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LE CULTE DES DEMONS IMITANT LE CULTE DE YAHWEH ET LEURS AGISSEMENTS !

 

2ème Livre des Machabées 2 : 20

L'histoire de Judas Machabée et de ses frères, LA PURIFICATION DU TEMPLE MAGNIFIQUE ET LA DEDICACE DE L'AUTEL;

COMME AUSSI LES GUERRES SOUTENUES CONTRE ANTIOCHUS EPIPHANE ET SON FILS EUPATOR; 

les interventions éclatantes du ciel en faveur de ceux qui ont à l'envie multiplié leurs exploits pour (la défense) du JUDAÏSME, de telle sorte que , malgré leur petit nombre, ils ont reconquis tout le pays et mis en fuite une multitude de barbares,

RECOUVRé LE SANCTUARIE CELEBRE DANS TOUT L'UNIVERS,

délivré la ville et RESTAURER LES LOIS PRES D'ÊTRE SUPPRIMéES, Adonaï les ayant favorisés de toute sa bienveillance : (tous ces faits),

EXPOSéS PAR JASON DE CYRENE EN CINQ LIVRES, nous allons essayer de les résumer en un seul ouvrage. 

Considérant la masse de chiffres (qu'ils renferment) et la difficulté qu'ils opposent pour ceux qui veulent faire le tour des histoires racontées, par suite de l'abondance de la matière, nous nous sommes appliqués à fournir UN DIVERTISSEMENT A CEUX QUI AIMENT LIRE, A AIDER CEUX QUI ONT A COEUR DE RETENIR DE MEMOIRE, ET A RENDRE SERVICE A TOUS INDISTINCTEMENT.

Pour nous, qui avons entrepris ce dur labeur d'abréviation, ce n'est pas une chose aisée, mais une affaire comportant sueurs et veilles;

de même n'est pas sans peine l'ordonnateur d'un festin qui cherche l'avantage des autres.

PAREILLEMENT, POUR LA RECONNAISSANCE DE PLUSIEURS, NOUS PRENDRONS SUR NOUS VOLONTIERS CE DUR LABEUR; ET LAISSANT A L'AUTEUR D'EXAMINER EXACTEMENT CHAQUE CHOSE, NOUS NOUS APPLIQUONS A SUIVRE LE CADRE DU RESUME.

Or, DE MÊME QUE L'ARCHITECTE D'UNE MAISON NOUVELLE DOIT SE PREOCCUPER DE TOUTE LA CONSTRUCTION, TANDIS QUE CELUI QUI ENTREPREND LES STUCS ET LES PEINTURES ETUDIE CE QUI REGARDE L'ORNEMENTATION, AINSI, JE PENSE, EN EST-IL POUR NOUS.

FAIRE DES RECHERCHES, RACONTER TOUTES CHOSES, SE DONNER DE LA PEINE POUR LES DIVERS DETAILS REVIENT A L'AUTEUR DE L'HISTOIRE; MAIS A CELUI QUI NE FAIT QU'EN REDIGER UN ABREGE, IL FAUT ACCORDER DE POURSUIVRE LA BRIEVETE DE L'EXPOSE ET DE RENONCER A UNE ELABORATION COMPLETE DE L'HISTOIRE.

Commençons donc ici notre récit, sans rien ajouter à ce qui vient d'être dit :

il serait stupide d'allonger la préface de l'histoire pour abréger ensuite l'histoire elle-même.

PREMIERE PARTIE

AVANT LA GUERRE SAINTE 3:1

Simon incite LES SYRIENS A PRENDRE LES TRESORS DU TEMPLE

Pendant que LES HABITANTS DE LA VILLE SAINTE JOUISSAIENT D'UNE PAIX ENTIERE,

ET QUE LES LOIS ETAIENT TRES EXACTEMENT OBSERVEES, GRÂCE A LA PIéTE DU GRAND PRÊTRE ONIAS ET à SA HAINE DU MAL,

IL ARRIVAIT QUE LES ROIS EUX-MÊMES HONORAIENT LE (SAINT) LIEU ET RENDAIENT HOMMAGE AU TEMPLE

PAR DES PRESENTS MAGNIFIQUES,

AU POINT QUE SELEUCUS, ROI D'ASIE, FOURNISSAIT DE SON REVENU TOUTE LA DEPENSE NECESSAIRE

AU SERVICE DES SACRIFICES.

Mais un certain Simon, DE LA TRIBU DE BENJAMIN, QUI AVAIT LA CHARGE D'ADMINISTRATEUR DU TEMPLE,

EUT UN DIFFERENT AVEC LE GRAND PRÊTRE AU SUJET DE L'INTENDANCE DU MARCHE DE LA VILLE.

COMME IL NE POUVAIT L'EMPORTER SUR ONIAS, IL ALLA TROUVER APOLLONIUS, FILS DE THRASEE, LE GOUVERNEUR MILITAIRE A CETTE EPOQUE, DE LA Coelé-Syrie et de la Phénicie.

  IL LUI RAPPORTA QUE LE TRESOR (SACRE) DE JERUSALEM ETAIT REMPLI DE RICHESSES IMMENSES, PORTANT UNE QUANTITE INCALCULABLE DE REVENUS, QU'ELLES N'ETAIENT PAS AFFECTEES AU COMPTE DES SACRIFICES, ET QU'IL ETAIT POSSIBLE QUE TOUT CELA PASSÂT AU POUVOIR DU ROI.

Héliodore sacrilège, châtié par Dieu, puis guéri

3: 7

S'étant rendu auprès du roi, APOLLONIUS DONNA AVIS DES RICHESSES QU'ON LUI AVAIT SIGNALEES, ET CELUI-CI CHOISIT HELIODORE,

QUI ETAIT PREPOSE AUX AFFAIRES (DE L'ETAT), et L'ENVOYA AVEC ORDRE DE PROCEDER A L'ENLEVEMENT DES SUSDITES RICHESSES.

Héliodore se mit aussitôt en route, sous le prétexte d'inspecter les villes de Coelé-Syrie et de Phénicie,

mais en réalité pour exécuter le dessein du roi.

Arrivé à Jérusalem, (Héliodore) fut reçu amicalement PAR LE GRAND PRÊTRE DE LA VILLE; puis il raconta ce qu'on lui avait appris et exposa le but de sa présence, en demandant si vraiment il en était ainsi.

Alors LE GRAND PRÊTRE LUI REPRéSENTA QUE (LE TRESOR RENFERMAIT) LES DEPÔTS DES VEUVES ET DES ORPHELINS, ET (DE L'ARGENT) APPARTENANT A HIRCAN, FILS DE TOBIE, HOMME TRES CONSIDERABLE; que ce que disait l'IMPIE SIMON n'était que calomnie,

mais que toutes (ces richesses) se réduisaient à quatre cents talents d'argent et deux cents talents d'or;

que d'ailleurs il était tout à fait impossible de faire tort à CEUX QUI S'ETAIENT CONFIéS A LA SAINTETE DE CE LIEU,

A LA MAJESTE INVIOLABLE D'UN TEMPLE VENéRé DANS TOUT L'UNIVERS.

Mais Héliodore, alléguant les ordres qu'il avait reçus du roi, soutenait absolument que cet (argent) devait faire

RETOUR AU TRESOR ROYAL.

Ayant donc fixé un jour, il allait entrer pour se rendre compte des choses, tandis que la ville entière était dans une grande perturbation. LES PRÊTRES SE PROSTERNèRENT DEVANT L'AUTEL, REVÊTUS DE LEURS HABITS SACERDOTAUX,

ET ILS SUPPLIAIENT LE CIEL, LUI QUI AVAIT FAIT LA LOI SUR LES DEPÔTS, DE CONSERVER INTACTS CES BIENS A CEUX QUI LES AVAIENT DEPOSES. A VOIR LE VISAGE DU GRAND PRÊTRE, ON SE SENTAIT BLESSé JUSQU'AU PLUS INTIME DE L'ÂME,

CAR SON AIR ET L'ALTéRATION DE SON TEINT MANIFESTAIENT L'AGONIE DE SON ÂME.

La consternation dont il était envahi et le frisson de son corps révélaient à tous les regards, l'affliction de son coeur.

Les habitants, se précipitant par troupes hors de leurs maisons, SE LIVRAIENT A UNE SUPPLICATION PUBLIQUE A LA PENSéE QUE LE LIEU ALLAIT ÊTRE LIVRé A L'OPPROBRE.

Les femmes, la poitrine couverte de cilices, se répandaient dans les rues;

celles des jeunes filles qui n'étaient pas sorties, couraient les unes aux portes, les autres vers les murailles;

quelques-unes regardaient par les fenêtres;

toutes, LES MAINS ETENDUES VERS LE CIEL, POUSSAIENT DE SOLENNELLES SUPPLICATIONS.

Ces unanimes prostrations de la foule et l'attente pleine d'angoisse DU GRAND PRÊTRE EXCITAIENT LA PITIE.

 PENDANT QUE (LES JUIFS) SUPPLIAIENT LE SEIGNEUR TOUT-PUISSANT DE GARDER INTACTS, EN TOUTE SÛRETE, LES DEPÔTS A LEURS DEPOSANTS, Héliodore exécutait la décision (du roi).

Déjà il était là avec ses gardes PRèS DU TRESOR,

  LORSQUE DES ESPRITS, LE DOMINATEUR DE TOUTE PUISSANCE, SE MANIFESTA AVEC TANT D'ECLAT

QUE TOUS CEUX QUI AVAIENT OSE VENIR LA, FRAPPES PAR LA FORCE DE DIEU, FURENT SAISIS D'EPUISEMENT ET D'EPOUVANTE.

A LEURS YEUX APPARUT UN CHEVAL MONTé  PAR UN CAVALIER TERRIBLE

ET RICHEMENT CAPARACONNé; S'éLANCANT AVEC IMPéTUOSITE,

IL BRANDIT CONTRE HELIODORE SES SABOTS DE DEVANT;

LE CAVALIER PARAISSAIT AVOIR UNE ARMURE D'OR.

LUI APPARURENT DEUX AUTRES JEUNES HOMMES SUPéRIEUREMENT VIGOUREUX,

D'UNE BEAUTé  éCLATANTE ET VÊTUS D'HABITS MAGNIFIQUES;

S'ETANT PLACéS D'UN CÔTé, L'AUTRE DE L'AUTRE,

ILS LE FLAGELLAIENT SANS RELÂCHE, LUI PORTANT UNE MULTITUDE DE COUPS.

Héliodore TOMBA SOUDAIN PAR TERRE, environné de profondes ténèbres;

on le ramassa et le mit sur une civière; et cet homme qui s'avançait vers la chambre du susdit trésor, courant à la tête d'une escorte nombreuse de gardes, on l'emporta incapable de s'aider lui-même :

ainsi SE MANIFESTAIT AVEC ECLAT LA PUISSANCE.

Pendant que, frappé par la force divine, il était repoussé muet, privé de toute espérance et de tout secours.

(Les Juifs) bénissaient le Seigneur qui AVAIT GLORIFIE SON LIEU, ET LE TEMPLE, qui était un instant auparavant plein d'épouvante et de trouble, fut, GRÂCE A LA MANIFESTATION DU SEIGNEUR TOUT-PUISSANT, rempli de joie et d'allégresse.

 Aussitôt quelques-uns des amis d'Héliodore demandèrent à Onias DE PRIER LE TRèS-HAUT

et d'ACCORDER LA VIE A CELUI QUI GISAIT, TOUT PRèS DU DERNIER SOUFFLE.

ET LE GRAND PRÊTRE, DANS LA CRAINTE QUE LE ROI NE S'IMAGINÂT QU'UN ATTENTAT AVAIT éTé COMMIS PAR LES JUIFS CONTRE HELIODORE, offrit pour la GUéRISON DE CET HOMME UN SACRIFICE.

 PENDANT QUE LE GRAND PRÊTRE OFFRAIT LE SACRIFICE EXPIATOIRE,

LES MÊMES JEUNES HOMMES APPARURENT DE NOUVEAU A HéLIODORE,

REVÊTUS DES MÊMES HABITS, ET, SE TENANT DEBOUT, LUI DIRENT :

"RENDS DE GRANDES ACTIONS DE GRÂCES AU GRAND PRÊTRE ONIAS,

CAR C'EST A CAUSE DE LUI QUE LE SEIGNEUR TE FAIT GRÂCE DE LA VIE.

POUR TOI, AINSI FRAPPé PAR LUI, ANNONCE A TOUS LA GRANDE PUISSANCE DE DIEU.

AYANT DIT CES MOTS, ILS DEVINRENT INVISIBLES.

 Héliodore offrit au Seigneur un sacrifice et voua de grands voeux à Celui qui lui avait accordé la vie; puis, ayant fait bon accueil à Onias, il retourna avec ses troupes vers le roi. ET il rendait témoignage à tous des oeuvrs DU GRAND DIEU QU'IL AVAIT VUES DE SES YEUX.

Le roi ayant demandé à Héliodore quel homme serait propre à être envoyé de nouveau à Jérusalem, lui répondit :

"Si tu as quelque ennemi ou un conspirateur contre ton gouvernement, envoie-le là-bas, et il te reviendra MEURTRI DE COUPS DE FOUET, si toutefois il en réchappe, car il y a VRAIMENT EN CE LIEU UNE FORCE DIVINE.

Celui qui a sa demeure dans le ciel VEILLE SUR CE LIEU ET LE PROTEGE;

ceux qui y viennent avec de mauvais desseins, IL LES FRAPPE ET LES FAIT PERIR".

Telle fut l'histoire d'Héliodore et de la CONSERVATION DU TRESOR SACRE.

 Onias dénonce Simon au roi

4: 1

Le susdit Simon, qui s'était fait délateur du trésor et de sa patrie, parlait mal d'Onias : c'est lui, (disait-il), qui avait maltraité Héliodore et qui était l'auteur de tout le mal. Le beinfaiteur de la ville, le protecteur de ses concitoyens et l'observateur fidèle des lois, il osait le faire passer pour conspirateur contre l'Etat.

Cette inimitié alla si loin QUE DES MEURTRES FURENT COMMIS PAR L'UN DES AFFIDéS DE SIMON. 

Alors Onias, CONSIDERANT LE DANGER DE CETTE COMPETITION ET VOYANT QU'APOLLONIUS, LE GOUVERNEUR MILITAIRE DE LA Coelé-Syrie

et de la Phénicie, encourageait la méchanceté de Simon, alla trouver le roi,

non pour accuser ses concitoyens,

mais pour rechercher l'INTERÊT GENERAL ET PARTICULIER DE TOUT (son) PEUPLE.

Car il voyait bien que sans l'intervention du roi, il était impossible de pacifier la situation, et que Simon ne mettrait pas fin à ses folles entreprises.

 JASON ACHèTE LE SOUVERAIN PONTIFICAT,

HéLLéNISE ET PAGANISE LA JUDEE

 4: 7

Mais, après la mort de Séleucus, Antiochus, surnommé Epiphane, lui ayant succédé, Jason, frère d'Onias,

PARVINT A USURPER LE SOUVERAIN PONTIFICAT.

DANS UN ENTRETIEN AVEC LE ROI, IL LUI PROMIT TROIS CENT SOIXANTE TALENTS D'ARGENT

ET QUATRE-VINGTS TALENTS D'UNE AUTRE PROVENANCE. Il s'engageait en outre à souscrire cent cinquante autres (talents),

si ON LUI ACCORDAIT D'éTABLIR, DE PAR SON AUTORITé, UN GYMNASE AVEC UN EPHEBEE,

ET D'INSRIRE LES HABITANTS DE JERUSALEM COMME CITOYENS D'ANTIOCHE.

  Le roi y ayant consenti, (Jason) S'EMPARANT DU POUVOIR SE MIT AUSSITÔT A TRANSFORMER

SES CONCITOYENS A LA MODE GRECQUE.

Il abolit les franchises que les rois par humanité avaient accordées aux Juifs grâce à Jean, père d'Eupolème, lequel fut envoyé en ambassade pour (conclure un traité) d'alliance et d'amitié avec les Romains,

et, détruisant les institutions conformes à la loi, il INAUGURA DES COUTUMES CONTRAIRES A LA LOI. 

Il se fit un plaisir DE FONDER UN GYMNASE AU PIED MÊME DE L'ACROPOLE;

il y soumettait les plus nobles des éphèbes, les introduisant sous le chapeau.

(Bas de page Bible Crampon: Gymnase : lieu d'exercices physiques, courses, lutte, etc.

-Ephébée : autre institution caractéristique des cités grecques.

L'Acropole : le mont Sion où se trouvaient le temple et la cité de David,

l'endroit le plus saint de la ville).

L'hellénisme gagna alors à un tel point, et l'on vit une telle propension vers les coutumes étrangères,

par suite de l'excessive perversité de ce Jason, qui était UN IMPIE ET NULLEMENT GRAND PRÊTRE,

 que LES PRÊTRES NE MONTRAIENT PLUS AUCUN ZèLE POUR LE SERVICE DE L'AUTEL

et que, MéPRISANT LE TEMPLE ET NEGLIGEANT LES SACRIFICES,

ILS S'EMPRESSAIENT DE PRENDRE PART, DANS LA PALESTRE, AUX EXERCICES PROSCRITS PAR LA LOI,

dès l'appel à (lancer) le disque (s'était fait entendre).

Ne faisant aucun cas des dignités paternelles,

ils TENAIENT EN HAUTE ESTIME LES DISTINCTIONS DES GRECS.

C'est pourquoi ils furent en proie à de terribles difficultés,

et, dans ceux-là mêmes dont ils imitaient le genre de vie et auxquels ils voulaient ressembler en tout,

ils trouvèrent des ennemis et des oppresseurs.

Car on ne viole pas impunément les lois divines;

mais c'est ce que démontrera la suite des évènements.

COMMENTAIRES PERSONNELS :

Yahweh, Elohim détourne Sa Face, et vous laisse en proie et à la merci de ceux que vous suivez, les démons,

qui se chargent de vous en particulier.

Yahweh n'a pas besoin de faire quoi que ce soit, le diable et les démons s'en chargent.

 Pendant qu'on célébrait à Tyr les jeux quinquennaux, auxquels le roi assistait, l'odieux Jason envoya des spectateurs, se disant Jérosolymitains citoyens d'Antioche, porteurs de trois cents drachmes d'argent pour le sacrifice d'Hercule;

mais ceux-là mêmes qui les portaient demandèrent que cet argent fût employé non à des sacrifices, ce qui ne convenait pas, mais à couvrir d'autres dépenses. Ainsi les trois cents drachmes, destinées par celui qui les envoyait au sacrifice en l'honneur d'Hercule, servirent, grâce à ceux qui les apportaient, A LA CONSTRUCTION DE TRIRèMES.

Apollonius, fils de Ménesthée, ayant été envoyé en Egypte,

à l'occasion de L'INTRONISATION DU ROI (PTOLéMéE) PHILOMéTOR, Antiochus apprit que ce roi réprouvait sa politique à lui et, voulant se mettre en sûreté vis-à-vis de lui, il se rendit à Joppé, puis à Jérusalem.

Reçu MAGNIFIQUEMENT PAR JASON ET PAR LA VILLE,

IL FIT SON ENTREE A LA LUMIèRE DES FLAMBEAUX ET AU MILIEU DES ACCLAMATIONS;

puis il conduisit pareillement son armée en Phénicie.

 Ménélas supplante Jason, fait tuer Onias, pille et massacre

4: 23

Trois ans s'étant écoulés, Jason envoya Ménélas, frère de Simon mentionné plus haut, pour porter l'argent au roi et faire enregistrer des décisions relatives à des affaires urgentes. Mais (Ménélas) se recommanda au roi, lui rendit honneur, se faisant valoir comme un homme puissant, et SE FIT ADJUGER A LUI-MÊME LE SOUVERAIN PONTIFICAT,

EN SURENCHERISSANT SUR JASON DE TROIS CENTS TALENTS D'ARGENT.

Portant la décision du roi, il revint (à Jérusalem), N'AYANT RIEN QUI FÛT DIGNE DU SACERDOSE, ET N'APPORTANT QUE LES INSTINCTS D'UN TYRAN CRUEL ET LA FUREUR D'UNE BÊTE SAUVAGE.

Ainsi Jason, QUI AVAIT SUPPLANTé SON PROPRE FRERE, SUPPLANTé  à SON TOUR PAR UN AUTRE, DUT GAGNER EN FUGITIF LE PAYS DES AMMONITES.

QUANT à MéNéLAS, IL OBTINT LE POUVOIR; mais, comme il n'acquittait pas la somme promise au roi,

MALGRE LES RéCLAMATIONS DE SOSTRATE, COMMANDANT DE L'ACROPOLE, CHARGé DU PRéLèVEMENTS DES REVENUS, TOUS DEUX FURENT MANDéS AUPRES DU ROI.

Ménélas laissa pour LE REMPLACER COMME GRAND PRÊTRE, SON FRèRE LYSIMAQUE, ET SOSTRATE (LAISSA COMME REMPLACANT) CRATèS, GOUVERNEUR DE CHYPRE.

Sur ces entrefaites, il arriva que les habitants de Tarse et de Mallas se révoltèrent, parce que ces deux villes avaient été données en cadeau à ANTIOCHIDE, CONCUBINE DU ROI.

Le roi partit donc en hâte pour arranger les affaires, ayant laissé comme son lieutenant Andronique, UN DES GRANDS DIGNITAIRES. Ménélas, jugeant les circonstances favorables, ENLEVA DU TEMPLE QUELQUES VASES D'OR

et en fit PRESENT A ANDRONIQUE, ET IL REUSSIT A EN VENDRE D'AUTRES A TYR ET AUX VILLES VOISINES.

Onias, exactement informé de tout cela, lui en adressa des reproches,

après s'être retiré dans un lieu d'asile, à Daphné, près d'Antioche.

En conséquence, Ménélas, prenant à part Andronique, le pressait de mettre à mort Onias. (Andronique) vint donc trouver Onias et, lui donnant des assurances mensongères, il lui présenta la main droite avec serment; et malgré les soupçons qui pesaient sur lui, il le persuada de quitter son asile et le mit aussitôt à mort, sans égard pour la justice.

Aussi, non seulement les Juifs, mais beaucoup d'entre les nations furent indignés et irrités du meurtre injuste de cet homme.

Et lorsque le roi fut revenu de Cilicie, les Juifs d'Antioche, appuyés par des Grecs également ennemis de la violence,

vinrent le trouver au sujet du meurtre illégal d'Onias.

 Antiochus fut contristé jusqu'au fond de l'âme et, touché de pitié, il versa des larmes au souvenir de la discrétion et de la conduite si sage du défunt.

Enflammé de colère, IL FIT ENLEVER SUR LE CHAMP LA POURPRE A ANDRONIQUE, déchira ses vêtements

et l'ayant fait mener par toute la ville, au lieu même où il avait exécuté son attentat impie sur Onias, là il se défit du meurtrier, le Seigneur le frappant ainsi d'un juste châtiment.

Or, un grand nombre de vols sacrilèges, ayant été commis dans la ville par Lysimaque, avec la connivence de Ménélas, et le bruit s'en étant répandu, le peuple s'ameuta contre Lysimaque, lorsque déjà beaucoup de vases d'or avaient été dispersés. (Voyant) la multitude soulevée et toute remplie de colère, Lysimaque ARMA ENVIRON TROIS MILLE HOMMES ET EXéCUTA DE VIOLENTS COUPS DE MAIN, SOUS LE COMMANDEMENT D'UN CERTAIN TYRAN, homme avançé en âge et non moins en démence.

 Mais dès qu'on se rendit compte de l'agression de Lysimaque, les uns saisissant des pierres, d'autres des morceaux de bois, quelques-uns ramassant de la cendre qui se trouvait là, lançaient pêle-mêle sur les gens de Lysimaque. C'est ainsi qu'ils en blessèrent un grand nombre, en abattirent plusieurs, mirent tous en fuite et massacrèrent le sacrilège lui-même auprès de la chambre du trésor.

Puis on institua sur ces faits une instruction contre Ménélas.

Lorsque le roi vint à Tyr, trois hommes envoyés par le sénat déposèrent une plainte contre lui.

Se voyant vaincu, Ménélas promit à Ptolémée, fils de Dorymène, une grosse somme d'argent

pour qu'il influençat l'opinion du roi.

Ptolémée, ayant donc emmené le rois sous le péristyle, comme pour prendre le frais, le fit changer d'avis.

Le roi renvoya Ménélas absous des accusations, quoiqu'il fut l'auteur de tout le mal,

et il condamna à mort des malheureux qui, s'ils avaient plaidé (leur cause) même devant les Scythes,

eussent été renvoyés innocents; et des hommes qui avaient pris la défense de la ville, du peuple et des objets sacrés, subirent sans délai cette peine injuste.

 Aussi les Tyriens eux-mêmes, en haine du crime, firent largement les frais des funérailles des victimes.

Quant à Ménélas, grâce à la cupidité des gouvernants, il se maintint au pouvoir, grandissant en malice

et se faisant le pire adversaire de ses concitoyens.

Jason contre Ménélas

5: 1

Vers ce temps-là Antiochus, organisa sa seconde expédition en Egypte.

 Or il arriva que, dans toute la ville, pendant près de quarante jours, apparurent,

  COURANT DANS LES AIRS, DES CAVALIERS AYANT DES VÊTEMENTS D'OR ET ARMéS DE LANCES à LA MANIERE DES COHORTES,

AINSI QUE DES ESCADRONS DE CHEVAUX RANGéS EN ORDRE DE BATAILLE, DES ASSAUTS ET DES CHARGES SE LANCANT DE PART

ET D'AUTRE, DES MOUVEMENTS DE BOUCLIERS ET UNE MULTITUDE DE PIQUES, DES éPéES TIRéES DU FOUREAU, DES TRAITS LANCES,

UN VIF éCLAT D'ARMURES D'OR ET DES CUIRASSES DE TOUTE SORTE.

C'est pourquoi tous priaient pour QUE CES APPARITIONS TOURNASSENT EN BIEN.

 Un faux bruit de la mort d'Antiochus s'étant répandu, Jason ne prit pas moins d'un millier d'hommes et vint attaquer la ville à l'improviste. Lorsque furent réduits les gardiens des murailles et que la ville finit par être prise,

Ménélas se réfugia DANS L'ACROPOLE( Mont Sion).

Jason se livra sans pitié au massacre de ses propres concitoyens, ne réfléchissant pas qu'un avantage gagné sur des compatriotes est le pire des désavantages, mais s'imaginant remporter des trophées sur des ennemis et non sur des gens de la même nation.

D'ailleurs, il ne put s'emparer du pouvoir, mais finalement, il recueillit de ses machinations du déshonneur et il dut regagner en fugitif le pays des Ammonites.

Voici donc quel fut le terme DE SA VIE CRIMINELLE.

DéFéRé AU TRIBUNAL D'ARETAS, ROI DES ARABES,

FUYANT DE VILLE EN VILLE, POURSUIVI PAR TOUS, DéTESTé COMME APOSTAT DE SA RELIGION,

EXéCRé COMME LE BOURREAU DE SA PATRIE ET DE SES CONCITOYENS, IL FUT REJETé JUSQU'EN EGYPTE.

Lui qui avait banni tant de personnes de (leur) patrie, il périt à Lécédémone où il s'était rendu, croyant que leur commune affinité, lui concilierait leur protection.

LUI QUI AVAIT JETé TANT D'HOMMES SANS SéPULTURE,

nul ne prit de deuil sur lui et ne lui rendit aucun des derniers devoirs :

IL FUT PRIVé DU TOMBEAU DE SES PèRES.

Antiochus épiphane pille le Temple

5: 11

Ces évènements étant arrivés à la connaissance du roi, il crut que la Judée faisait défection.

Etant donc parti d'Egypte, animé de rage, il s'empara de la ville à main armée. Il ordonna aux soldats de frapper sans pitié ceux qui tomberaient entre leurs mains et d'égorger ceux qui se réfugieraient dans les maisons. Ainsi furent tués des jeunes gens et des vieillards, ainsi périrent des hommes faits, de femmes et des enfants; ainsi furent égorgés des jeunes filles et des nourrissons.

Le nombre des victimes pendant ces trois jours fut de quatre-vingt mille dont quarante mille furent massacrés et autant FURENT VENDUS (comme esclaves).

Tout cela ne lui suffisant pas, IL OSA PENETRER DANS LE TEMPLE LE PLUS SAINT DE TOUTE LA TERRE,

AYANT POUR GUIDE MENELAS, TRAÎTRE ENVERS LES LOIS ET ENVERS SA PATRIE.

IL PRIT DE SES MAINS SOUILLEES LES OBJETS SACRéS ET ARRACHA DE SES MAINS PROFANES LES OFFRANDES DEPOSéES PAR LES AUTRES ROIS POUR REHAUSSER LA GLOIRE ET LA DIGNITE DE CE LIEU.

Antiochus s'enflait d'orgueil dans son esprit, ne considérant pas que le Seigneur était irrité pour peu de temps à cause des péchés des habitants de la ville, et que c'était pour cela QU'IL DETOURNAIT SES REGARDS DE CE LIEU.

S'ils n'avaient pas été coupables d'un grand nombre de péchés, lui aussi, comme Héliodore, envoyé par le roi Séleucus pour inspecter le trésor, il aurait été, dès son arrivée, flagellé et corrigé de son audace.

Mais Adonaï a choisi non leu peuple à cause de (ce) lieu, mais (ce) lieu à cause du peuple.

C'est pourquoi ce lieu a participé aux malheurs du peuple, comme il a ensuite sa part de ses prospérités; délaissé dans la colère du Tout-Puissant, il a été de nouveau, quand le souverain Adonaï s'est réconcilié (avec son peuple), restauré en toute gloire.

Antiochus, ayant donc enlevé au temple dix-huit cents talents, s'en retourna en hâte à Antioche,

s'imaginant dans sa superbe, - si gonflé d'orgueil était son coeur, - pouvoir rendre navigable la terre ferme et viable la mer.

Cependant il laissa des préposés POUR TOURMENTER LE PEUPLE :

A JERUSALEM, PHILIPPE, ORIGINAIRE DE PHRYGIE, PLUS BARBARE ENCORE DE NATURE QUE CELUI QUI (L') AVAIT éTABLI; à GARIZIM , ANDRONIQUE;

et, oute ceux-ci, Ménélas qui, avec plus de méchanceté que les autres,

s'élevait contre (ses) concitoyens, et nourrissait des sentiments de haine contre les patriotes Juifs.

De plus, Antiochus envoya l'infâme Apollonius, à la tête d'une armée de vingt-deux mille hommes,

AVEC ORDRE D'éGORGER TOUS LES HOMMES ADULTES ET DE VENDRE LES FEMMES ET LES ENFANTS.

ARRIVé  à  JERUSALEM, (APPOLONIUS), SIMULANT DES INTENTIONS PACIFIQUES,

SE TINT TRANQUILLE JUSQU'AU SAINT JOUR DU SABBAT ET, SAISISSANT LE MOMENT DU REPOS DES JUIFS,

IL FIT PRENDRE LES ARMES à SES TROUPES.

ET TOUS CEUX QUI éTAIENT SORTIS POUR ASSISTER à CE SPECTACLE , IL LES FIT MASSACRER,

ET, PARCOURANT LA VILLE EN ARMES, IL ABATTIT UNE MULTITUDE DE PERSONNES.

Or Judas Machabée, lui dixième, se retira dans le désert,

où il vivait à la manière des bêtes fauves sur les montagnes, avec ses compagnons,

et ils ne mangeait jamais

que des herbes, pour ne pas se souiller.

 L'HELLENISATION DU PAYS 6: 1

Suite !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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