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Bacchante sur une panthère, par William Bouguereau (1855
Dionysos assis sur une panthère, mosaïque du IVe siècle av. J.-C., musée archéologique de Pella
BacchusSes symboles sont le lierre, la vigne et la panthère Bacchus est le fils de Jupiter et de Sémélé, fille du roi de Thèbes, par translation du mythe de Dionysos(Bacchus).
Au résultat
Devenu grand, il fit la conquête des Indes avec une troupe d'hommes et de femmes portant, au lieu d'armes, des thyrses et des tambours. Son retour fut une marche triomphale de jour et de nuit (thème rappelant l'expédition d'Alexandre le Grand, et fréquemment représenté).
Ensuite, il passa en Égypte, où il enseigna l'agriculture et l'art d'extraire le miel ; il planta la vigne, et fut adoré comme étant le dieu du vin.
Silène, son père nourricier et en même temps son précepteur, était fils de Mercure ou de Pan et d'une nymphe. On le représente d'ordinaire avec une tête chauve, des cornes, un gros nez retroussé, une petite taille et une corpulence charnue, le plus souvent monté sur un âne, et, comme il est en état d'ivresse, il a peine à se tenir sur sa monture. S'il est à pied, il marche d'un pas chancelant, appuyé sur un bâton ou sur un thyrse, sorte de long javelot. On le reconnaît aisément à sa couronne de lierre, à la tasse qu'il tient, à son air jovial et même un peu goguenard.
Malgré son portrait si peu flatteur, Silène, quand il n'était pas ivre, était un grand sage, capable de donner à son divin élève des leçons de philosophie.
Dans une églogue de Virgile, les vapeurs du vin n'empêchent pas cet étrange vieillard d'exposer sa doctrine sur la formation du monde.
Bacchus est représenté ordinairement avec des cornes, symboles de la force et de la puissance, couronné de pampre, de lierre ou de figuier, sous les traits d'un jeune homme riant et enjoué. D'une main, il tient une grappe de raisin ou une corne en forme de coupe ; de l'autre, un thyrse entouré de feuillage et de bandelettes. Il a les yeux noirs, et, sur ses épaules descend en tresses ondoyantes sa longue chevelure blonde aux reflets d'or. Il est le plus souvent imberbe, sa jeunesse étant éternelle comme celle d'Apollon. Il est vêtu d'un manteau de pourpre.
Il est tantôt assis sur un tonneau, tantôt monté sur un char traîné par des tigres ou des panthères, quelquefois par des centaures dont les uns jouent de la lyre, les autres de la double flûte. Sur les monuments les plus anciens, il est représenté avec une tête de taureau ; sur quelques médailles, on le représente debout, barbu, avec une robe triomphale qui tombe jusque sur ses pieds. Le musée du Louvre possède plusieurs statues de Bacchus, entre autres celle de Bacchus au repos. Une représentation également sur le site de Volubilis à Meknès au Maroc marque le passage des romains.
Il punit sévèrement tous ceux qui voulurent s'opposer à l'établissement de son culte. À Thèbes, Penthée, successeur de Cadmus, fut mis en pièces par les Bacchantes ; les Ménéides ou filles de Minyas furent changées en chauves-souris. Elles étaient trois, Iris, Clymène, Alcithoé. Soutenant que Bacchus n'était pas fils de Jupiter, elles continuèrent à travailler pendant ses fêtes, et refusèrent d'assister à la célébration des Orgies.
Bacchus triompha de tous ses ennemis et de tous les dangers auxquels les persécutions incessantes de Junon l'exposaient. Un jour, fuyant devant l'implacable déesse, il tomba de fatigue et s'endormit. Un serpent à deux têtes l'attaqua, et le dieu, à son réveil, le tua d'un coup de sarment. Junon finit par le frapper de folie, et le fit errer dans une grande partie du monde. Il fut d'abord accueilli avec bienveillance par Protée, roi d’Égypte, puis il passa en Phrygie, où, ayant été admis aux expiations, il fut initié aux mystères de Cybèle. Dans la guerre des géants, il se transforma en lion, et combattit avec rage. Pour l'animer, Jupiter lui criait sans cesse : « Évohé, courage, mon fils. »
Venu dans l'île de Naxos, il consola et épousa Ariane abandonnée par Thésée, et lui donna la fameuse couronne d'or, chef-d'œuvre de Vulcain. C'est Bacchus, dit-on, qui le premier établit une école de musique ; c'est en son honneur que furent données les premières représentations théâtrales.
Dans la mythologie grecque, Dionysos (en grec ancien Διώνυσος / Diốnysos ou Διόνυσος / Diónysos) est le dieu de la vigne, du vin et de ses excès ainsi que du théâtre et de la tragédie. Il est le fils de Zeus et de la mortelle Sémélé. Selon les listes, il fait partie ou non des douze Olympiens, bien qu'il ne vive pas sur le mont Olympe : c'est essentiellement un dieu errant.
Il a été adopté par les Romains sous le nom de Bacchus (du grec ancien Βάκχος / Bákkhos, un de ses autres noms[1]), assimilé au dieu italique Liber Pater.
Les bacchantes étaient principalement des femmes (mais il existait aussi des bacchants) qui célébraient les mystères de Dionysos-Bacchus. Les premières qui portèrent ce nom furent les nymphes nourrices de Bacchus, qui le suivirent à la conquête des Indes. Elles couraient çà et là, échevelées, à demi nues ou couvertes de peaux de tigres, la tête couronnée de lierre, le thyrse à la main, dansant et remplissant l'air de cris discordants. Elles répétaient fréquemment le cri Évoé (« courage, mon fils ! »), comme pour rappeler les triomphes de Bacchus sur les Géants.
Leur fête, appelée Bacchanales, se célébrait autrefois en Grèce, en Égypte, et principalement à Rome.
Les cultes à Mystères, aussi appelés cultes initiatiques ou cultes orientaux, sont des cultes apparus avant l'ère chrétienne dans le monde gréco-romain.
Pour montrer l'importance de ces cultes, on a souvent recours à la citation d'Ernest Renan, pour qui « si le christianisme eût été arrêté dans sa croissance par quelque maladie mortelle, le monde eût été mithriaste ».
Caractéristiques
Les cultes à Mystères prennent naissance avec Orphée, prêtre légendaire d'Apollon, surnommé « le père des Mystères », qui a mis en place le principe de ces cultes.
Les cultes à Mystères se différencient des cultes officiels sur différents points :
Les divinités faisant l'objet d'un culte à Mystères sont :
Mithra et le taureau, fresque de Marino
Anahita (en persan : آناهیتا), ou Nahid (en persan : ناهید, immaculée) en persan moderne, est une ancienne divinité perse. Le culte de cette déesse a atteint son apogée en Iran. On peut aussi rapprocher Anahita de la déesse sémitique Ishtar. Comme l'a démontré Georges Dumézil, elle correspond à la déesse-rivière indienne Sarasvatî. Anahita est, d'après la mythologie perse, la mère de Mithra.
Anahita n'est pas citée dans les premiers chapitres de l’Avesta ; son culte aurait été en contradiction avec la volonté monothéiste du zoroastrisme tel qu'il est présenté dans les Gathas. Il a fallu attendre la période avestique pour que des prêtres permettent le culte de la déesse. Le Ve chapitre (Yasht) de l’Avesta, l'Hymne aux Eaux, invoque Anahita sous le nom de « celle qui hait les Daevas et obéit aux lois d'Ahura ». Le persan moderne a retenu la forme Nahid, utilisée entre autres pour nommer la planète Vénus.
Durant la période hellénistique, Anahita a été associée au culte de Mithra. Une inscription datant de l'an 200 av. J.-C. dédicace un Temple Séleucide d'Iran à « Anahita, Vierge Immaculée, Mère du seigneur Mythras ». Le Temple d'Anahita à Kangavar en Iran est l'un des plus importants temples dédiés à la déesse.
Mithra ou Mithras culte connut son apogée à Rome aux IIe et IIIe siècles de notre ère.
Le mithraïsme était un culte (païen) contemporain du christianisme.
Mithra est une divinité indo-européenne. Plusieurs documents hittites confirment son existence dès le IIe millénaire avant J.-C. Dans la Perse antique, le culte obtint une véritable importance et commence à être un peu mieux connu[1].
Il se développa à Rome probablement à partir du Ier siècle de notre ère, sans que l'on sache exactement quand et comment il fut introduit dans l'empire. Selon l'historien Plutarque, le mithraïsme serait arrivé en Italie lors des expéditions de Pompée contre les pirates de Cilicie[2]. Toutefois, il semble que son introduction fut plus tardive et diverses hypothèses existent à ce sujet[3],[4].
Ce culte était particulièrement populaire dans les armées, essentiellement chez les soldats et les centurions bien que quelques légats soient attestés. Beaucoup d'esclaves et d'affranchis comptaient également parmi ses fidèles. Les sénateurs et chevaliers semblent par contre avoir été assez réticents à adhérer au mithraïsme. Les femmes en étaient probablement exclues bien que cela ne soit pas absolument sûr[5]. Le culte s'est principalement répandu en Italie, en Grande Bretagne, sur le Rhin et le Danube. En revanche, il semble n'avoir connu qu'un essor faible et tardif dans la partie orientale de l'Empire romain[6],[4]
Peu d'éléments sont connus sur le contenu du mithraïsme et les valeurs qu'il véhiculait. On suppose, à l'heure actuelle, que les valeurs d'amitié et de loyauté étaient primordiales. Seules deux scènes de la geste de Mithra sont actuellement bien connues et identifiées: sa naissance et la tauroctonie.
Mithra, qui s'est créé lui-même à partir de la roche (on dit pétrogène), est à la fois primogenitus et autogenitus. Cette scène est représentée sur de nombreuses statues.
La tauroctonie est sans conteste la scène la plus représentée dans les sanctuaires du dieu, qu'il s'agisse de sculptures, de bas-reliefs ou de fresques. Il semble qu'après avoir chassé le taureau, Mithra l'ait rattrapé et tué. Le sacrifice du taureau serait à l'origine de la vie, le sang de l'animal fertilisant la terre.
Le mithraïsme est un culte à mystères. Le fidèle devait subir une initiation pour être pleinement accepté parmi les plus fervents fidèles. Ce type de culte, contrairement à ce que l'on a longtemps cru, n'est pas d'origine "orientale" mais grecque[7]. Les initiés portaient chacun un grade bien précis: corbeau (corax), fiancé ou jeune marié (nymphus), le soldat (miles), le lion (leo), le Perse (Perses), l'Heliodrome (Heliodromus) et le Père (Pater). Ces grades sont principalement attestés en Italie, notamment par de nombreuses inscriptions et la mosaïque du sanctuaire de "Sette Sfere" à Ostie[8] ainsi que grâce au témoignage de Jérôme de Stridon[9].
Les sanctuaires
Le sanctuaire dédié à Mithra porte actuellement le nom mithraeum ou de mithrée. Dans l'Antiquité, on les appelait généralement speleaum (grotte) en Italie, ou templum (temple, sanctuaire) dans les provinces[10]. Ces sanctuaires étaient parfois installés à l'intérieur de grottes naturelles. Cependant, la plupart de ces temples étaient construits artificiellement et se contentaient de reproduire la forme d'une grotte : ils étaient généralement au moins partiellement souterrains. La grotte est sans conteste un lieu important pour les fidèles de Mithra puisque le dieu serait né dans l'une d'elles[11].
Les plafonds de certains sanctuaires représentent le ciel étoilé. Cela a amené plusieurs chercheurs à interpréter le culte de Mithra à travers l'astronomie et l'astrologie[12]. Cependant, ces interprétations sont généralement remises en question à l'heure actuelle[13].
A Rome, la Basilique Saint-Clément-du-Latran possède dans ses sous-sols des vestiges d'un temple mithraique.
En France on a trouvé des sanctuaires dédiés à Mithra à Angers[14], Biesheim, Bordeaux, Bourg-Saint-Andéol[15] ,[16], Septeuil et Strasbourg.
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