopus est aussi une importante étoile pour la navigation des sondes spatiales américaines. En effet dans la majorité du programme spatial américain la navigation se fait selon 3 axes, alignés sur le Soleil et l'étoile Canopus, dont la visibilité sert de repère fixe simple à retrouver.

 
 
Suite !!
 
 
 

 

 

 

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