Empereur

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Trajan en imperator victorieux

Trajan, tout en s'attachant à favoriser l'agriculture et à développer l'administration, fait la conquête de la Dacie, de l'Empire parthe et annexe l'Arabie. L'empereur développe aussi la romanisation de l'Empire. La conquête de la Parthie ne lui survit pas.

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Culte impérial

Le culte impérial est une manière d'habituer les habitants de l'Empire, si dissemblables par la culture et les croyances à respecter le pouvoir de Rome à travers un empereur divinisé. Des cérémonies sont organisées en l'honneur de l'empereur. C'est l'occasion pour la communauté de se retrouver dans des processions devant des sacrifices, des banquets et toutes sortes de spectacles.

Illustration de l'Auguste de Prima Porta tirée d'un livre d'histoire de Rome destiné à la jeunesse, 1880

Culte impérial

Le culte impérial est une manière d'habituer les habitants de l'Empire, si dissemblables par la culture et les croyances à respecter le pouvoir de Rome à travers un empereur divinisé. Des cérémonies sont organisées en l'honneur de l'empereur. C'est l'occasion pour la communauté de se retrouver dans des processions devant des sacrifices, des banquets et toutes sortes de spectacles.

Auguste et l'instauration du culte impérial

La fonction de grand pontife procure aux empereurs un caractère sacré. De plus dans les croyances populaires, Scipion l'Africain, Marius et Sylla avaient un caractère divin. César a développé autour de lui une légende de divinité prétendant descendre de Vénus et d'Énée. Dès le début de l'Empire, Auguste (-27-+14) met en place le culte impérial. Il fait diviniser César et, en tant que son héritier, il s'élève ainsi au-dessus de l'humanité. Il se dit fils d'Apollon. Il utilise l'iconographie et les écrivains de son temps Virgile et Horace à des fins idéologiques. Les lettres et les arts ainsi sont mis au service de la propagande augustéenne[1]. Il associe aussi toute la communauté au culte de ses ancêtres devenant ainsi le père de tous, d'où son titre de père de la patrie. Auguste refuse d'être divinisé de son vivant. Il laisse cependant se construire des autels des temples qui lui sont consacrés surtout dans l'Orient habitué à considérer ses souverains comme des dieux vivants, à condition que son nom soit associé à celui de Rome divinisé. A Rome, en Italie et dans les camps militaires, on rend hommage à son Genius et à son nom, le numen. Le culte impérial se pratique ici dans des formes proprement romaines. Le mouvement se poursuit après sa mort. Tibère (14-37), son successeur, développe le culte d'Auguste qui a été divinisé officiellement en recevant l'apothéose. Il crée une nouvelle classe de prêtres, les sodales augustales pour rendre les honneurs divins à Auguste et à la famille des Jules. Ce corps était composé de vingt et un membres choisis dans les principales familles de Rome[2]. Le sénat joue un rôle important dans la divinisation des empereurs. C'est en effet lui qui décide si le défunt est bon et digne de l’apothéose.
A partir de Caligula (37-41), tous les empereurs se placent sous les auspices d'un dieu. Caligula, Néron (54-68), Domitien (81-96) sont des empereurs particuliérement mystiques. Très influencés par les courants messianiques venus d'Orient, ils tentent de leur vivant de se faire reconnaître comme des divinités. Ces initiatives restent cependant sans lendemain et après leur mort ces empereurs sont considérés comme des tyrans et voient parfois, comme pour Domitien, leur mémoire condamnée. En revanche Claude reçu l'apothéose. Comme Auguste, ils ont leur clergé spécialisé. Les sodales augustales deviennent les Augustales Claudiales. A la mort de Vespasien (69-79) sont créées les sodales Flaviales, qui deviennent Flaviales Titiales après la mort de Titus (79-81)[3].

Le culte impérial aux IIIe et IVe siècles

Au IIIe siècle, l'idéologie impériale évolue. Les empereurs jouent, pour les habitants de l'Empire, le rôle d’intermédiaire entre les hommes et les dieux. Dans l'idéologie officielle, il est le seul qui peut assurer la prospérité et la tranquillité de l’empire. Les marques de dévotion des sujets sont très fortes: dédicaces épigraphiques et monumentales, prosternation devant sa personne ou sa statue, jeux périodiques en son honneur[8]... En Afrique proconsulaire, la dynastie des Sévères, originaire de cette province est particulièrement adorée. Mais vers le milieu de IIIe siècle, les marques de dévotion vis-à-vis de la religion impériale semblent baisser. L'empire est dans cette période touché par des périodes de guerre atroce et de récession économique. Plus inquiets de leur situation et n’ayant plus confiance à la divinisation de la personne impériale, les Africains se mettent à pratiquer ouvertement d'autres religions comme le Christianisme. Or les chrétiens et les juifs par exemple sont réfractaires aux cérémonies officielles en l'honneur de Rome ou du Genius de l'Empereur qui exigeaient de sacrifier. Le pouvoir y voit une marque de rébellion et ceux qui refusent d'y participer sont assimilés à des traitres.

Dans le troisième quart du IIIe siècle, Aurélien (270-275) rénove l'idéologie impériale pour la mettre au service d'un pouvoir absolu de droit divin. Il pense que son pouvoir ne vient pas de ses victoires ou de ses soldats mais de Dieu. C'est le premier empereur à professer une croyance monothéiste, quoique non-chrétien. Il organise à Rome le culte du soleil, Sol Invictus[9]. Sur ses monnaies, on peut trouver l'inscription deus et dominus natus. À sa suite, Dioclétien et son associé Maximien se placent à partir de 287 comme descendants des dieux, sous les surnoms de Jovius et Herculius. Ces titres divins n'en font toutefois pas des dieux, car Dioclétien cessa d'être Jovius après son abdication[10]. Ceci a aussi pour but de donner à l'empereur une autre légitimité que celle des victoires militaires[11]. Constantin (306-337) se présente comme chrétien après 324, s'étant sans doute converti en 312. Mais il reste grand pontife et continue à favoriser le culte impérial tout en soutenant la religion chrétienne. Le cérémonial romain du IVe siècle continue à exiger de s’agenouiller aux pieds de son souverain, selon le rite de l'adoration ou proskynèse mis en place sous Dioclétien. Le culte impérial semble toujours indispensable pour exprimer la loyauté des habitants de l’Empire et leur unité autour de l’empereur.

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 Fichier:Basilios II.jpg

Proskynèse

Enluminure du XIe siècle : proskynèse devant l'empereur byzantin Basile II, la sacralisation du souverain est évidente.

La proskynèse, du grec proskynesis, προσκύνησις, en latin adoratio, est un rituel antique et médiéval utilisé à la cour des souverains ou dans un cadre liturgique. Elle « sacralise », voire « divinise », l'homme qui en est l'objet.

 Description

Le geste de proskynèse est d'origine perse achéménide au VIe siècle av. J.-C.[1]. Dans les temples pour adorer les dieux ou à la cour des grands rois, l'étiquette exigeait une inclination du buste et un baiser de la main en l'air. Plus tard, chez les Parthes, Ie siècle av. J.-C., le rituel nécessite une génuflexion. Sous les Perses sassanides du IIIe siècle, il se transforme en une prosternation totale : toute personne reçue à une audience royale devait se jeter à terre et rester dans cette position jusqu'à ce que le roi lui ordonne de se relever[2].

Adoptée par Alexandre le Grand en 330 av.J.-C., la proskynèse choquait les Grecs car ils estimaient que ce rituel mettait le roi à l'égal des dieux[3]. Il fut ensuite adopté par certains royaumes helléniques comme l'empire séleucide. Par ce biais ou par imitation des Sassanides[4], l'empereur romain Dioclétien l'adopta à son tour à sa cour en l'an 291 : par elle l'empereur devient un être divin, ceux admis en sa présence devaient se présenter en silence, les mains voilées, se prosterner puis baiser le bord de son vêtement[5]. Comme pour les Grecs cinq siècles plus tôt, la pratique choqua mais s'imposa[6]. Les Byzantins perpétuèrent cette tradition jusqu'au XVe siècle : les sujets de l'empereur devaient s'allonger devant lui pour le saluer[7].

Le rituel se retrouve aujourd'hui dans la religion chrétiennes. En Islam, ce rituel est interdit car le Coran affirme que la prosternation n'est que pour Allah.

 

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