Dias est le Diable, les pièges du diable pour l'Homme !!LE VOILE ! Couronne d'or avec une palme et rameaux d'olivier, usage d'en offrir au temple !!

 

2ème Livre des Machabées 11: 16

Quatre lettres relatives au Traité

La lettre que Lysias écrivit aux Juifs était conçue en ces termes :

"Lysias au peuple juif, salut ! Jean et Absalom; que vous m'avez envoyés, m'ayant remis l'acte signé (de vous),

m'ont demandé une réponse relativement à ses clauses.

Tout ce qui devait être soumis au roi, je (le lui) ai fait connaître, et il a accordé ce qui était admissible. Si donc vous persévérez dans votre bon vouloir vis-à-vis du gouvernement,  je m'efforcerai aussi désormais de m'employer pour votre bien.

Quant à certains détails, j'ai ordonné à vos envoyés et aux miens d'en conférer avec vous. Portez-vous bien.

L'an cent quarant-huit, le vingt-quatre du mois de Dioscorinthe".

La lettre du roi était ainsi conçue :

"Le roi Antiochus à son frère Lysias, salut ! Notre père AYANT ETE TRANFERE PARMI LES DIEUX, nous, - voulant que ceux de (notre)  royaume se livrent sans trouble au soin de leurs affaires, et ayant appris que les Juifs ne consentent pas, comme le voulait notre père, à PASSER A L'HELLENISME,

  mais qu'ils préfèrent leurs coutumes particulières et demandent qu'il LEUR SOIT PERMIS DE GARDER LEURS LOIS, voulant donc que cette nation ne soit plus troublée, -

nous DéCIDONS QUE LE TEMPLE LEUR SOIT RENDU ET QU'ILS PUISSENT VIVRE SELON LES MOEURS DE LEURS ANCÊTRES;

Tu feras donc bien d'envoyer vers eux et de leur tendre la main, afin que, connaissant nos intentions, ils aient confiance et se livrent joyeusement au soin de leurs propres affaires".

La lettre du roi à la nation (juive) était ainsi conçue :

"Le roi Antiochus au sénat des Juifs et aux autres Juifs, salut !

Si vous vous portez bien, cela répond à nos voeux, et nous-même nous sommes en bonne santé. Ménélas nous a fait connaître votre désir de vous remettre à vos propres affaires. A ceux donc qui se mettront en marche jusqu'au trentième jour du mois de Xantique, nous tendons la main et assurons la sécurité.

Que les Juifs usent de leurs aliements et (suivant) leurs lois comme auparavant, sans que nul d'entre eux soit aucunement inquiété pour les fautes commises par ignorance. J'ai envoyé Ménélas pour vous rassurer. Portez-vous bien.

L'AN CENT QUARANTE-HUIT, LE QUINZE DU MOIS DE XANTIQUE".

Les Romains adressèrent aussi aux (Juifs) une lettre ainsi conçue :

"Quintus Memmius et Titus Manlius, légats des Romains, au peuple juif, salut !

Les choses que Lysias, parent du roi, vous a accordées, nous les acceptons aussi.

Quant à celles qu'il a décidé de soumettre au roi, envoyez-nous quelqu'un sans délai, après les avoir bien examinées, afin que nous proposions ce qui vous convient, car nous nous rendons à Antioche.

  Hâtez-vous donc, faites partir des gens afin que nous sachions, nous aussi, quelles sont vos intentions. Portez-vous bien.

L'an cent quarante, huit, le quinze de Xantique".

(Antioche Fondée vers 300 av. J.-C. par Séleucos Ier Nicator après sa victoire d'Ipsos sur Antigone le Borgne, il l'appelle Antiocheia (en grec Ἀντιόχεια) en souvenir de son père Antiochos.

La ville connaît un essor démographique rapide car elle est créée par synœcisme de plusieurs villages avoisinants (Lopolis, Jope, Meroe et Bottia)

et surtout de 3 500 familles macédoniennes et grecques déplacées d'Antigonie, l'ancienne capitale de son rival située 9 km en amont sur l'Oronte.

Bâtie initialement en retrait de la rive gauche du fleuve en raison des risques d'inondations et conçue sur un plan hippodamien à l'image d'Alexandrie dont elle se veut la concurrente dans la région, Antioche devient l'une des grandes villes de l'époque.

Les immigrants et en particulier, fait rare, les Juifs, y obtiennent les mêmes droits que les autres habitants.

On la connaît aussi sous les noms d’Antioche sur l'Oronte afin de la distinguer des quinze autres Antioche créées par le monarque

et d’Antioche épi [près de] Daphné, du nom d'un bois sacré voisin consacré à Apollon et dans lequel Séleucos éleva un temple au dieu tutélaire des Séleucides.

La première Antioche, dont Séleucos confia la construction à une commission de trois superviseurs, Attaios, Péritas et Anaxicratès, ne comprenait que deux quartiers : ce qui devait devenir le quartier royal, dans l’île, et le quartier sud.

Elle fut entourée d’une enceinte (dont il ne reste rien) conçue par l’architecte Xénaïos.

Légende tardive ou souvenir d’un rite barbare, Jean Malalas explique que la fondation d’Antioche est marquée par un sacrifice humain, celui d’une jeune fille nommée Aimathè.

Elle est alors considérée comme une déesse, la Tychè (la Destinée), et son sanctuaire fondé par Séleucos devient l’un des plus importants de la cité.

Le roi commande une statue au sculpteur Eutychidès de Sicyone,

œuvre monumentale qui va devenir une des plus célèbres du monde grec :

elle représentait la jeune fille voilée, couronnée de tours, tenant à la main des épis de blé,

assise sur un rocher qui symbolise le mont Silpios ;

à ses pieds apparaît à partir de la taille un jeune nageur étendant les bras, et représentant l’Oronte.

Le roi fonde aussi d’autres sanctuaires pour la ville nouvelle :

celui de Zeus Bottaios, un dieu macédonien, et dans les environs un temple d’Athéna avec une belle statue de bronze pour les colons Athéniens venus d’Antigonéia, ainsi qu’un bois sacré de cyprès à proximité

du Daphneion, le « Sanctuaire du Laurier » consacré à Apollon, sur les hauteurs de Daphné au sud-ouest.

Particulièrement bien située, à la charnière des voies conduisant vers l'Anatolie, la Mésopotamie et la Palestine, et sur l'Oronte alors navigable,

Antioche devient la capitale du royaume séleucide et l'un des principaux centres de diffusion de la culture hellénistique.

  La ville se pose très tôt en rivale d'Alexandrie.

La ville est dans la plaine fertile de l'Amuq, abritée par de petits massifs montagneux (le mont Staurin et le mont Silpion) qui défendent son approche et fournissent des piémonts aisés à fortifier. Elle est sans cesse agrandie, ce qui lui vaut le surnom de Tétrapolis (cité quadruple) par le géographe Strabon.

Au milieu de l'Oronte il y avait une île aménagée sous Antiochos III avec la construction du palais ou quartier royal. Au sud de cette île, la cité fondée par Séleucos avec ses rues parallèles au fleuve. Plus au sud encore le quartier d'Epiphaneia

dont Antiochos IV Epiphane voulut faire le centre politique de la cité.

Elle est peuplée de Grecs, de Syriens rapidement hellénisés et de Juifs.

C’est une cité florissante et prospère (industrie textile, joaillerie, produits de luxe)

mais qui ne peut rivaliser ni avec Alexandrie ni avec Pergame comme foyer littéraire et artistique.

 

Antioche, mosaïque, bouquetins (détail), Musée du Louvre
Ancienne voie romaine en Syrie qui reliait Antioche à Chalcis

Après la conquête romaine en -64 par Pompée, elle devient la capitale de la province de Syrie)

 

Expéditions punitives 

12: 1

 

Ce traité conclu, Lysias s'en retourna auprès du roi, et les Juifs se mirent à cultiver leurs champs.

Or quelques-uns des généraux de la contrée, Timothée et Apollonius, fils de Gennée, ainsi que Hiénonyme et Démophon,

auxquels ils faut ajouter Nicanor, gouverneur de Chypre, ne les laissaient pas vivre tranquilles ni en repos.

Cependant les habitants de Joppé commirent le crime suivant.

Ils invitèrent les Juifs qui demeuraient parmi eux à monter avec leurs femmes et leurs enfants sur des barques préparées par eux, comme s'ils n'avaient contre eux aucun ressentiment; mais ils agissaient en vertu d'une décision prise en commun par la ville.

(Les Juifs) acceptèrent, comme des gens qui désirent la paix, et n'ont aucune défiance.

Mais lorsqu'ils furent au large, on les noya. ils étaient plus de deux cents au moins.

Lorsque Judas eut appris la cruauté commise contre ses compatriotes, il en fit part à ses compagnons, et, après avoir invoqué Dieu, le juste juge,

il marcha contre les meurtriers de ses frères, mit le feu pendant la nuit aux constructions du port, brûla les navires et passa au fil de l'épée ceux qui y avaient cherché un refuge. Comme la place restait fermée, il s'en alla, mais avec le dessein de revenir et de détruire toute la cité des Joppites.

Ayant appris que ceux de Jamnia se proposaient aussi de traiter de la même manière les Juifs domiciliés chez eux, (Judas) attaqua de même pendant la nuit, les habitants de Jamnia et brûla le port avec la flotte,

en sorte que la lueur des flammes fut aperçue jusqu'à Jérusalem, éloignée de deux cent quarante stades.

Comme ils s'étaient éloignés de là de neuf stades, marchant contre Timothé, Judas fut attaqué par DES ARABES, AU NOMBRE D'AU MOINS CINQ MILLE FANTASSINS ET DE CINQ CENTS CAVALIERS. LE COMBAT FUT ACHARNE .

MAIS, PAR L'AIDE DE DIEU, Judas et ses compagnons l'emportèrent; vaincus, les nomades demandèrent à Judas de leur tendre la main droite,

promettant de lui donner du bétail et de lui être utiles en d'autres choses.

Judas, persuadé qu'ils pouvaient en effet lui rendre beaucoup de services, consentit à leur accorder la paix et, après qu'on se fût donné la main,

ils se retirèrent sous leurs tentes.

Judas attaqua ensuite une ville fortifiée de levées de terre et entourée de remparts, et habitée par des hommes de diverses nations :

ELLE S'APPELAIT CASPIN.

Les assiégés, confiants dans la force de leurs murailles et dans leurs provisions de vivres, se montrèrent grossiers envers les gens de Judas, les insultant et proférant même des blasphèmes et des paroles impies.

Les gens de Judas, après AVOIR INVOQUE LE SOUVERAIN MAÎTRE DU MONDE qui, au temps de Josué, renversa (les murs de) Jéricho sans béliers ni machines de guerre, se précipitèrent sur les murailles avec une fureur de fauves.

Ayant pris la ville par la volonté du Seigneur, ils y firent un carnage indicible, au point que l'étang voisin, large de deux stades, SEMBLAIT REMPLI D'UN FLEUVE DE SANG.

De là, par une marche de sept cent cinquante stades, ils parvinrent à Charax, chez les Juifs appelés Tubiens.

Ils ne rencontrèrent pas Timothée en ces lieux-là; il s'en était allé sans avoir rien fait, après avoir laissé en un certain endroit une garnison forte.

Mais (deux) des généraux de Machabée, Dosithée et Sosipater, s'en allèrent exterminer ceux que Timothée avait laissés dans la forteresse, au nombre de plus de dix mille hommes.

De son côté, Machabée, ayant rangé son armée par cohortes,

donna à ces deux généraux le commandement de ces cohortes et s'élança contre Timothée, qui avait avec lui cent vingt mille fantassins et deux mille cinq cents cavaliers.

Informé de l'approche de Judas, Timothée dépêcha les femmes, les enfants et le reste des bagages vers le lieu nommé Carnion, car c'était un site inexpugnable et d'accès difficile, à cause des étroits défilés de toute la contrée.

Dès que la première cohorte de Judas parut, l'épouvante et la crainte s'emparèrent des ennemis, frappés par la MANIFESTATION DE CELUI QUI VOIT TOUT,

  et ils se hâtèrent de fuir en désordre, de telle sorte que beaucoup se frappaeint les uns les autres et se transperçaient de leurs propres épées.

Judas les poursuivit avec acharnement, pourfendant ces misérables, et il en fit périr jusqu'à trente mille.

Timothée, étant tombé lui-même entre les mains des soldats DE DOSITHEE ET DE SOSIPATER, (les) conjurait avec beaucoup d'astuce de le laisser partir sain et sauf, (affirmant) qu'il tenait en son pouvoir les parents et les frères de beaucoup d'entre eux et que, (s'il mourait), il leur arriverait malheur.

Il les assura par de longs discours qu'il était résolu à renvoyer ces hommes sans leur faire aucun mal, si bien que (les Juifs) le relâchèrent pour sauver leurs frères. Cependant Judas marcha sur Carnion et LE SANCTUAIRE D'ATARGATIS, où IL EGORGEA VINGT-CINQ MILLE PERSONNES.

Après avoir mis en déroute et exterminé ces (ennemis), Judas conduisit son armée

contre Ephron, ville forte où habitait une multitude de diverses nations; de robustes jeunes gens rangés devant les murailles combattaeint énergiquement,

et la (ville) même était pourvue d'une quantité de machines et de trais.

Mais (les Juifs) ayant invoqué le Tout-Puissant, Celui qui brisa par (sa) puissance les forces de l'ennemi, se rendirent maîtres de la ville et abattirent vingt-cinq mille des hommes qui l'occupaient.

Partis de là, ils s'élancèrent VERS SCYTHOPOLIS, à six cent stades de Jérusalem.

Mais les Juifs qui y résidaient ayant témoigné de la bienveillance que les Scythopolitains leur avaient montrée et de laur attitude humaine dans les temps malheureux, (Judas et les siens) remercièrent les SCYTHOPOLITAINS et les exhortèrent à continuer d'être bons envers ceux de leur race.

(Après quoi), ils rentrèrent à Jérusalem, au moment où allait commencer la fête des Semaines.

Défaite de Gorgias. Sacrifice expiatoire pour les morts.

12: 32

Après la fête dite de la Pentecôte, ils marchèrent contre Gorgias, qui commandait dans l'Idumée. Celui-ci s'avança, ayant avec lui trois mille fantassins et quatre cents cavaliers.

On en vint aux mains, et il arriva que quelques-uns des Juifs tombèrent. Un certain Dosithée, cavalier du corps de Békanor, homme vaillaint, se saisit de Gorgias et, le tirant par sa chlamyde, il l'entraînait vigoureusement, désirant prendre vivant cet homme maudit; mais un des cavaliers thraces, se jetant sur (Dosithée), lui fendit l'épaule, et Gorgias put s'enfuir à Marésa.

Cependant les hommes d'Esdrin combattaient depuis longtemps et se trouvaient épuisés de fatigue;

alors Judas supplia le Seigneur de se montrer leur auxiliaire et leur CHEF DE COMBAT.

Puis, entonnant dans la langue de ses pères, le CRI DE GUERRE AVEC LES HYMNES, IL TOMBA A L'IMPROVISTE SUR LES HOMMES DE GORGIAS ET LES MIT EN DEROUTE.

 Ensuite Judas, ayant rallié son armée, alla vers la ville d'Odollam, et, le septième jour de la semaine étant arrivé, ils se purifièrent selon la coutume ET CELEBRERENT LE SABBAT EN CE LIEU.

Le jour suivant, les gens de Judas vinrent, le temps le rendant nécessaire, relever les corps de ceux qui étaient tombés, pour les déposer avec leurs proches dans les tombeaux de leurs proches.

Ils TROUVERENT SOUS LES TUNIQUES DE CHACUN DES MORTS DES OBJETS CONSACRES, (PROVENANT) DES IDOLES DE JAMNIA

ET QUE LA LOI INTERDIT AUX JUIFS; IL FUT DONC EVIDENT POUR TOUS QUE CELA AVAIT été LA CAUSE DE LEUR MORT.

TOUS BENIRENT DONC LA CONDUITE DU SEIGNEUR, LE JUSTE JUGE QUI REND MANIFESTES LES CHOSES CACHEES. 

Puis ils se mirent EN PRIERES, SUPPLIANT QUE LE péché COMMIS FÛT ENTIèREMENT EFFACé

ET LE VALEUREUX JUDAS EXHORTA LE PEUPLE A SE GARDER PUR DE péché,

puisqu'ils avaient vu de leurs yeux les conséquences du péché de ceux qui étaient tombés.

Puis, ayant fait parmi ses hommes une collecte (où il receuillit la somme) de deux mille drachmes,

il l'envoya à Jérusalem pour être employée à un sacrifice pour le péché.

Belle et noble action, (inspirée) PAR LA PENSéE DE LA RéSURRECTION !

Car, s'il n'avait pas espéré que ces (soldats) tués ressusciteraient, c'eût été chose superflue et ridicule de prier pour des morts.

Il considérait en outre qu'UNE TRèS BELLE RéCOMPENSE EST RESERVéE A CEUX QUI S'ENDORMENT DANS LA piété,

ET C'EST LA UNE PENSéE SAINTE ET PIEUSE. VOILA POURQUOI IL FIT CE SACRIFICE EXPIATOIRE POUR LES MORTS,

AFIN QU'ILS FUSSENT DéLIVRES DE LEUR péché.

Exécution de Ménélas. Défaite d'Antiochus

13: 1

L' an cent quarante-neuf, les gens de Judas apprirent qu'Antiochus Eupator marchait contre la Judée avec des troupes nombreuses, et que Lysias, (son) tuteur et (son) ministre, l'accompagnait, chacun d'eux à la tête d'une ARMEE GRECQUE de cent dix mille fantassins, cinq mille trois cents cavaliers, vingt-deux éléphants et trois cents chars armés de faux.

Ménélas aussi se joignit à eux et, avec une grande fourberie, il excitait Antiochus, non pour le salut de sa patrie,

mais ESPéRANT ÊTRE RéTABLI DANS SA DIGNITE.

Cependant, le Roi des rois éveilla contre ce scélérat la colère d'Antiochus, et Lysias ayant indiqué (au roi) que (Ménélas) était la cause de tous les maux, (Antiochus) ordonna de le conduire à Bérée, et de l'y mette à mort selon la coutume du lieu.

Or, il y a à Bérée, une tour de cinquante coudées, remplie de cendres, avec une machine tournante qui de tous côtés précipite dans la cendre.

C'est là toujours qu'on pousse, pour le faire périr, l'homme coupable de vol sacrilèrge, ou encore celui qui a commis certains autres énormes crimes. Ainsi mourut Ménélas, CE VIOLATEUR DE LA LOI, et c'est très justement que lui fut refusée la terre.

Car , puisqu'il avait MAINTES FOIS péché CONTRE L'AUTEL DONT LE FEU ET LA CENDRE ETAIENT PURS,

C'EST DANS LA CENDRE QU'IL TROUVA LA MORT.

Le roi s'avançait donc, l'esprit tout rempli de pensées barbares, disposé à traiter les Juifs plus cruellement que n'avait fait son père.

Dès que Judas le sut, il ordonna au peuple D'INVOQUER NUIT ET JOUR LE SEIGNEUR, POUR QUE CETTE FOIS COMME TOUJOURS IL VINT AU SECOURS. DE CEUX QUI ALLAIENT ÊTRE PRIVES DE LA LOI, DE LEUR PATRIE ET DU SAINT TEMPLE, et qu'il ne permît pas que ce peuple, qui commençait seulement à respirer, tombât sous la puissance des nations blasphématrices.

Lorsque tous eurent ainsi prié ensemble et imploré LE SEIGNEUR MISERICORDIEUX AVEC LARMES, JEÛNES ET PROSTRATIONS SANS ARRÊT PENDANT TROIS JOURS, Judas leur adressa une exhortation et leur commanda de se tenir prêts.

Puis, s'étant entretenu à part avec les anciens, il résolut de ne pas attendre que le roi eût fait entrer son armée en Judée et se fût rendu maître de (Jérusalem),mais de se mettre en marche et d'obtenir une décision avec l'aide du Seigneur.

Puis, s'en remettant au Créateur du monde, il exhorta ses comagnons à combattre bravement jusquà la mort

pour les LOIS, POUR LE TEMPLE, LA VILLE, LA PATRIE, ET LES INSTITUTIONS, ET ILS DISPOSA SON ARMEE AUX ENVIRONS DE MODIN.

Après avoir donné aux siens ce mot d'ordre :

"Victoire par Dieu"! Il choisit les meilleurs parmi les jeunes gens et attaqua pendant la nuit le quartier du roi; il emporta la camp, y tuant quatre mille hommes, et il abattit l'éléphant chef de file avec ceux qu'il portait dans une tour.

Enfin, ils remplirent le camp d'épouvante et de confusion, et se retirèrent  avec un plein succès.

Quand le jour commença à poindre, tout était achevé, grâce à LA PROTECTION DONT LE SEIGNEUR SECOURAIT (JUDAS).

 (Commentaires personnels :

Les Juifs aussi avaient décidé de ne pas prononcer le Nom de Yahweh, leur ELOHIM,

ils le remplacèrent par Adonaï ou Seigneur, le Maître tout-puissant.)

 Antiochus V traite avec Judas

13: 18

Après cet avant-goût de l'audace des Juifs, le roi essaya (de s'emparer) des places par des artifices. Il marcha contre Bethsour, forte citadelle des Juifs;

mais il était repoussé dans un (nouvel) assaut et avait le dessous. Or Judas fit passer aux assiégés ce qui leur était nécessaire.

Cependant Rhodocus, de l'armée des Juifs, dévoilait à l'ennemi les secrets; on fit une enquête, on le saisit et le mit en prison.

Pour la seconde fois, le roi parlementa avec les assiégés, leur tendit la main, prît la leur, se retira, attaqua les guerriers de Judas et eut le dessous.

Mais ayant appris que Philippe, laissé (par Epiphane) à la tête des affaires, s'était révolté à Antioche, il en fut consterné; il donna aux Juifs de bonnes paroles,

se soumit et jura toutes les conditions équitables; il se RECONCILIA ET OFFRIT UN SACRIFICE;

IL HONORA LE TEMPLE, TRAITA HUMAINEMENT LE (SAINT) LIEU et FIT BON ACCEUIL à MACHABEE;

  il laissa Hégémonide gouverneur militaire depuis Ptolémaïs jusqu'aux Gerrhéniens.

Mais lorsque le roi vint à Ptolémaïs, les habitants témoignèrent leur mécontentement au sujet du traité, dont ils s'indignaient et prétendaient rejetés les conditions. Lysias monta sur LE TRIBUNAL, SE DEFENDIT , AUTANT QUE POSSIBLE, PERSUADA, APAISA, DISPOSA FAVORABLEMENT LES ESPRITS ET S'EN RETOURNA à ANTIOCHE.

CE fut ainsi que se déroulèrent l'attaque et la retraite du roi.

 Suite !!



 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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