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Gengis Khan Khwarezm !! TEMUDJIN ! Ögödeï ? Ĉingis Xaan ? JIN ? Özbeg

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gengis_Khan

Gengis Khan est une figure légendaire et fortement respectée en Mongolie, où il est vu comme le père de la nation. Cependant, dans beaucoup de régions de l'Asie et du Moyen-Orient,

où lui et ses successeurs ayant été responsables de nombreuses guerres et conquêtes

entraînant la mort de dizaines de millions de personnes,

il représente un conquérant impitoyable et sanguinaire[4].

Avant de devenir khan puis khagan, Temüdjin unit plusieurs tribus nomades

de l'Asie de l'est et de l'Asie centrale

sous une nouvelle identité commune en tant que « mongoles ».

Commençant par l'invasion de la dynastie des Xia occidentaux et de la deuxième dynastie Jin en Chine du nord

puis par de nombreuses conquêtes dont l'Empire des Khwârazm-Shahs en Perse,

les Mongols dominèrent l'Eurasie et y changèrent radicalement la démographie et la géopolitique.

Gengis Khan régna sur une majeure partie de l'Asie, incluant la Chine, la Russie,

la Perse, le Moyen-Orient et l'Europe de l'est.

Après sa mort en 1227, ses fils et petit-fils ont dirigé et développé l'empire pendant plus de 150 ans.

Son petit-fils, Kubilai Khan, devint le premier empereur de la dynastie Yuan en Chine.

À sa naissance, les quarante clans mongols sont déchirés par des guérillas intestines

et divisés face à leurs parents et rivaux, Turcs et Tatars.

 Comme beaucoup d'autres tribus, ils étaient nomades.

Puisque son père est un chef de clan, de même que ses prédécesseurs,

Temüdjin est d'origine noble.

Cette position sociale, relativement plus élevée, lui servira lorsqu'il demandera le soutien d'autres tribus.

Néanmoins, le mythe lui attribuera comme ancêtres un loup gris-bleu,

une biche blanche et « Alan Qo'a »,

une femme fécondée par un rayon de soleil[5].

Enfance

À neuf ans, en 1164, il est fiancé à Börte « La Céruléenne »[5], du puissant clan des Khongirats

et doit vivre auprès de sa belle famille afin de gagner par son travail, selon la coutume, le prix de sa fiancée.

La même année, il aurait tué un ours à mains nues.

Son père meurt peu après, empoisonné dans la steppe lors d’un festin partagé avec les Tatars[5].

Temüdjin étant alors trop jeune, le clan ne se soumet pas à lui

et c’est le clan des Tayitchiout (Taïdjioutes) qui s’empare du pouvoir.

Ils excluent la veuve de Yesügei et ses quatre enfants (les trois frères et la sœur de Temüdjin)[5].

En 1184, Temüdjin a un deuxième fils Djaghataï,

suivi deux ans plus tard par un troisième nommé Ögödeï,

puis en 1193, un quatrième nommé Tului[6].

Temüdjin, que les historiens dépeignent comme grand, sec et musclé, est un farouche guerrier mais aussi un habile politicien,

ce qui va lui servir dans sa tentative d'unification des tribus mongoles.

Sa renommée grandit et de nombreux jeunes gens avides d'aventures le rejoignent.

Parmi eux, Qubilai, Djelmé, Djebé la Flèche, Subötai resteront toujours ses quatre chiens féroces.

En 1202, Temüdjin vainc les Tatars avant de dominer la Mongolie orientale puis centrale[6].

En 1206, un nouveau qüriltaï proclame Gengis empereur, prenant le titre de Tchingis Qaghan

qui signifie en turco-mongol : « Souverain Océanique », ou plutôt « souverain universel »[5]

  (de Tchingis = « océan » (cf. mongol tengis et turc deniz : mer, océan)

et Qaghan = « souverain »,

c’est-à-dire en mongol moderne : Ĉingis Xaan).

Il est désormais connu sous le nom de « Gengis Khan ».

La Mongolie est née.

Dynastie des Xia occidentaux

Évolution de l'empire mongol (même après la mort de Gengis Khan)  Empire mongol En 1294 l'empire a été scindé en :  Horde d'Or  Khanat de Djaghataï  Houlagides  Empire du Grand Khan (Dynastie Yuan)

Entre 1206 et 1209, Gengis lance sa première campagne sur la Dynastie des Xia occidentaux

après avoir envoyé son fils Djötchi soumettre une tribu du nord[6].

Cette conquête aboutit à un accord de paix, l'empereur du Xia occidental reconnaît son infériorité

et promet d'associer ses troupes à celles de Gengis en cas de besoin[5].

Diverses tribus se rallient spontanément à Gengis Khan comme les Qarluq et les Ouïghours dont l'alphabet, encore en usage de nos jours en Mongolie, est intégré[5]. Par la suite, suivent les Khitans et les Kara Khitaï[5].

Khwarezm

Le royaume des Khwârazm-Shahs (11901220)

En 1218, Gengis envoie des émissaires dans une province orientale du Khwarezm afin de parlementer avec le gouverneur.

Ceux-ci sont exécutés. Gengis réplique en envoyant une force de 100 000 à 200 000 hommes

et en pénétrant en Sogdiane[5].

Dès 1220, le Khwarezm est vaincu, Boukhara et Samarcande sont occupées[6].

Certains travaux historiques récents mettent en doute la vérité et l’authenticité de l'exécution de ces émissaires (ou plutôt de ces commerçants).

« En effet, la structure de l'empire Khwarezm Chahian était basée sur le commerce.

Même, Mohammad Kharazm Chah encourageait vivement le commerce et le troc, et invitait souvent à son palais les grands commerçants aussi bien nationaux qu'étrangers.

Deux à trois fois par semaine, il organisait en leur honneur des fêtes royales. Donc, il est improbable qu'un tel acte soit commis. Ce n'est qu'un légende et peu crédible au point de vue historique »

Hossein Oreizi, L'invasion de l'Iran par Gengis Khan et la conquête de Bagdad :

Deux événements inséparables, Ispahan, EFE, 1972, p. 76.

En 1221, il occupe Bactres (Balkh) et arrive jusqu'à l'Indus[6]

où, près de quinze siècles auparavant, un autre conquérant, Alexandre le Grand,

s'était arrêté en provenance de Grèce.

Son petit-fils, Mütügen meurt à Bâmiyân[6].

 

Dynastie des Xia occidentaux et la Deuxième dynastie Jin

L'Empire de Gengis Khan.

L'empereur du Xia Occidental (Xixia) ayant refusé de prendre part à la guerre contre le Khwarezm,

Gengis lui promet un châtiment. Alors qu'il est en Iran, le Xia Occidental et Jin s'allient contre les Mongols.

Avec le temps, Gengis prend l'avenir avec plus de considération et s'assure une sélection de successeurs parmi ses descendants.

Il choisit son troisième fils Ögödei comme héritier

et établit une méthode de sélection de ses sous-chefs spécifiant

qu'ils doivent provenir de sa descendance directe.

Dans un même temps, il étudie les rapports de ses espions sur le Xia Occidental et Jin

 et prépare une force de 180 000 hommes pour sa nouvelle campagne.

En 1226, Gengis Khan attaque les Tangoutes sous le prétexte qu'ils hébergeaient des ennemis des Mongols.

En février, il s'empare des villes de Heisui,

Gan-zhou et Suzhou.

À l'automne, il prend Xiliang-fu. Un général de Xixia défie les Mongols dans une bataille près de la montagne Helanshan,

mais son armée est vaincue.

En novembre, Gengis mène le siège contre la ville tangoute de Ling-zhou puis traverse le Fleuve Jaune

et anéantit le reste de l'armée tangoute.

Un alignement de cinq étoiles est observé le soir de cette bataille.

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Khwarezm

 

Le Khwarezm (Xorazm en ouzbek), également appelé Chorasmie antique, Kharezm, Khorezm, ou encore Khwarizm,

est une région historique située au sud de la mer d'Aral, entre les actuels Ouzbékistan, Turkménistan et Iran.

On y trouve notamment les villes historiques de Kounya-Ourguentch et de Khiva.

 Le nom de Khwarezm s'explique par le vieil iranien *Xwāra-zmi-, qui signifie « Pays du soleil ».

Les Korasmiens (ou Khorezmiens) furent mentionnés au Ve siècle av. J.‑C. par Hérodote.

On connaît une culture, dite de Tazabagyab et apparue vers -1500, d'où les Iraniens du Turkestan occidental ont pu provenir.

Elle était située au sud de la mer d'Aral, sur le territoire des futurs Khorezmiens.

Elle rassemblait des éléments de la culture des Tombes à Charpente

et d'une culture du Kazakhstan, celle d'Andronovo.

Le Khwarezm est le fief de la dynastie des Khwârazm-Shahs, appelés parfois Khorezmiens entre 1077 et 1231.

C'est la région d'origine du mathématicien Muhammad ibn Mūsā al-Khuwārizmī

(également orthographié Al-Khawarizmi ou Al-Khorezmi), qui a donné son nom au mot algorithme, et du savant Al-Biruni.

Le Khwarezm ("Kharesm") au XIVème siècle, dans l'empire timouride
Le Khwarezm ("Karasm"), sur une carte de 1734

 L'Ouzbékistan, en forme longue la République d'Ouzbékistan, en ouzbek

 Fichier:Coat of Arms of Uzbekistan.svg

 

Ouzbékistan (fr)
Drapeau de l'Ouzbékistan Armoiries de l'Ouzbékistan
(Drapeau de l'Ouzbékistan) (Armoiries de l'Ouzbékistan)

 

 

 

 

 

 

Histoire

Article détaillé : Histoire de l'Ouzbékistan.
Samarcande, mausolée Gour-Imir où repose Tamerlan

Tout au long de son histoire, le territoire de l'actuel Ouzbékistan fut la plupart du temps dominé

par les grands empires environnants des Perses, Grecs, Arabes, Mongols ou Russes

pour devenir un État à part entière en 1991.

Les premières civilisations apparues en Ouzbékistan

furent en Sogdiane, Bactriane et Khwarezm (Chorasmia).

Au VIe siècle av. J.‑C., ces États devinrent des parties de l'empire perse des Achéménides.

Le pays fut pris par Alexandre le Grand en 327 av. J.-C., alors qu'il menait campagne contre Darius III.

Cette conquête mit fin à la dynastie des Achéménides.

Entre le IIIe siècle av. J.‑C. et le IIe siècle après J.-C., la Sogdiane et la Bactriane tombent

entre les mains du royaume gréco-bactrien,

des peuples nomades des Yuezhi, des Scythes, des Parthes ou encore des Koutchéens bouddhistes.

Sous ces derniers, la ville sogdiane de Samarcande devient

une plaque tournante de la Grande route de la soie entre la Chine et l'Europe.

Par la suite, entre le IIe et le VIe siècle, l'actuel Ouzbékistan se retrouve possession des Sassanides perses, puis des Huns blancs venus des confins de la Chine.

L'Ouzbékistan est occupé par des Turcs (Köktürks) entre les VIe et VIIIe siècles.

Les Arabes, menés par les troupes du général Qutayba ibn Muslim conquirent l'actuel Ouzbékistan vers 712

dont le contrôle fut consolidé suite à la Bataille de Talas.

Ils instaurent l'islam auprès des peuples centrasiatiques pratiquant alors le zoroastrisme.

Les Samanides furent la première dynastie perse à reprendre le pouvoir en Ouzbékistan entre 819 et 1005

après la conquête arabe.

Panorama de Boukhara, capitale de l'empire des Samanides aux IXe-Xe siècles

La dynastie turque des Qarakhanides, ancêtres des Ouzbeks modernes, a régné sur l'actuel Ouzbékistan de la fin du IXe siècle

jusqu'en 1212.

Le grand conquérant mongol Gengis Khan prit Samarkand en 1220 en renversant les Khwârazm-Shahs

dont le règne fut de très courte durée.

Il légua ensuite le pays de Ma wara'un-Nahr à son deuxième fils, Tchagataï.

Tamerlan (1336-1405), aussi appelé Amir Timour, allié à Gengis Khan par son épouse Saray Mulk Khanum alias Bibi Khanoum,

né près de Samarkand, a bâti un vaste empire incluant plusieurs pays de l'Asie centrale dont l'Ouzbékistan.

Son empire tomba en 1507 aux mains des Ouzbeks de la dynastie des Chaybanides.

Tamerlan a laissé après lui de grandes réalisations culturelles, artistiques et scientifiques,

principalement à Samarcande et à Hérat.

Le XVe siècle fut appelé Renaissance timouride,

en particulier sous les règnes de Shah Rukh, d'Oulough Beg et de Husayn Bayqara.

Les Chaybanides, dynastie musulmane mongole, se réunirent dans l'actuel Ouzbékistan en 1429 sous un nom d'ulus (khanat) Ouzbek. C'était la première fois que le nom "ouzbek" apparaît dans l'histoire,

il tient du nom d'Özbeg, prince mongol du XIIIe siècle

qui implanta l'islam au sein de la Horde d'Or.

Khiva. Minaret Kalta Minor

Les Russes arrivèrent dans la région à la fin du XIXe siècle, après une victoire fulgurante des troupes du général Mikhaïl Tcherniaïev.

Ils soumirent d'abord en 1884 les khanats de Boukhara et de Khiva, et ensuite l'est de l'actuel Ouzbékistan, incluant Tachkent (1865).

Les territoires conquis furent regroupés dans un ensemble administratif appelé Turkestan.

En mars 1876, le Khanat de Kokand tombe à son tour dans les mains des russes.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Khiva

Khiva (Xiva en ouzbek) est une ville d'Ouzbékistan, située au nord-ouest de ce pays.

Son ancien nom, Khwarezm (ou Khorezm), est celui de la région historique dont elle fut la capitale.

 

Selon la légende, Khiva fut fondée à l'endroit où Sem (le fils de Noé) creusa le puits Keivah.

Khiva fut jusqu'au début du siècle la capitale du Khorezm (qui fut un royaume vassal de la Perse).

La région particulièrement aride a développé un système d'irrigation complexe à partir du IIe millénaire av. J.-C.

et fut visitée par différents conquérants : Perses, Grecs, Arabes, Mongols, Ouzbeks.

C'est la ville natale du mathématicien Abou Abdallah Muḥammad Ben Mūsa ʾal-Khuwārizmī (vers 780-vers 850),

aussi appelé al-Khwarizmi, al-Khorezmi, etc.

C'est dans le voisinage que naquit le grand savant encyclopédiste Al-Biruni (973-1048).

Le khanat de Khiva (1512-1920) fut l'un des trois khanats ouzbeks issus de la dislocation du khanat de Djaghataï,

avec ceux de Boukhara (qui englobait Samarcande) et de Kokand.

Itchan Kala, qui couvre 26 hectares, est la ville intérieure de Khiva,

retranchée derrière des murailles de briques hautes d'une dizaine de mètres,

faisant partie de l'ancienne oasis, qui était l'ultime étape des caravaniers avant la traversée du désert en direction de l'Iran.

Bien qu'ayant conservé peu de monuments très anciens, elle constitue un exemple cohérent et bien préservé

d'architecture musulmane de l'Asie centrale avec des constructions remarquables

comme la mosquée Djouma, les mausolées et les medersa

et les deux magnifiques palais édifiés au début du XIXe siècle par le khan Alla-Kouli.

 Suite !!

 

 

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