Mésopotamie ! UR : PRINCIPALE cité SUMMER !! UR DE Chaldée !

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ur_(M%C3%A9sopotamie)

Ur (Our, en sumérien URIM),

actuellement Tell al-Muqayyar (en arabe : tall al-muqayyar, تل المقير, « la colline poissée/bitumée »),

est l'une des plus anciennes et des plus importantes villes de la Mésopotamie antique, dans l'actuel Irak.

Elle était alors située sur une des branches du fleuve Euphrate et proche du Golfe Persique.

Elle apparaît comme une des principales et des plus puissantes cités sumériennes du IIIe millénaire av. J.-C.,

comme l'illustrent les tombes royales et le riche mobilier funéraire qui y fut exhumé.

Durant le XXIe siècle av. J.‑C. cette ville fut la capitale d'un puissant empire,

dirigé par les rois de ce que la tradition mésopotamienne a retenu comme la Troisième dynastie d'Ur.

Ces derniers édifient des monuments remarquables dans le sanctuaire du grand dieu de la ville,

le Dieu-Lune, appelé Nanna en sumérien et Sîn en akkadien.

Elle reste une ville importante au début du IIe millénaire av. J.-C.

comme l'attestent les nombreuses découvertes de constructions et de tablettes cunéiformes effectuées

pour cette période par les équipes archéologiques dirigées par Leonard Woolley,

qui explorèrent ses ruines entre 1922 et 1934.

Elle reste une cité assez importante en dépit d'un déclin marqué durant le Ier millénaire av. J.-C., avant son abandon vers le IIIe siècle av. J.‑C..

Son souvenir a peut-être été préservé par la Bible

« Ur en Chaldée »

est présentée comme la ville d'origine du patriarche Abraham.


Bien après la fin des fouilles britanno-américaines,

les autorités irakiennes ont entrepris la restauration de quelques édifices

dont la grande ziggurat.

  Le site fut un temps occupé par l'armée américaine après l'invasion de l'Irak de 2003,

puis restitué aux autorités irakiennes en 2009[3].

Le site archéologique avait cependant subi des dégâts en raison de la localisation

à proximité de troupes irakiennes, et de combats qui s'y sont déroulés,

notamment des bombardements[4].

Fichier:Raminathicket2.jpg

Statuette d'un bouquetin se nourrissant des feuilles d'un arbuste, retrouvée dans les tombes royales d'Ur.

 

 Fichier:Stela of Ur-Nammu detail.jpg

Détail de la Stèle d'Ur-Nammu : le roi effectue des libations face au dieu Nanna assis sur son trône.

Le cimetière royal d’Ur, daté du XXVIe siècle av. J.-C., contient plus de 1800 tombes, dont 16 tombes royales,

construites en pierre ou en brique et voûtées en encorbellement, recelant de grandes quantités d’objets :

vases et coupes d’or et d’argent, poignards d’or à pommeau d’argent ou lapis-lazuli,

lyres décorées de têtes de taureau,

statuette du « bélier pris dans le buisson » en bois plaqué d’or et de lapis-lazuli,

l’étendard d'Ur en nacre sur fond de lapis-lazuli,

diadème de feuilles d’or,

boucles d’oreilles en or massif,

collier d’or, de lapis, et de cornaline de la reine Pû-abi,

perruque du roi Meskalamdug, façonnée dans une seule feuille d’or ciselée.

Statuette d'un bouquetin se nourrissant des feuilles d'un arbuste, retrouvée dans les tombes royales d'Ur.

À Ur,

le personnel du roi l’accompagne dans l’au-delà :

59 hommes, 19 femmes et deux chariots à 6 bœufs dans la tombe appelée « chambre du roi »,

2 personnes dans le caveau de la reine Pû-abi et 10 femmes, 5 soldats et un char attelé de 2 bœufs dans le corridor d’accès,

68 femmes et 6 hommes dans le « grand puits de la mort ».

Il ne s’agit pas d’exécutions, mais plutôt de suicides collectifs,

 les individus tenant généralement une petite coupe qui a sans doute contenu le poison qu’ils s’étaient administré eux-mêmes.

C’est sur le corps des êtres humains

 que les animaux ont été ensuite sacrifiés.

Ce rite d’accompagnement est pour le moment unique en Mésopotamie.

Les rois Meskalamdug et Akalamdug, un de ses successeurs, sont inconnus des listes royales.

 


 

 

L’étendard d'Ur est une œuvre sumérienne

retrouvée dans ce qui était le cimetière royal de l'ancienne cité d'Ur

située dans l'actuel Irak, au sud de Bagdad.

Cet artéfact archéologique dont la fonction est inconnue

date probablement du XXVIIe siècle av. J.‑C..

Découvert par l'archéologue britannique Leonard Woolley dans les années 1920,

l'étendard d'Ur est actuellement exposé

au British Museum de Londres.

 

La « face de la Guerre » doit son nom au fait qu'elle est l'une des premières représentations

d'une armée sumérienne, engagée

dans ce que l'on pense être une escarmouche frontalière et ses conséquences.

Le registre inférieur représente quatre chars tirés par des équidés (des onagres ?) en file.

Ils ont quatre roues pleines en bois, et transportent chacun un soldat et un conducteur à l'arrière et des javelots à l'avant.

Le char de gauche est statique, tandis que ceux qui suivent sont en action,

ceux de droite étant au galop et piétinant des ennemis :

cela est peut-être une représentation de scènes ayant lieu à des moments différents du combat,

qui s'intensifie progressivement.

Le deuxième registre montre l'infanterie, lourdement équipée :

les fantassins sont vêtus d'une jupe à franges,

d'une cape cloutée, protégés par un casque

et armés de piques.

Devant eux se trouvent d'autres soldats conduisant des prisonniers blessés,

nus et maltraités.

  Le registre supérieur est dominé par la figure du roi, situé au centre

 et représenté plus grand que les autres personnages.

Un char et des soldats se situent à sa gauche, tandis qu'à sa droite il y a des soldats et des prisonniers.

Tous se dirigent vers le souverain.

La « face de la Paix »

La « face de la Paix ».

La « face de la Paix » dépeint une scène de banquet ou de fête.

  Le registre inférieur représente des hommes portant des victuailles et conduisant des équidés,

et sur le registre médian se trouvent d'autres hommes portant des agneaux ou des poissons,

ainsi que des bovins et des caprins.

Sur les deux premiers registres, à intervalles réguliers,

on trouve un personnage vêtu d'un pagne

et les mains jointes dans une posture d'orant.

  Tous semblent converger vers le registre supérieur,

une scène de banquet.

 Y est représenté un musicien jouant à la lyre, accompagné peut-être d'un chanteur.

Ils précèdent les convives, assis sur des tabourets, un gobelet à la main,

et tournés vers la gauche du registre en direction du roi,

représenté là aussi avec une taille supérieure,

et vêtus d'une jupe à franges (kaunakès).

 

Le roi et ses serviteurs, registre supérieur de la « face de la Paix ».

 

capture-roi-ur-summer.png

 

 

 

Dumuzi en sumérien, ou Tammuz en babylonien, est un dieu mésopotamien.

Il est le dieu-pasteur et dieu de la fertilité dans la religion babylonienne.

C'est un berger-roi uni à Ishtar

 dans un très ancien rite de mariage sacré[1].

 

Sous un autre de ses aspects, que l'on retrouve notamment dans le Mythe d'Adapa,

Dumuzi est

l'un des deux gardiens du palais céleste d'Anu, avec Ningishzida.

Dumuzi est vénéré dans divers temples.

On le retrouve à Bad-Tibira, dont il est considéré comme un ancien souverain (anté-déluvien)

par la Liste royale sumérienne.

Il dispose de son sanctuaire dans celui de sa parèdre Inanna à Uruk.

Dumuzi avait donné son nom au sixième mois de l'année à Lagash

sous les Dynasties archaïques.

  Le calendrier mésopotamien des époques postérieures

comprend un mois nommé Dumuzi/Tammuz, le quatrième.

Tammuz est encore aujourd'hui le nom du mois du calendrier chrétien

correspondant à Juillet en Iraq et d'autres pays du Proche-Orient.

Dans le calendrier juif,

Tammuz (habituellement transcrit Tammouz en français)

est le mois lunaire qui correspond en général

à la deuxième moitié du mois de Juillet et la première moitié d'Août.

Le nom de Tammuz apparaît dans la Bible, dans le Livre d'Ézéchiel (8:14),

où le prophète proteste contre l'usage des femmes d'Israël,

qui "pleurent pour Tammuz" selon le rituel païen.

Tammuz se retrouve dans la mythologie grecque sous la forme d'Adonis.

 

 

Suite !!


 

 

 

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