Jeux olympiques OLYMPE

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeux_olympiques_antiques

Ruines du temple de Zeus à Olympie

Élis est la cité sur le territoire duquel se trouve la ville d'Olympie ; elle a donc la charge d'organiser les jeux et joue le rôle du village olympique moderne[27]. Polybe en fait une « nation sacrée », bénéficiant d'une immunité permanente[28], mais on a soupçonné qu'il se contentait là de rapporter une tradition sans fondement[29].

Dix mois avant le début des festivités, les instances qui supervisent les Jeux sont mises en place. Les magistrats les plus importants sont les hellanodices (Ἑλλανοδίκαι / Hellanodíkai), au nombre de 10 à partir de 348 av. J.-C. Vêtus de pourpre[30], ils sont chargés de surveiller les épreuves et se répartissent en trois collèges, l'un chargé des épreuves hippiques, l'autre des différentes courses à pied et le dernier des autres épreuves[27]. Leurs décisions peuvent être contestées devant le sénat olympique (Ὁλυμπικὴ βουλή / Olumpikế boulế) constitué de 50 membres[27]. Les hellanodices sont formés à leur tâche par des « gardiens des lois » (νομοφύλακες / nomophúlakes), probablement d'anciens vainqueurs olympiques[27]. Ils sont tenus par serment de refuser les pots-de-vin[31].

Cérémonies d'ouverture

Ruines du bouleutérion d'Olympie

Trois jours avant l'ouverture des Jeux, les athlètes, leur entourage et les magistrats se rendent en procession à Olympie. Les hellanodices se livrent peu avant l'arrivée à une purification rituelle, puis le cortège se rend au bois de l'Altis, emplacement du sanctuaire de Zeus, pour une hécatombe accompagnée de chants sacrés, puis de musique et de danse.

À cette date, les spectateurs sont déjà présents en nombre, formant un véritable village de tentes autour de l'enceinte sacrée. Les jeux sont en effet l'occasion d'une sorte de foire où les spectateurs peuvent se faire prédire l'avenir, acheter des babioles, admirer des tours de magie et des acrobaties[45].

Après le sacrifice, les athlètes prêtent le serment olympique devant la statue de Zeus Horkios (garant des serments), située dans le bouleutérion. Ils jurent, dit Pausanias, « qu'ils ne violeront en rien l'ordre établi dans les jeux olympiques (…), qu'ils se sont exercés avec le plus grand soin durant dix mois sans interruption[53]. » À l'époque romaine, ils demandent à Zeus de leur accorder « la couronne ou la mort » et invoquent la protection d'Héraclès[54]. Ils sont ensuite classés par tranche d'âge par les hellanodices : ceux qui sont âgés de 17 à 19 ans forment la catégorie des garçons (παῖδες), ceux qui sont âgés de 20 ans et plus celle des hommes (ἄνδρες / ándres)[31]. Les juges s'appuient dans leur choix sur le témoignage de l'athlète, de son entraîneur et de ses parents ; ils peuvent également classer d'autorité dans la catégorie supérieure des jeunes gens dont la constitution est déjà celle d'un homme fait[31]. Suivent ensuite les premières épreuves, qui visent à choisir le meilleur trompette et le meilleur héraut. Ils seront chargés, respectivement, de faire taire la foule par une sonnerie, puis de faire les annonces publiques : épreuve à venir, nom des concurrents, etc.

La veille des jeux, une procession se rend du prytanée, où résident les hellanodices, au foyer d'Hestia. De nouveaux sacrifices ont lieu, puis le héraut annonce au public le nom du propriétaire des chevaux et des athlètes qui prendront part aux concours, ainsi que celui de leur père et de leur cité de naissance

 

Honneurs et récompenses

Athlète nouant le bandeau de la victoire : le Diadumène Farnèse, British Museum

Les premiers honneurs sont décernés après chaque épreuve. Le nom du vainqueur est proclamé par le héraut en même temps que le nom de son père et celui de la ville pour laquelle il concourt[77]. Il reçoit le bandeau de la victoire et une palme, suite à quoi il effectue un tour d'honneur sur la piste, tandis que la foule l'acclame et lui jette des fleurs[76]. Seul le premier a droit aux honneurs ; les Grecs n'accordent aucune distinction aux athlètes arrivées deuxième et troisième[77].

Le véritable prix est remis le dernier jour des Jeux, devant le temple de Zeus : les athlètes vainqueurs ou « olympioniques » reçoivent une couronne d'olivier sauvage des mains des hellanodices[83]. Les branches proviennent des oliviers sacrés du temple et ont été coupées avec une faucille en or par un jeune garçon dont les deux parents sont encore en vie[84]. La cité d'Élis offre ensuite un banquet au prytanée à l'ensemble des vainqueurs[8

Comme pour tous les jeux grecs, les athlètes victorieux (et fortunés) peuvent commander à un poète une ode de victoire ou épinicie, célébrant son exploit, qui sera chantée par un chœur durant le banquet[16]. On a ainsi conservé quatorze odes aux vainqueurs olympiques de Pindare et quatre de Bacchylide. Ils peuvent également faire ériger dans le sanctuaire de Zeus une statue à leur effigie.

Chacun des vainqueurs, revenu dans sa cité, reçoit une récompense monétaire, une rente ou des exemptions diverses. À Athènes, le vainqueur olympique (Ὀλυμπιονίκης / Olumpioníkês) est entretenu jusqu'à la fin de ses jours au Prytanée[86] ; il reçoit également une récompense plafonnée par Solon à 500 drachmes[87]. Une autre cité n'hésite pas à abattre une partie de ses murailles pour faire entrer son champion par une porte par laquelle nul autre n'est jamais passé auparavant[88].

La gloire que s'attire une cité qui peut s'enorgueillir d'un ou plusieurs champions olympiques est considérable. Comme à l'époque moderne, il importe pour les cités majeures de revendiquer le plus grand nombre de victoires possibles. À cet égard, Sparte se taille la part du lion : le premier champion spartiate connu remonte à la XVe olympiade (720 av. J.-C.) ; sur 81 champions connus de cette date à 576 av. J.-C., 46 sont Spartiates, dont 21 sur 36 vainqueurs du stadion[89]. En revanche, Athènes est beaucoup moins bien lotie avec seulement 18 champions de 776 av. J.-C. à 399 av. J.-C.[90]

 

 

désormais partie des vestiges les plus importants du patrimoine de la Grèce Antique.

http://www.huile-olive.org/symbolique.php

De la Rome antique à l'Italie moderne

Minerve est l'équivalent d'Athéna dans la mythologie romaine. L’épisode de l’affrontement entre Minerve et Neptune pour les terres de l’actuelle Athènes est similaire à son équivalent dans la mythologie Grecque. Entre la version Grecque et Romaine, les noms des divinités et certains détails changent. Cependant, la substance de l’histoire et la symbolique sont similaires entre les deux versions. L’olivier est un attribut de Minerve, symbole de victoire et de paix. Lors des fêtes annuelles de Minerve, le vainqueur de la grande course à pied était récompensé symboliquement par une couronne de rameaux d'olivier et une jarre d'huile d'olive.

La statue de Jupiter, par Phidias, était d'or et d'ivoire : le dieu paraissait assis sur un trône, ayant sur la tête une couronne d'olivier, tenant de la main gauche une Victoire aussi d'or et d'ivoire, ornée de bandelettes et couronnée. De la droite il tenait un sceptre sur le bout duquel reposait un aigle resplendissant de l'éclat de toutes sortes de métaux. Le trône du dieu était incrusté d'or et de pierreries : l'ivoire et l'ébène y faisaient par leur mélange une agréable variété. Aux quatre coins il y avait quatre Victoires qui semblaient se donner la main pour danser, et deux autres aux pieds de Jupiter. À l'endroit le plus élevé du trône, au-dessus de la tête du dieu, on avait placé d'un côté les Grâces, de l'autre les Heures, les unes et les autres comme filles de Jupiter.

 http://www.fredericweber.com/articl_dieux/article_jupiter.htm

Ce temple de Iupiter Optimus Maximus (Jupiter le meilleur et le plus grand) se trouvait sur la coline du Capitole, à la tête du forum. Bien qu'originellement dédicacé à la Triade Capitoline (Jupiter, Junon et Minerve), il devint associé au seul Jupiter. Le premier temple fut bâtit sous les dernier roi de Rome et dédicacé la première année de la République, en 509 avant notre ère. Il brûla en 83 avant notre ère et fut reconstruit par Sylla et le consul Q. Lutatius Catulus. Après l'incendie de 69, Vespasien ordonna sa reconstruction. (Tacite, Histoires , livre IV, IV) .

Domitien, frappe de nombreux sesterces à la légende IOVI VICTORI, Jupiter victorieux, et fait représenter son temple au revers de très rares deniers d'argent :

qui, de son temple sur la colline du Capitole, devait veiller sur la ville. Cette image devait être meilleure pour Niger que de savoir la ville éternelles aux mains de son Rival septime Sévère. Notons que le même type, accompagné de ORBIS (le monde) a aussi été employé par Niger, puis copié par Sévère :

Auréus de Pescennius Niger, (Numismatic Ars Classica)

Severe : IOVI PROPVGNATORI (Jupiter qui défend)

Denier de Septime Sévère, R/ IOVI VICT (Numismatic LANZ)

IOVI SOSPITATORI :

R/ IOVI SOSPITATORI (Classical Numismatic Group)

IOVI PROPVGNATORI (Qui défend) :

IOVI PROPVGNATORI (Collection Frédéric Weber)

 

IOVI CONSERVATORI : Jupiter protège l'empereur qui semble tout petit à ses côtés. Ce type apparaît dès Macrin, et se retrouve, entre autres, sur des monnaies de Sévère Alexandre, Gordien III, Emilien ... :

Antoninien de Gordien III, R/ IOVI CONSERVATORI (Collection Frédéric Weber)

 

IOVI STATORI : Jupiter qui assure la stabilité :

Auréus de Gordien III, vers 241-243, (Numismatic Ars Classica)

 

IO(VI) CANTAB(RIORUM) : Il s'agit d'un Jupiter étranger, le Jupiter des Cantabri, une population d'Hispanie Tarraconaise, qui apparait sur de très rares monnaies de Gallien :

Antoninien de Gallien, vers 260-268, R/ IO CANTAB (Classical Numismatic Group)

 

Antoninien de Gallien, R/IOVI VICTORI (Collection Frédéric Weber)

IOVI CRESCENTI : (Jupiter croissant) : Jupiter représenté, enfant, sur le dos de la chèvre Amalthée, sa nourice :

Antoninien de Valérien II, Revers: IOVI CRESCENTI

 

Sous Dioclétien, qui se mit sous la protection de Jupiter, tandis que son collègue Maximien était placé sous celle d'Hercule, bon nombre d'émissions monétaires furent consacrée au roi des dieux.

Auréus lourd de Diocletien, vers 286, (Classical Numismatic Group)

Diocletien nous montre Jupiter terrassant un Titan, avec la légende IOVI FVLGERATORI (qui foudroit) :

 

Auréus de Diocletien, vers 289-290, (Numismatic Ars Classica)

Enfin, à la fin de l'empire, Jupiter est presque exlusivement qualifié de conservateur (IOVI CONSERVATORI).

Aureus de Licinius, vers 320, (Tkalec AG)
Argenteus de billon, Licinius, vers 318-319, (Classical Numismatic Group)

 

 

Suite !!

 

 

 

 

 

 

 

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