Dans la mythologie grecque, Chrysaor (en grec ancien Χρυσάωρ / Khrysáôr) est le fils de Poséidon et de Méduse et le frère de Pégase. Il est souvent représenté comme un géant ou un sanglier ailé[réf. nécessaire].
Sa mère, Méduse, avait pour amant Poséidon. Pour la séduire, le dieu se transforma en oiseau (ou en cheval selon les versions) et la guida jusque dans un temple dédié à Athéna. Là, ils firent l'amour et la future gorgone tomba enceinte. Méduse fut transformée en Gorgone ainsi que ses sœurs pour avoir osé souiller le temple par la déesse en colère. Quand Persée trancha la tête de Méduse, les deux enfants de Poséidon furent libérés et jaillirent avec le sang qui gicla de son cou.
Le nom de Chrysaor suggère qu'il porte une épée d'or (χρυσός / khrysós, « or » et ἄορ / aor, « épée »). Il est marié à Callirrhoé, une Océanide, de qui il a le géant Géryon ainsi qu'Échidna selon Hésiode (v. 295).
http://yahwehmeparle.doomby.com/rubrique,l-empire-d-orient,1755491.html
Songe de Constantin et bataille du pont Milvius, illustration des Homélies de Grégoire de Nazianze, 879-882, Bibliothèque nationale de France (Ms grec 510)
La tradition chrétienne (selon Lactance dans De la mort des persécuteurs et Eusèbe de Césarée dans sa Vie de Constantin) font état d'une apparition de la Croix dans le ciel vue par lui même et son armée, ainsi que d'un songe prémonitoire qui aurait annoncé à Constantin sa victoire contre Maxence au pont Milvius. La nuit même, Jésus lui serait apparu en rêve et lui aurait montré un chrisme flamboyant dans le ciel en lui disant : « Par ce signe, tu vaincras » (In hoc signo vinces). Constantin fit alors apposer le Labarum sur les boucliers de ses légionnaires, il s'agit du chrisme, formé des deux lettres grecques Khi (Χ) et Rho (Ρ), les initiales du mot Christ. Ce signe est depuis un emblème de la Chrétienté combattante, notamment dans l'Empire d'Orient.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chrisme
Le chrisme (☧ Unicode U+2627) est un symbole chrétien formé des deux lettres grecques Χ (chi) et Ρ (rhô), la première apposée sur la seconde. Il s'agit des deux premières lettres du mot Χριστός (Christ). On le lit aussi parfois comme le monogramme du Christ, et on le trouve souvent accompagné des lettres α (alpha) et ω (oméga). Ces dernières lettres symbolisent le commencement et la fin de tout, étant la première et la dernière lettre de l'alphabet grec.
Le chrisme existe aussi sous une autre forme associant les lettres grecques I (iota) et Χ (chi) des initiales de Ιησους Χριστός (Jésus-Christ). Le chrisme prend alors l'aspect d'une étoile à six rais souvent identifiée dans l'art à l'étoile qui guida les mages.
On en trouve encore en Orient, plus spécifiquement dans la partie orientale de l'ancien Empire romain
Histoire
D'après la légende, c'est ce signe que portait l'étendard (labarum) de Constantin Ier quand il marcha contre son rival Maxence et le battit à la bataille du pont Milvius en 312. Par la suite, Constantin déclara qu'il avait eu un songe où il avait vu ce signe accompagné du message : « Sous ce signe tu vaincras » (In hoc signo uinces en latin, En touto nika en grec).
En réalité, l'association de ces deux lettres pour former un symbole préexiste à Constantin et au moment où il manifesta sa faveur envers le christianisme. Dans le monde grec païen, c'était l'abréviation du mot χρηστός (chrêstos), qui signifie « utile, de bon augure » et il indiquait soit un souhait soit un commentaire approbateur, de la même manière qu'on utilise aujourd'hui l'image de certains panneaux routiers pour symboliser l'interdiction ou le sens à suivre en dehors du code de la route.
Quoi qu'il en soit, le symbole fut adopté par le christianisme et il servit d'emblème aux empereurs chrétiens qui succédèrent à Constantin.
Le chrisme figure très souvent sur les peintures, les mosaïques et les sculptures d'inspiration chrétienne. Il est parfois inscrit dans un cercle, ou un carré.
http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9sus_de_Nazareth
Le chrisme figure très souvent sur les peintures, les mosaïques et les sculptures d'inspiration chrétienne. Il est parfois inscrit dans un cercle, ou un carré.
Mosaïque du IXe siècle dans l'église Saint-Jean de Montierneuf à Poitiers
Chrisme sur la cuve d'un sarcophage du VIe siècle
On retrouve le chrisme, représenté sur le bouclier de la mosaïque Byzantine de la basilique Saint-Vital de Ravenne
Chrisme surplombant une chapelle de l'Eglise Saint-François-Xavier, Paris