Athéna est vierge mais a un enfant

 

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Très vite, elle rejoint les dieux de l'Olympe, où elle prend une place importante. L’Iliade, l’Odyssée comme les Hymnes homériques la représentent comme la favorite de Zeus, celle à qui il ne peut rien refuser. Tout comme Zeus, elle tient l'égide et peut lancer la foudre et le tonnerre. On invoque son nom à côté de ceux de Zeus et Apollon dans les serments solennels. Elle est la déesse de la Cité, mais c'est comme déesse de la sagesse, représentée par la chouette et par l'olivier, qu'elle s'impose et en vient à symboliser la civilisation grecque au cours des siècles, jusqu'à nos jours.

À l'instar d'Hestia et d'Artémis, Athéna est une déesse vierge, à qui on ne connaît pas d'aventures. Pour autant, elle est l'objet des avances d'Héphaïstos ; alors que celui-ci la poursuit, son sperme se répand sur la cuisse de la déesse qui l'essuie avec de la laine (ἔριον / érion) qu'elle jette à terre (χθών / khthốn) ; la terre ainsi fécondée donne naissance à Érichthonios, qu'Athéna recueille et élève[4].

Érichthonios (Athènes)

Naissance d'Érichthonios : Athéna reçoit le nouveau-né des mains de Gaïa, stamnos attique à figures rouges, 470-460 av. J.-C., Staatliche Antikensammlungen (Inv. 2413)

Dans la mythologie grecque, Érichthonios (en grec ancien Ἐρεχθόνιος / Erekhthónios) est le quatrième roi légendaire d'Athènes[1]. Les textes sont souvent confus à son égard, mélangeant son mythe avec celui de son petit-fils, Érechthée. Il est probable qu'il s'agisse d'un seul personnage ensuite dédoublé ou, de manière moins plausible, que les deux aient été confondus par la suite[2].

Selon la tradition rapportée par Homère, Érichthonios est le fils d'Héphaïstos et de la terre[3] : le dieu essaie de violer Athéna ; le sperme se répand sur la cuisse de la déesse qui l'essuie avec de la laine qu'elle jette à terre. La terre ainsi fécondée donne naissance à Érichthonios, nom qui explique les circonstances de sa naissance — ἔριον / érion, laine, et χθών / khthốn, la terre[4]. Athéna le recueille et l'élève. Selon d'autres auteurs, Érichthonios est un autochtone, c'est-à-dire un enfant spontané de la terre[5].

L'enfant a pour particularité d'être mi-homme mi-serpent, tout comme Cécrops. Selon Hygin, Athéna remet ensuite l'enfant, enfermé dans un coffre, aux filles de Cécrops, tout en leur défendant formellement de l'ouvrir. Évidemment, l'ordre n'est pas respecté et les jeunes filles, terrorisées à la vue de l'enfant, se jettent du haut de l'Acropole (ce qui est d'autant plus frappant que leur propre père est aussi un hybride).

Érichthonios prend ensuite possession du trône d'Athènes, y établit le culte d'Athéna et lui bâtit un temple, l'Érechthéion. On lui attribue la création des Panathénées[6] et l'invention du char à quatre roues, sur lequel Zeus l'enlève ensuite au ciel pour en faire la constellation du Cocher .

Il épouse Praxithée, une Naïade. Elle lui donne un fils, Pandion, qui lui succéda sur le trône

Cécrops (autochtone)

Cécrops, le roi-serpent, illustration d'une céramique de Palerme

Dans la mythologie grecque, Cécrops (en grec ancien Κέκρωψ / Kékrôps) est le fondateur mythique d'Athènes, premier roi légendaire d'Attique. La tradition est confuse à son égard, confusion accentuée par l'existence de Cécrops fils d'Érechthée, que certains auteurs semblent parfois mélanger. Sous son règne eut lieu la dispute d'Arès et de Poséidon sur l'Aréopage.

 

Érechthéion

Érechthéion, vue d’ensemble

L’Érechthéion (en grec ancien Ἐρέχθειον / Erékhtheion, en grec moderne Ερέχθειο / Eréchθio) est un ancien temple grec d’ordre ionique situé sur l'Acropole d'Athènes, au nord du Parthénon. C’est le dernier monument érigé sur l’Acropole avant la fin du Ve siècle av. J.-C. et il est renommé pour son architecture à la fois élégante et inhabituelle. Son nom, qui signifie « celui qui ébranle (s. e. la Terre) », désigne le surnom attique de Poséidon[réf. nécessaire].

Il remplace le temple archaïque d’Athéna Polias qui se trouvait entre le Parthénon et l’emplacement actuel et qui fut détruit par les Perses en 480 av. J.-C. lors des guerres médiques.

Il est situé à l’emplacement de l’Acropole primitive et regroupait certaines des reliques les plus anciennes et les plus sacrées des Athéniens ; c’est à cet endroit qu’eut lieu la dispute entre Athéna et Poséidon.

On y trouvait aussi le Palladium, une statue d’Athéna, consacrée par Cécrops, le roi mythique de l’Attique, et dont on croyait qu’elle était tombée du ciel ; les tombes de Cécrops et d’Érechthée ; une chapelle dédiée à Pandrose, la fille de Cécrops ; un puits d’eau salée et l’olivier sacré, don mythique d’Athéna fait à la population lors de sa dispute avec Poséidon.

 

Architecture
Érechthéion, détail

Périclès, dans ses plans d'aménagement de l'Acropole et après le Parthénon, pour rendre hommage à la tradition, décida de la construction d'un édifice nouveau destiné à regrouper les anciennes reliques.

L'architecte fut peut-être Philoclès, mais d'autres sources citent Callicratès ou Mnésiclès comme auteurs du projet. Mais les goûts ont évolué et l'armature morale de la cité a changé : le baroque succède au classicisme, la grandiose simplicité fait place au raffinement. C'est le triomphe de l'ordre ionique.

Le besoin de préserver les sites sacrés explique probablement la complexité de la conception. Le temple n'est pas dédié à une divinité particulière mais est constitué de plusieurs sanctuaires. Trois de ces sanctuaires sont dédiés à Athéna, Poséidon et Zeus. On suppose que les deux autres sanctuaires sont dédiés à Cécrops et Érechthée, tous deux rois athéniens légendaires. L'Érechthéion se compose d'un corps principal, des portiques nord et sud et de plusieurs annexes. Le corps principal consiste en quatre parties qui ne représentent que la moitié d'un projet initial qui ne fut jamais achevé.

La plus grande, à l'Est, est un cella avec un portique ionique. Du côté Nord, il y a un autre grand porche avec des colonnes et au Sud il y a le fameux portique des Caryatides où six statues de jeunes filles drapées servent de colonnes supportant l'entablement.

Le temple est construit sur une pente, de sorte que les côtés nord et ouest sont situés environ 3 mètres plus bas que les côtés sud et est.

(à compléter)

L'Érechthéion intact a été décrit par Pausanias.

Histoire
Érechthéion, porche nord
Comptes de construction de l'Érechthéion (IG I³ 476). (Musée épigraphique d'Athènes)

La construction du temple, tel qu'il est visible aujourd'hui, fut entreprise pendant la guerre du Péloponnèse. Elle commença lors de la trêve de Nicias en -421 et fut achevée entre -409 et -405, probablement en -406. Peu de temps après, en -403, Athènes doit capituler face à Sparte, entre dans la ligue du Péloponnèse et voit sa démocratie remplacée par la tyrannie des Trente.

Le temple fut modifié et endommagé à plusieurs reprises de sorte que son aménagement intérieur d'origine est sujet à controverse. Il fut d'abord endommagé par un incendie pendant la période classique, peut-être même avant d'être achevé et fut restauré. La cella ouest fut modifiée en -377 et en -27.

Au VIIe siècle, l'Érechthéion fut transformé en église byzantine; les murs intérieurs furent détruits et d'autres furent édifiés. Au cours de la période ottomane, le temple subit d'autres dommages. En 1463, il fut transformé pour loger le harem du commandant turc de l'Acropole et le portique nord fut muré.

Plus tard, Thomas Bruce, 7e comte d'Elgin, ambassadeur britannique à Constantinople, fit enlever une des caryatides ainsi que de nombreuses autres sculptures du Parthénon et la vendit au gouvernement britannique. Cette statue se trouve actuellement au British Museum. Les cinq autres Caryatides se trouvent au musée de l'Acropole, protégées de la corrosion et de la pollution. Les six statues se trouvant sur le site sont des répliques exactes de celles d'origine.

Le bâtiment fut endommagé par les bombardements lors du siège de l'Acropole de 1827, au cours de la guerre d'indépendance. Servant d'abri aux familles de certains notables, il fut touché en janvier 1827 par un tir et son plafond s'effondra, tuant les occupants dont la veuve de Yannis Gouras.

 

Suite !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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