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Palais du Porphyrogénète

http://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_des_Blachernes

Quartier des Blachernes

Palais du Porphyrogénète

Les Blachernes désignent un quartier au nord de Constantinople, situé entre le monastère de Chora, la porte d’Andrinople et la Corne d'Or et abritant,

outre un palais, l'une des 24 portes de la muraille de Théodose II, appelée porte des Blachernes,

ainsi que la basilique Sainte-Marie-Mère de Dieu, dite « Sainte-Marie des Blachernes ».

Histoire

Après avoir été largement utilisé par les empereurs avant 1204, le palais des Blachernes devint la résidence officielle des empereurs latins de Constantinople.

Lorsque, en 1261, Michel VIII Paléologue restaura l'Empire byzantin, la Cour réintégra le Grand Palais.

Le palais des Blachernes devint cependant le siège définitif de la Cour impériale sous les empereurs de la dynastie des Paléologue, le Grand Palais étant tombé dans un état de délabrement le rendant difficilement habitable.

Le dernier basileus, Constantin XI, mourut l’épée à la main lors d’un dernier assaut à la porte des Blachernes.

Description

Réparti sur une superficie de 2 km2, le domaine impérial des Blachernes

longeait les remparts de Théodose depuis les premiers contrebas de la sixième colline,

jusqu’aux murs d’Héraclius, en bordure de la Corne d’Or.

  Il ne reste aujourd’hui de cet ensemble monumental que quelques éléments éparpillés dans le quartier. Après la conquête de la ville, il fut abandonné et progressivement démoli.

Comme tous les palais orientaux, et à l’instar du Palais sacré, le palais des Blachernes se présentait comme une succession de bâtiments auxquels chaque empereur ajoutait ses propres dépendances lors de son règne.

Chacune des constructions de cet ensemble était considérée comme un palais portant le nom de l’empereur qui l’avait fait construire.

Palais du Porphyrogénète
Palais du Porphyrogénète
Palais du Porphyrogénète

Lors de la chute de Constantinople, en mai 1453, le domaine impérial des Blachernes comprenait principalement les éléments suivants :

Palais d’Alexis Comnène

Le palais d’Alexis Comnène domine la Corne d’Or, la campagne hors des remparts et une partie de la ville. Le bâtiment principal, qui abritait les appartements impériaux, la salle du trône et d’autres salles de réception, était suivi à l’ouest par un autre bâtiment à salles de réception, assis sur les remparts terrestres et ouvrant sur la campagne. Abandonné en 1453, il fut transformé plus tard en prison, dont 3 étages comprenant 12 salles sont toujours visibles, et partiellement démoli. Sur son emplacement se trouvent aujourd’hui l’actuelle mosquée Ayvaz Efendi et les ruines du couvent Emin Buhari.

Palais d’Anastase

La localisation de ce bâtiment est aujourd’hui difficile.

Palais du Porphyrogénète

Le palais du Porphyrogénète est situé entre la porte d’Andrinople et la porte Kaligaria.

Il fut construit entre 1261 et 1291 par Constantin Paléologue, l'un des fils de Michel VIII, mais ses soubassements appartiennent à un bâtiment plus ancien des Xe et XIe siècles, construit entre 944 et 959

par Constantin VII Porphyrogénète. Ce palais reste aujourd’hui l’élément le plus visible et le mieux conservé des Blachernes.

C'est un grand bâtiment à trois niveaux, situé entre les fortifications internes et externes de l'extrémité nord

du mur de Théodose. Le rez-de-chaussée présente quatre arches qui ouvrent sur une cour dominée par cinq larges baies au premier étage. L'étage supérieur dépasse les remparts et présente des fenêtres sur toutes ses faces.

On remarque à l'est les vestiges d'un balcon. Le toit et tous les planchers ont disparu. La maçonnerie est décorée de dessins géométriques formés par l'alternance du marbre et de la brique rouge, typique de la période byzantine tardive[1].

Basilique Sainte-Marie-Mère de Dieu

La basilique Sainte-Marie-Mère de Dieu, dite « Sainte-Marie des Blachernes »

constituait le sanctuaire le plus sacré de Constantinople.

Un premier édifice fut édifié sur cet emplacement en 452 par l'impératrice Pulchérie,

pour abriter la Sainte Robe et le Saint Voile, rapportées de Palestine.

En 473, l'empereur Léon Ier fit construire une autre église, tout près de la chapelle de Pulchérie,

à laquelle il donna le nom de Notre-Dame des Blachernes.

Justinien, puis Basile Ier le Macédonien et Léon VI reconstruisirent et embellirent le sanctuaire.

L'église fut définitivement détruite par un incendie accidentel en 1434.

Le suaire de Turin y fut exposé jusqu’à ce qu’il fût ramené en Occident par les croisés, après la prise de Constantinople en 1204.

Tour d’Isaac Ange

La tour d’Isaac Ange reçut son nom après 1453 en souvenir de l'empereur Isaac II, qui y avait été enfermé et dont les vestiges sont aujourd'hui accessibles.

Kastellion

Le Kastellion est une dépendance fortifiée qui commandait le passage de la porte des Blachernes et comprenait deux portes, quatre hautes tours et trois plus petites, ainsi qu'une église.

Porte des Blachernes

La porte des Blachernes était initialement simple porte de ville et fut par la suite réservée à l’empereur,

lorsque les Blachernes devinrent résidence impériale.

Église Saint-Pierre-et-Saint-Marc

L’église Saint-Pierre-et-Saint-Marc a probablement été élevée sous le règne de Léon Ier,

par deux patriciens romains Galbien et Candios en 458.

Constantin VII Porphyrogénète

 Constantin VII Porphyrogénète, (grec Κωνσταντίνος Ζ΄ Πορφυρογέννητος, Kōnstantinos VII Porphyrogennētos) (né le 3 septembre 905 à Constantinople, mort le 9 novembre 959 à Constantinople), est empereur byzantin de 913 jusqu’à sa mort, bien qu’il n'exerce effectivement le pouvoir qu’à partir de 945. Il appartient à la dynastie macédonienne.

Commentaires personnels :

CONSTANTIN PORPHYROGENNITOS cela signifie en grec :

CONSTANTIN qui est né dans le porphyro, le pourpre de Tyr !!

IERA PETRA = PIERRE sacrée et CHRISSI = Dorée en CRÊTE !!



Chrissi (dorée en grec) ou Gaidhouronis (l’île des ânes) est une île inhabitée à environ 12km de la côte.

Elle est longue de 5km et large d’1km.

L’île s’élève environ à 10 mètres au-dessus du niveau de la mer : Kefala, en étant le point le plus élevé à 31 mètres.

L’île est renommée pour ses plages de sable blanc, ses dunes et ses forêt de pins et de genévriers.
La partie ouest de l’île possède quelques vestiges

d’une ancienne occupation : des ruines minoennes

et une chapelle du XIIIe siècle dédiée à Agios Nikolaos (Saint Nicolas).

L’île était habitée pendant la période byzantine.

Les principales sources de richesses étaient la pêche, l’exportation de sel

et l’exportation de porfira (pourpre de Tyr),

une teinture écarlate

 faite de coquillages.


Constantin VII Porphyrogénète
Empereur byzantin
Image illustrative de l'article Constantin VII Porphyrogénète
Constantin VII et sa mère Zoé

 

La naissance

Constantin est le fils de l’empereur Léon VI le Sage et de sa maîtresse Zoé Carbonopsina.

L’empereur n’ayant pas d’autre fils, il épouse Zoé, en quatrième mariage (une tétragamie),

en violation autant des règles de l’Église que du code de lois qu'il avait lui-même promulgué

et qui prohibait toute union au-delà de la deuxième.

Pour l'Église orthodoxe, en effet, le premier mariage revêt un caractère sacré ; à la mort de l'épouse,

un second mariage est autorisé afin de permettre la perpétuation de la famille ;

le troisième et a fortiori le quatrième mariages sont considérés comme des fornications et condamnés,

les enfants issus de ces unions étant regardés comme illégitimes.

Issu d'une quatrième union, Constantin est donc regardé comme illégitime.

La légitimation

Léon lutte pendant plus d’un an pour imposer cette légitimation, forçant pour cela à l’abdication le patriarche Nicolas,

et le remplaçant par Euthyme, qui accorde à Léon la dispense nécessaire pour épouser Zoé et légitimer Constantin.

Constantin y gagne son surnom de Porphyrogénète né dans la pourpre,

la pourpre symbolisant l'empereur.

Il signifie né dans la famille impériale - c'est loin d'être la règle générale pour les empereurs romains,

dont la succession n'est pas réglée par des dispositions claires, sans parler des nombreux coups d'État -

et qui implique donc la légitimité de sa filiation.

À la mort de Léon, le 11 mai 912, son frère lui succède sous le nom d’Alexandre.

Peu avant sa mort en 913, il confirme Constantin, âgé de 7 ans, comme successeur,

mais organise un conseil de régence avec Nicolas à sa tête, et en écartant, contre tous les usages,

Zoé, la mère de l’empereur.

 

Empereur érudit
Christ couronnant Constantin VII (945).

Confiné au palais impérial sous le règne de son beau-père Romain Ier, Constantin VII s'avère être un peintre de talent et se lance dans une grande entreprise de recherches érudites, qui le conduit à composer notamment trois ouvrages formant un triptyque sur la question du gouvernement de l'Empire :

d'une part, le De ceremoniis aulae Byzantinae (Le livre des cérémonies), vaste compilation de textes sur la vie et les rituels de la cour impériale,

comprenant d'ailleurs aussi des informations sur l'armée et les campagnes militaires, et sur l'administration des finances ;

d'autre part le De administrando imperio, qu'il destine à l'éducation de son fils Romain, futur Romain II, et

qui est notamment consacré aux relations avec les peuples étrangers, sur lesquels sont données diverses informations ;

enfin le De thematibus, qui décrit la situation des « thèmes », c'est-à-dire des circonscriptions administratives de l'Empire.

Il fait aussi rassembler un ensemble de récits historiques prenant la suite de la Chronique de Théophane le Confesseur, qui s'interrompt à la chute de l'empereur Michel Ier Rhangabé en 813. Ces récits, organisés par règnes d'empereur, couvrent la période allant de 813 à 961 ;

l'ensemble est appelé la Continuation de Théophane (en latin Theophanes Continuatus).

À l'intérieur de cet ensemble, le cinquième livre, qui est la Vie de Basile le Macédonien, est de Constantin lui-même, qui n'a laissé à personne le soin de célébrer le fondateur de sa dynastie.

Il fait aussi compiler ce qu'on appelle les Excerpta, un ensemble de cinquante-trois anthologies thématiques d'extraits d'oeuvres littéraires anciennes, notamment historiques ; il en reste quatre, d'ailleurs incomplètes : Sur les ambassades, Sur les conjurations, Sur les vertus et les vices, Sur les incendies. Ces anthologies nous ont conservé de très nombreux extraits d'ouvrages antiques autrement perdus. C'est également à son initiative que sont compilés les Geoponica sur l'agriculture, les Iatrica sur la médecine, les Strategica sur l'art militaire, et qu'est réalisé le ménologe de Syméon Métaphraste. L'ensemble de ces travaux d'érudition revêt un caractère encyclopédique.

 

En 949, il tente de reprendre la Crète aux Arabes,

mais comme son père en 911, il échoue.

Il provoque une attaque arabe

contre les territoires byzantins en Syrie, en Arménie, et en Italie.

  Les territoires à l’est sont reconquis par le général Jean Tzimiskès.

En 957, une flotte arabe est détruite par le feu grégeois.

En 958, il reçoit la visite d’Olga, une princesse russe de Kiev, qui est baptisée sous le nom d’Hélène et commence à convertir

son peuple.

La christianisation de la Russie ne se fera cependant que sous son petit fils Vladimir.

À la mort de Constantin en 959, son fils Romain II lui succède.

Les cinq filles de l'empereur sont enfermées par leur frère Romain II dans le monastère de Kanikleios

puis transférées les unes au monastère d'Antiochos

et les autres dans celui du Myrelaion

et tondues moniales par l'abbé Jean de Stoudios.

Romain II leur fait la même pension qu'au palais impérial mais elles rejettent l'habit monastique.

Plus tard Jean Ier Tzimiskès épousera Théodora qui n'avait sans doute pas prononcé de vœux.

 

Suite !!

 

 

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