Constantin Constantinople

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gal%C3%A8re_(empereur_romain)

L'affrontement entre Maxence et Constantin a finalement lieu en 312 et se solde, après la bataille du pont Milvius par la mort de Maxence. Contrairement à ce que Galère prévoyait, c'est donc Constantin et non Licinius qui conquiert les anciens territoires de l'usurpateur[43]. Cette fois encore, le nouveau maître de Rome tente de se concilier l'alliance de Licinius. Les deux hommes se rencontrent en février 313 à Milan. Là, ils s'entendent pour gouverner leurs deux territoires de concert[44]. À cette occasion, ils proclament de nouveau, comme Galère l'avait fait dans son édit de 311, la liberté de culte pour tous les habitants de l'Empire. Voulant aller plus loin que Galère, Constantin convainc également Licinius d'envisager des formes de dédommagement pour les chrétiens qui ont été spoliés de leurs biens[45]. Cette déclaration de principe doit être mise en perspective avec le fait que Maximin Daïa, en Orient, soit là où les populations chrétiennes sont les plus importantes, se refuse toujours à appliquer l'édit de Sardique[38].

Licinius s'installe alors en Orient, où il impose partout l'application de l'édit de Sardique et partage quelque temps le pouvoir avec Constantin en Occident. La guerre civile reprend en 324 et oppose les deux anciens alliés. Le triomphe de Constantin, vainqueur de Licinius, signe la fin du système de Dioclétien et de Galère.

Constantin Ier, de son nom complet Flauius Valerius Aurelius Constantinus, né à Naissus en Mésie (aujourd'hui Niš en Serbie) le 27 février 272[1], proclamé 34e empereur romain en 306 par les légions de Bretagne et mort le 22 mai 337 après 31 ans de règne, est une figure prépondérante du IVe siècle.

En rupture avec le règne de Dioclétien, il est le premier empereur romain à se convertir au christianisme ; non seulement il marque la fin d'une ère de persécutions des chrétiens, mais il aide l'Église chrétienne à prendre son essor, en établissant la liberté de culte par le biais de l'édit de Milan, et en plaçant le Dieu chrétien au-dessus de son rôle d'Empereur à l'instar du Sol Invictus. Il est considéré comme saint par l'Église orthodoxe, de même que sa mère Hélène. Par la promotion du christianisme, il favorise l'extinction du culte de Mithra.

Fils du César Constance Chlore et de sa première épouse Hélène, Constantin rejoint son père en Bretagne (l'actuelle Grande-Bretagne) quand celui-ci devient Auguste en 305. Peu après, à la mort de son père à York le 25 juillet 306, il est acclamé par les troupes et proclamé César par Galère.

Dioclétien refuse de revenir au pouvoir, force Maximien à abdiquer de nouveau et reforme la tétrarchie avec en Orient Galère secondé par Maximin Daïa et en Occident Constantin et un nouveau venu, Licinius, officier illyrien sorti du rang choisi par Galère.

Le rétablissement de l'unité de l'Empire (313-324)

Songe de Constantin et bataille du pont Milvius, illustration des Homélies de Grégoire de Nazianze, 879-882, Bibliothèque nationale de France (Ms grec 510)

En 311, à la mort de Galère, règnent quatre Augustes : Maximin Daïa, Constantin, Licinius et Maxence. Constantin élimine Maxence le 28 octobre 312 à la bataille du pont Milvius, ce qui lui permet de s'emparer de l'Italie et de régner en maître sur l'Occident. De son côté, Licinius défait Maximin Daïa à la bataille d'Andrinople (313) et règne sur l'Orient : une nouvelle diarchie se met en place entre Constantin et Licinius scellée par un mariage entre Licinius et Constantia, la demi-sœur de Constantin.

Les relations entre les vainqueurs ne tardent pas à se dégrader, tous deux faisant montre d'une énorme ambition. À partir de 320, Constantin entre de nouveau en conflit avec Licinius. En 324, Licinius est vaincu à Andrinople, puis à Chrysopolis et fait sa soumission à Nicomédie. Il est peu après exécuté, ainsi que son fils.

Le choix de la succession dynastiquer

Pour la première fois depuis quarante ans, l'Empire est gouverné par une autorité unique : Constantin règne seul pendant treize ans, assisté de Césars qui ne sont plus des collaborateurs mais ses fils désignés comme héritiers présomptifs :

Les réformes constantiniennes (324-337)

La fondation d'une nouvelle capitale : Constantinople

Depuis la tétrarchie, Rome n'est plus dans Rome même. Les Augustes et les Césars ont vécu dans des résidences impériales proches des secteurs qu'ils ont la charge de défendre.

La fondation d'une nouvelle capitale est décidée pendant la période aiguë du conflit pour la domination de l'Empire. À partir de 324, Constantin transforme la cité grecque de Byzance en une « Nouvelle Rome », à laquelle il donne son nom, Constantinople. Il l'inaugure après douze ans de travaux, en 330. Constantinople est bâtie sur un site naturel défensif qui la rend pratiquement imprenable alors que Rome est sans cesse sous la menace des Germains[2]. Elle est également près des frontières du Danube et de l'Euphrate, là où les opérations militaires pour contenir les Goths et les Perses sont les plus importantes. Elle est enfin située en bordure des terres de vieille civilisation hellénique, région qui a le mieux résisté à la crise du troisième siècle de l'empire romain. Constantin la bâtit sur le modèle de Rome avec sept collines, quatorze régions urbaines, un Capitole, un forum, un Sénat. Dans les premiers temps, il permet l'implantation de temples païens mais très vite la ville devient presque exclusivement chrétienne[3] et ne comporte que des édifices religieux chrétiens. Dès Constantin, la ville compte 100 000 habitants. Celui-ci y fait construire, le palais impérial, l'hippodrome le nouveau nom donné aux cirques romains ainsi que l'église de la Sagesse Sacrée (Sainte-Sophie)[4].

Constantin vise à harmoniser au plus haut le rang social des plus hauts serviteurs de l'Empire : le Sénat reprend la première place à partir de 312 en Occident et de 324 en Orient quand Constantin règne sur l'ensemble de l'Empire.

 

L'œuvre législative

 Afin de favoriser les chrétiens, il abroge les lois d'Auguste sur le célibat, impose le repos dominical, autorise l'affranchissement des esclaves par déclaration dans les églises (333), interdit (325) que l'on sépare les familles lors des ventes, autorise l'Église à recevoir des legs et accorde le droit aux plaideurs de choisir entre le tribunal civil et la médiation de l'évêque. De plus, il promulgue des lois contre la prostitution des servantes d'auberges, contre les enlèvements, et sur l'humanisation des prisons (326). Enfin de nombreuses lois sont créées afin de lutter contre les relations extra-maritales, là encore pour renforcer le poids du mariage et des cérémonies religieuses chrétiennes autour de ce sacrement. Ainsi, en 329, une loi punit l'adultère d'une femme avec son esclave ; en 331, une autre restreint le droit au divorce. En 336, une loi pénalise les naissances illégitimes.

 

Les réformes économiques

Article détaillé : Monnaie romaine.
Solidus de Constantin, Ticinum (actuelle Pavie), 313, Cabinet des médailles (Beistegui 233)
Fichier:Constantine multiple CdM Beistegui 233.jpg

Constantin institue une nouvelle monnaie d'or, le solidus dont la stabilité et l'abondance est assurée grâce aux confiscations qu'il fait des importants stocks d'or des temples païens. Le nom du solidus déformé en sou fonda un système monétaire qui connut une grande stabilité. Par contre, la dévaluation des monnaies d'argent et de bronze aggrave l'inflation et l'appauvrissement des couches modestes de la population.

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_(empereur_romain)

 

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