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Manteau de pourpre ! CRÊTE : Ierapetra : VILLE DE LA PIERRE Sacrée ! L'île dorée Chrissi Exportation de porfira (pourpre de Tyr !

 

http://yahwehmeparle.doomby.com/rubrique,2eme-dieu-a-la-flute,1788708.html

Silène, son père nourricier et en même temps son précepteur, était fils de Mercure ou de Pan et d'une nymphe.

On le représente d'ordinaire avec une tête chauve, des cornes, un gros nez retroussé, une petite taille

et une corpulence charnue, le plus souvent monté sur un âne, et, comme il est en état d'ivresse,

il a peine à se tenir sur sa monture. S'il est à pied, il marche d'un pas chancelant, appuyé sur un bâton ou sur un thyrse,

sorte de long javelot. On le reconnaît aisément à sa couronne de lierre, à la tasse qu'il tient, à son air jovial

et même un peu goguenard.

Bacchus est représenté ordinairement avec des cornes, symboles de la force et de la puissance, couronné de pampre,

de lierre ou de figuier, sous les traits d'un jeune homme riant et enjoué.

D'une main, il tient une grappe de raisin ou une corne en forme de coupe ;

de l'autre, un thyrse entouré de feuillage et de bandelettes.

  Il a les yeux noirs, et, sur ses épaules descend en tresses ondoyantes sa longue chevelure blonde aux reflets d'or.

Il est le plus souvent imberbe, sa jeunesse étant éternelle comme celle d'Apollon.

Il est vêtu d'un manteau de pourpre.

Il est tantôt assis sur un tonneau, tantôt monté sur un char traîné par des tigres ou des panthères,

quelquefois par des centaures dont les uns jouent de la lyre,

les autres de la double flûte.

Sur les monuments les plus anciens, il est représenté avec une tête de taureau ;

sur quelques médailles, on le représente debout, barbu, avec une robe triomphale qui tombe jusque sur ses pieds.

Le musée du Louvre possède plusieurs statues de Bacchus, entre autres celle de Bacchus au repos.

Une représentation également sur le site de Volubilis à Meknès au Maroc marque le passage des romains.

Ierápetra (en grec : Ιεράπετρα) est une municipalité sur la côte Sud-Est de l’île grecque de Crète.

Elle fait partie du département du Lassithi. La municipalité a une superficie de 394 km² et compte 23 800 habitants (2001).

La municipalité est constituée de la ville de Ierápetra, de plusieurs villages et hameaux,

ainsi que de l’île de Chrissi.

Commentaires personnels :

Ierapetra signifie en grec Iera = Sacrée, Petra = Pierre.

                                         Île de Chrissi signifie île dorée.

La ville de Ierapetra (Gerapetro dans le dialecte local)

est située sur la côte sud de la Crète, dans la baie de Ierapetra:

Ierapetra est connue comme la ville la plus méridionale d’Europe,

surnommée la mariée de la mer de Libye, à cause de sa position

et étant la seule sur la côte sud de la Crète.

 
Ierapetra est présente dans l’histoire depuis la période minoenne.

La cité grecque puis romaine de Hierapytna était sur le même site que la ville aujourd’hui.

Pendant la période classique, la cité devient la plus importante de la partie est de l’île.

Au IIIe siècle av. J.‑C., Hierapytna était célèbre pour ses penchants pour la piraterie.

Détruite par les Romains en -67, elle fut rapidement reconstruite

mais sans parvenir à échapper à la prépondérance de Gortyne.

Pendant la période vénitienne, du XIIIe au XVIIe siècle, Ierapetra était connue sous son nom actuel,

et retrouve sa prospérité.

La forteresse de Kales, construite en 1626 afin de protéger le port, date de cette époque, bien que le mythe local veuille qu’elle ait été construite par le pirate génois Pescatore en 1212.

En juillet 1798, Napoléon séjourna chez une famille locale sur le trajet vers l’Égypte.

La maison où il séjourna est toujours visible.

Pendant la période ottomane, une mosquée fut construite dans la ville.

Le Musée des antiquités abrite les vestiges du passé de Ierapetra.

Ce musée est une ancienne école pour enfants turcs.

La pièce majeure en est une statue très bien conservée de Perséphone.

Chrissi

Vue de l'île de Chrissi

Chrissi (dorée en grec) ou Gaidhouronis (l’île des ânes) est une île inhabitée à environ 12km de la côte.

Elle est longue de 5km et large d’1km.

L’île s’élève environ à 10 mètres au-dessus du niveau de la mer : Kefala, en étant le point le plus élevé à 31 mètres.

L’île est renommée pour ses plages de sable blanc, ses dunes et ses forêt de pins et de genévriers.
La partie ouest de l’île possède quelques vestiges

d’une ancienne occupation : des ruines minoennes

 et une chapelle du XIIIe siècle dédiée à Agios Nikolaos (Saint Nicolas).

L’île était habitée pendant la période byzantine.

Les principales sources de richesses étaient la pêche, l’exportation de sel

et l’exportation de porfira (pourpre de Tyr), une teinture écarlate faite de coquillages.

Autres sites naturels

  • Le barrage de Bramania et son lac : le lac fut créé afin d’approvisionner en eau les serres pendant l’été. Le lac et ses alentours sont la plus grande zone humide de Crète et est ainsi devenu une réserve naturelle réputée pour ses oiseaux.
  • Mont Dikti
  • Mont Thryptis
  • Forêt de Selakano
  • Gorge de Sarakina
  • Gorge de Ha
  • Gorge d’Avgo

Pourpre de Tyr

 

Le pourpre de Tyr, aussi appelé pourpre impérial, pourpre royal ou encore pourpre antique, est une teinture rouge violacée

créée par les Phéniciens.

Tyr (dans l'actuel Liban) était un site ancien de production de pourpre.

Pline l'Ancien écrit "La pourpre la plus estimée est, en Asie, celle de Tyr"[1]. .

Très cher à produire et d'une exceptionnelle solidité,

le pourpre de Tyr faisait partie des denrées de luxe du monde méditerranéen antique.

Les vêtements teints de cette couleur étaient réservées à une élite.

C'est ainsi qu'il fut associé au pouvoir magistral et impérial romain et devint un emblème de l'Antiquité.

Sa production cessa avec la chute de l'empire romain (Ve siècle).

 

Fabrication

Murex brandaris, coquillage d'où les phéniciens tiraient probablement leur teinture pourpre de Tyr

La cité phénicienne de Tyr tirait probablement ce pourpre d'un murex, Bolinus brandaris,

ou de sécrétions de certains serpents marins. Sa fabrication le rendait très cher.

Selon Pline, « on l'extrait des plus grands, après avoir ôté la coquille ; on écrase les plus petits, vivants, avec leur coquille ; il faut pour cela qu'ils dégorgent leur suc »[2].

On raconte que 12 000 murex étaient nécessaires pour produire 1,5 gramme de pigment.

Statut social

Le statut social dans la civilisation romaine est indiquée par ce que porte la personne :

  • la largeur de la bande pourpre portée sur la toge,
  • la couleur plus ou moins vive des vêtements rouges
  • 

Ainsi, les imperatores ne portaient que des vêtements pourpres.

 

Origine

Le mythographe Julius Pollux introduisit dans son Onomasticon l'idée

que c'était Hercule qui aurait découvert le pourpre, à partir de serpents sur les côtes du Levant.

On trouve en fait des traces d'emploi du pourpre royal chez les Minoens de Crète.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Minoens

La colonisation achéenne est mentionnée dans les traditions mycénienne préservées par la mythologie grecque.

Ainsi, Agamemnon fonda quelques villes en Crète, Pergamos, Lappa et Tégée.

Les Achéens participèrent à la fondation de Polyrrhenia. Des toponymes comme ceux de Gortyne et Arcadie sont probablement d'origine achéenne[34].

Dans l'Iliade, Homère mentionne, outre la présence de Knossos, Gortyne, Lyktos, Miletos et Phaistos,

le fait que l'île aurait fourni quatre-vingt vaisseaux, le plus grand nombre parmi les alliés d'Agamemnon.

Ce qui prouverait que l'île est loin d'être ruinée[32].

Cette flotte aurait été sous le commandement du roi de l'île, Idoménée, lointain descendant de Minos

Dans la mythologie grecque, Idoménée (en grec ancien Ἰδομενεύς / Idomeneús),

fils de Deucalion et petit-fils de Minos, est roi de Crète.

 

Il conduisit les troupes de Crète au siège de Troie, avec une flotte de quatre-vingts vaisseaux, et s'y distingua par quelques actions d'éclat. Après la prise de la ville, ce prince, chargé de dépouilles troyennes, retournait en Crète, lorsqu'il fut assailli par une tempête, où il pensa périr.

Dans le pressant danger où il se trouva, il fit vœu à Poséidon de lui immoler, s'il revenait dans son royaume,

le premier être vivant qui se présenterait à lui sur le rivage de Crète.

La tempête cessa, et il aborda heureusement au port, où son fils, averti de l'arrivée du roi,

fut le premier objet qui parut devant lui.

On peut s'imaginer la surprise et en même temps la douleur d'Idoménée quand il l'aperçut.

En vain, les sentiments de père combattirent en sa faveur ;

un zèle aveugle de superstition l'emporta, et il résolut d'immoler son fils au dieu de la mer.

Plusieurs auteurs anciens prétendent que cet horrible sacrifice fut consommé, et plusieurs modernes ont suivi cette tradition. D'autres affirment que le peuple, prenant la défense du jeune prince, le retira des mains d'un père furieux.

Quoi qu'il en soit, les Crétois, saisis d'horreur pour l'action barbare de leur roi, se soulevèrent unanimement contre lui, et l'obligèrent à quitter ses États.

Il se retira sur les côtes de la grande Hespérie, c'est-à-dire de l'Italie, où il fonda Salente.

Il fit observer dans sa nouvelle ville les sages lois de son ancêtre Minos, et mérita de ses nouveaux sujets les honneurs héroïques après sa mort.

Pausanias rapporte qu'il a vu sa représentation sur un groupe sculpté où il portait un coq gravé sur son bouclier,

en tant que descendant d'Hélios[1].

Les entreprises au-delà des mers des Achéens crétois visaient sans doute d'autres régions.

Des textes mentionnent  des attaques de l'Égypte par des Hommes de la mer vers 1200.

Parmi les peuples cités, Pulesata, Zakaru et Akaiwasha pourraient venir de Crète[N 6].

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Ph%C3%A9niciens

Les Phéniciens sont un peuple antique d'habiles navigateurs et commerçants.

Partis de leurs cités-États en Phénicie (Liban, et certaines parties de la Syrie et de la Palestine),

ils fondent dès 3000 avant notre ère de nombreux comptoirs en bordure de la Méditerranée orientale,

notamment Carthage (en -814).

L'invasion des Peuples de la mer ravage les cités phéniciennes, de même que Mycènes - leur grande rivale depuis le IIe millénaire av. J.-C. - et les autres territoires qu'ils traversent, mais elle permet aux Phéniciens de conquérir leur indépendance vis-à-vis des puissances voisines qui les avaient assujettis puisque celles-ci sont elles aussi détruites par ces invasions.

La chute de Mycènes en particulier leur ouvre la domination des mers.

Après avoir supporté les assauts des Athéniens, des Assyriens, de Nabuchodonosor puis de Darius III,

la Phénicie disparaît finalement avec la conquête par Alexandre le Grand en -332.

Selon Pline l'Ancien, « le peuple phénicien a l'insigne honneur d'avoir inventé les lettres de l'alphabet ».

Navigation

  • « Des Phéniciens apportaient une foule de breloques dans leur vaisseau noir. »Odyssée, XV
  • « Les vaisseaux de Tarsis ramèneront du lointain tes fils, et avec eux leur argent et leur or. »Livre d'Isaïe, LX, 9

Nous connaissons peu de chose sur la flotte phénicienne et les représentations de leurs navires sont rares.

L'une d'elles provient de la fresque d'un tombeau de Thèbes au IIe millénaire av. J.-C., coque large et arrondie, avec un mât central et une voile carrée.

Une autre provient d'un bas-relief assyrien du palais de Sargon II, près de Ninive, et représente des barques relevées aux extrémités avec une tête de cheval comme figure de proue, mues par des rameurs.

Une troisième enfin sur un autre bas-relief de Ninive, provenant du palais de Sennacherib représentant deux types de navires différents : navires de guerre à quille longue, l'étrave se terminant par un éperon effilé, en poupe deux rames flanquées de chaque côté servant de gouvernail, un mât et deux rangées superposées de rameurs ;

des navires de commerce à coque renflée,

les gauloi des Grecs qui les imiteront et leur donneront leur nom phénicien transcrit en grec.

La Bible a rendu célèbre les « navires de Tarsis » (Tartessos).

Mais ils transportent aussi des produits de luxe : animaux exotiques pour les cours royales tels que les singes ou les crocodiles. Pourpre, bois de cèdre, parfums et pierres précieuses du pays d'Ophir au temps d'Hiram et la verroterie, qui sert de monnaie d'échange avec les populations locales.

On peut avoir des indices sur les rapports qu'ils entretenaient avec ces populations locales et le type d'échanges, ainsi que leurs modalités, chez Hérodote qui décrit une scène d'échange à Argos, ou chez le Pseudo-Scylace et Denys d'Halicarnasse : la piraterie aurait été monnaie courante dans le trafic maritime de l'Antiquité,

et les femmes et les enfants attardés à marchander risquaient d'être embarqués.

Car c'est sur les rivages qu'avait lieu le troc avec les indigènes tandis que les transactions avec les marchands des différentes civilisations avec lesquelles ils commerçaient avaient lieu dans les emporions qui représentaient autant d'étapes des routes des Phéniciens, généralement près des temples prévus également à cet effet.

Les divinités phéniciennes appartenaient à un panthéon mystérieux et complexe. Un dieu protecteur était souvent associé à une cité.

On peut citer parmi les divinités dont les noms sont encore connus:

De nombreux mythes grecs font intervenir les Phéniciens, leur pays ou des dieux de leur rivage.

Cadmos; Europe ; ou Adonis sont les exemples les plus célèbres.

Ils furent habilement revendiqués par les Tyriens et Sidoniens l'époque hellénistique.

Les Grecs comme les Romains nous ont laissé des Phéniciens l'image d'un peuple cruel pratiquant les sacrifices humains. Toutes les civilisations antiques ont pratiqué ce type de rites d'une manière ou d'une autre ; il convient donc de redimensionner cet aspect cultuel, qui heurtait déjà à l'époque classique.

Sanctuaires et tophets (nécropoles) feront également leur apparition.

en Afrique du Nord: Tunisie Hadrumetum (Sousse), Carthage.

Pourpre de Tyr

Très cher à produire et d'une exceptionnelle solidité, le pourpre de Tyr faisait partie des denrées de luxe du monde méditerranéen antique. Les vêtements teints de cette couleur étaient réservées à une élite.

C'est ainsi qu'il fut associé au pouvoir magistral et impérial romain et devint un emblème de l'Antiquité.

Empereur est un titre monarchique, parfois héréditaire, porté par le souverain d'un État.

Origine

Du latin imperare qui signifie « commander en maître, ordonner », du préfixe in et du verbe parare, préparer, apprêter[1].

Il a donné le mot imperium, « commandement ».

Le titre d'empereur est une déformation du imperator que portaient les généraux romains victorieux acclamés par leurs troupes.

À l'origine de la République romaine, l'imperator est celui qui commande la mobilisation des citoyens. Par glissement de sens, il va désigner les actes qui en découlent puis, vers la fin de la République, il désigne celui qui commande l'armée.

Pour Scipion l'Africain, c'est un titre que l'armée accorde au vainqueur avec l'ovation, dans le cadre du culte à Jupiter[2].

Le titre d'imperator n'est pas une magistrature et n'a aucune valeur institutionnelle pour le Sénat romain.

Son sens actuel va apparaître avec Octavien lorsque ce dernier prend Imperator pour prénom, afin de conserver le souvenir perpétuel de ses victoires et de sa gloire.

Après l'assassinat de Jules César, qui a fait de lui son héritier, Octavien va recevoir l'imperium du Sénat le 3 janvier 43 avant J.-C. Puis, le 1er janvier 42, tandis que César est élevé au rang des dieux, Octavien reçoit le nom de divi filius.

Enfin, le 16 janvier 27 avant J.-C., après avoir remis trois jours plus tôt tous ses pouvoirs au Sénat qui les refuse,

ce dernier lui attribue le nom d'Auguste, terme d'origine religieuse dérivant du latin « augere » qui fait référence à l'auctoritas.[réf. souhaitée]

C'est ce titre d'Auguste qui correspond à ce que l'on entend actuellement par empereur, c'est-à-dire dirigeant de l'Empire.

Plus largement, l'empereur à Rome est celui qui porte les titres suivant :

Imperator[3], Augustus, Caesar et dans un premier temps Princeps.

L'équivalent en grec de ces termes, à savoir autocrate, sébastocrate et basileus ayant par la suite été utilisé dans l'Empire byzantin.

Plus largement la plupart des titres impériaux occidentaux renvoient aux termes latins,

tsar étant ainsi une déformation du titre de César.

 

Distinction entre l'empereur et le roi

Les rois tout comme les empereurs sont des monarques. Il n’y a pas de règles pour les distinguer. Tout juste notera-t-on que le rang d'empereur peut être supérieur à celui de roi.

Ainsi au sein de l'Empire allemand, entre 1870 et 1918, où le kaiser régnait sur des États organisés sous forme de royaumes, tel le royaume de Bavière. En fait, l'empereur est « le roi des rois » : il gouverne des rois.

 

Toge

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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir toge (homonymie).
Pour draper la toge, on plaçait environ un tiers de l'étoffe sur l'épaule gauche, puis on ramenait le reste sur le bras droit, après l'avoir replié d'un tiers par un large pli, on tendait l'étoffe en contournant la poitrine et on rejetait l'excédent sur l'épaule droite. Ainsi disposée, la draperie formait sous le bras droit un pli en demi-cercle, le sinus.

La toge (du latin toga) est le vêtement des citoyens de la Rome antique, de mode étrusque, descendant de l'himation grecque ;

elle s'est diffusée à l'aristocratie du monde latinisé, jusqu'en Égypte.

  C'est avant tout un costume d'apparat qui nécessite l'aide d'esclaves pour être drapée, tant l'ajustement est compliqué et malaisé.

La différence essentielle entre l'himation grec et la toge romaine consiste dans la forme donnée à la pièce de drap qui la constitue :

celle-ci est taillée en demi-cercle, tandis que l'himation est taillé en carré. Le diamètre de la toge est d'environ 6,50 m sur 2,50 m.

 

Types

La toge est un vêtement essentiellement masculin, les petites filles la portaient,

mais il était mal vu pour une adolescente ou une femme adulte de porter une toge, car elle était associée à la prostitution.

Toge prétexte

La toge des magistrats et des enfants est bordée d'une bande en pourpre de Tyr, tissée sur le bord rectiligne.

Les adolescents quittent la toge prétexte après seize ans, au profit de la toge virile.

Toge virile

Toge blanche, objet d'un rite de passage pour les adolescents romains :

offrande à Juventas, lors des fêtes religieuses Liberalia au printemps.

« Revêtir la toge virile » est une expression allusive fréquemment rencontrée dans les versions latines.

Pallium

Sous l'empire, la toge blanche est abandonnée à compter du Ier siècle pour ne plus servir

que comme vêtement cérémoniel de magistrature au Sénat, ou sombre, comme vêtement de deuil.

Le pallium est le manteau drapé, plus léger, qui la remplace ; maintenu par une fibule à l'épaule droite, il ressemble à une cape enveloppante.

 

La tunique

La tunique (tunica) est le chiton grec ; elle descend au niveau du genou pour les hommes, et sur les chevilles pour les femmes.

On distingue la tunique laticlave portée par les sénateurs et qui avait deux bandes de pourpre larges, une de chaque épaule au bas des pieds, et l'angusticlave, tunique des chevaliers, ne comportant que des bandes de pourpres étroites.

La tunique féminine s'ornait du patagium, bande décorée placée devant, du cou au bas de la tunique.

Les femmes ne portent pas la toge, sauf si elles ont été convaincues d'adultère ou si ce sont des prostituées.

Pour une femme, la toge est donc une marque d'infamie.

En revanche, ses vêtements traditionnels peuvent être :

  • le strophium, bande servant de soutien-gorge ;
  • la stola : tunique longue resserrée à la taille ;
  • la palla : grand châle rectangulaire servant de manteau, drapé sur la stola. 
  • La palla pouvait être ramenée sur la tête en guise de voile.

 

Influences des conquêtes

Scène de sacrifice. À droite le célébrant revêtu de la toge en a rabattu un pan sur sa tête selon l'usage religieux. L'homme qui le suit porte la toge normalement, épaule droite libre.

Conquis, les Gaulois ont apporté aux Romains la dernière mode de Lutèce.

  • les braies : pantalons étroits portés par les celtes de Gaule, et les germains, qui apparaissent sous forme d'auxiliaires dans les corps d'armée ; 
  • c'est au IIIe siècle que les braies supplantent les tuniques traditionnelles dans la plèbe romaine.
  • pænula : épais manteau de pluie à capuchon
  • caracalla : autre manteau gaulois

Symbolique

  • Dans la littérature, ce passé romain donne la toge comme symbole de la magistrature civile. Selon le proverbe arma cedant togae (les armes cèdent le pas à la toge = le civil prime sur le militaire).

 

Lutèce est une forme francisée du nom employé par les Romains Lutetia ou Lutetia Parisiorum pour désigner la ville gauloise connue aujourd'hui sous le nom de Paris ainsi que son oppidum.

Le terme est attesté en grec sous la forme Λoυϰoτοϰίαν (Strabon),

Λευϰοτεϰία (Ptolémée),

d'où le doublet Lucotèce,

ainsi qu'en latin : Lutetia (Ier siècle av. J.‑C.).

  Albert Dauzat et Charles Rostaing[1] y voient la racine gauloise lut-, marais (équivalent du latin lŭtum, boue) reprise par Xavier Delamarre[2] sous les formes luto-, luteuo- (cf. gaëlique loth, marais, breton loudour, malpropre) que l'on retrouve dans les villes de Ludesse; Lodève (Luteua); Lutitia (Allemagne) ou Lutudarum (GB, Derbyshire).

 

Le théâtre

Lutèce était également doté d'un théâtre. On a mis au jour des murs courbes en 1861 sous le lycée Saint-Louis.

Selon les reconstitutions, ce bâtiment mesurait 72 mètres sur au moins 47. La scène mesurait 40 mètres.

Le pilier des Nautes

Le pilier des Nautes est un ensemble de cinq pierres d'autel sculptées dont les quatre faces représentent des divinités

datant du règne de Tibère (14-37).

Mises au jour en 1710 sous les fondations de l'autel de Notre-Dame lors des travaux de réalisation du Vœu de Louis XIII,

elles sont riches d'informations sur la syncrétisme gallo-romain du début du Ier siècle,

et attestent d'une continuité de l'édifice et du culte chrétien avec un temple et des confréries païennes.

 Fichier:Le Pilier des Nautes 01.JPG

Le pilier des Nautes, Esus

Pilier des Nautes

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Le pilier des Nautes au Musée national du Moyen Âge.

Le pilier des Nautes est une colonne monumentale gallo-romaine érigée en l'honneur de Jupiter par les Nautes de Lutèce au Ier siècle après J.-C.,

sous le règne de l'empereur Tibère.

C'est le plus vieux monument de Paris et le plus ancien ensemble sculpté découvert en France et daté par une inscription impériale.

Le pilier des Nautes est exposé dans la salle du frigidarium des thermes de Cluny.

Découverte

Il s'agit de l'empilement de quatre blocs ou autels qui ont été mis au jour

dans les fondations de l'autel de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 16 mars 1711[1]

  lors des fouilles entreprises pour la réalisation du Vœu de Louis XIII. « Tout Paris a été les voir » a rapporté Baudelot[2],

membre de l'Académie des médailles et auteur d'une Description des bas-reliefs enciens trouvez depuis dans l'église cathédrale de Paris.

Les plus brillants esprits du temps s'interrogèrent sur les inscriptions révélées ;

ainsi le philosophe Gottfried Wilhelm Leibniz, échangea avec Sophie, princesse-électrice de Hanovre une correspondance sur la portée philologique de cette découverte[3].

Inscription

Le pilier porte une dédicace à l'empereur Tibère, fils adoptif d'Auguste[3] :

« Sous Tibère César Auguste, à Jupiter [ou : à Tibère César Auguste et à Jupiter] très bon, très grand, les Nautes du territoire des Parisii, aux frais de leur caisse commune ont érigé [ce monument]. »

 

Suite !!

 

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