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Mahdia à Susse Epave

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mahdia

 

Sa situation géographique stratégique et ses fortifications permettent à la ville, connue successivement sous les noms de Jemma, Aphrodisium et Cap Africa, de jouer un rôle de premier plan dans le bassin méditerranéen jusqu'au XVIe siècle. Mahdia est tout d'abord un comptoir phénicien puis romain sous le nom d'Aphrodisium[2]. L'épave de Mahdia, remontant au Ier siècle av. J.-C. et chargée d'objets d'art athéniens a été retrouvée au XXe siècle (vers 1907)[3] à six kilomètres au large de Mahdia ; elle fait de cette dernière l'un des plus riches sites de l'archéologie sous-marine en Tunisie.

L'année 916 voit l'arrivée du premier calife fatimide Ubayd Allah al-Mahdi[4] qui donne son nom actuel à Mahdia. La ville devient ainsi la capitale des Fatimides en 921[4] et le reste jusqu'en 973, date à laquelle Mahdia est remplacée par Le Caire[5]. Assiégée durant huit mois (944-945) par les kharidjites sous la conduite de leur chef Abu Yazid, la ville résiste victorieusement.

Épave de Mahdia

Buste d’Aphrodite en marbre
Vue du jardin des cratères au musée du Bardo, avec au premier plan l’un des cratères restaurés au début du XXe siècle
Partie avant de la maquette du navire reconstituée au musée du Bardo

L’épave de Mahdia est un site archéologique sous-marin découvert à environ cinq kilomètres au large de la ville tunisienne de Mahdia, à mi-distance des sites archéologiques de Thapsus et Sullecthum.

Le site abrite un navire grec échoué à la suite d’une tempête survenue au Ie siècle av. J.-C. Ce dernier renfermait un riche chargement d’œuvres d’art et d’éléments architecturaux dont l’ensemble a posé de nombreuses questions aux chercheurs depuis sa découverte[1] : outre de nombreuses colonnes et d’autres éléments de construction, le chargement était très hétéroclite, avec en particulier de nombreuses sculptures de marbre et de bronze.

Si la découverte au début du XXe siècle est plus ou moins due au hasard, des campagnes de fouilles successives ont lieu au milieu puis dans la dernière décennie du siècle. De ce fait, le site a pu être considéré comme un témoin de l’évolution des techniques d’archéologie sous-marine : si les premières fouilles ont utilisé un matériel qui n’avait guère évolué depuis le milieu du XIXe siècle, le tournant peut être daté des années 1940, avec l’invention du scaphandre autonome qui rend les plongeurs beaucoup plus libres de leurs mouvements.

Les fouilles du navire de Mahdia, avec celles de celui d’Anticythère, découvert en 1900[2], ont ainsi donné naissance à la discipline[3]. En outre, le navire d’Anticythère, qui a sombré dans le second quart du Ie siècle av. J.-C. est assez similaire au navire de Mahdia, avec une cargaison constituée d’œuvres d’art anciennes mais aussi d’autres œuvres contemporaines du naufrage, l’ensemble attestant d’un changement dans les goûts du public[4].

Outre le fait qu’elles soient un « maillon de choix dans la longue chaîne des découvertes subaquatiques » selon Nayla Ouertani, les fouilles ont mis au jour une collection exceptionnelle d’œuvres d’art et posent aux spécialistes des questions tant techniques que liées à l’histoire de l’art avec le problème de la transition entre périodes artistiques ; le contenu du chargement évoque également la circulation de l’art[5].

L’essentiel des découvertes est exposé au musée national du Bardo dans la proche banlieue de Tunis ; le musée de la ville la plus proche du site n’accueille quant à lui que peu d’éléments.

 

 

 

 Fichier:Bardo mahdia jardin.jpg

 Vue du jardin des cratères au musée du Bardo, avec au premier plan l’un des cratères restaurés au début du XXe siècle

 

 

Anticythère (en grec moderne : Αντικύθηρα) est une petite île grecque située au sud-est du Péloponèse, entre l'île de Cythère et la Crète.

Anticythère est surtout célèbre pour l'épave qu'on y a découverte en 1900, et qui contenait un artéfact archéologique antique qu'on baptisa « machine d'Anticythère » ainsi que des statues en bronze, conservées aujourd'hui au Musée national archéologique d'Athènes, parmi lesquelles l'Éphèbe d'Anticythère, un bronze du IVe siècle av. J.-C. conservé dans un état remarquable.

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L'Éphèbe d'Anticythère, bronze, v. 340-330 av. J.-C. (Musée national archéologique d'Athènes).

Dans la partie Nord de l'île se trouve une colline où sont encore visibles les débris d'une ville ancienne entourée de murs qui parfois dépassent les 5m en hauteur. Des fouilles archéologiques ont lieu tous les ans dans l'objectif de mettre en valeur ce site.

 

 

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