La Baleine

Lion

Comme toutes les constellations du Zodiaque, le Lion a des origines très anciennes. Mentionnée par Aratus, puis par Ptolémée dans son Almageste, elle correspondrait dans la mythologie grecque au lion de Némée tué par Héraclès lors du premier de ses douze travaux.

La constellation voisine de la Chevelure de Bérénice était autrefois considérée comme un simple astérisme dans le Lion avant d'en être détaché.

Elle est associée à une légende, et est l'une des seules (avec l'Écu de Sobieski) qui doive son nom à un personnage historique, en l'occurrence la reine Bérénice II d'Égypte, femme de Ptolémée III Evergetes (fl. 246 av. J.-C.-221 av. J.-C.), le roi qui a fait d’Alexandrie un important centre culturel.

En 246 av. J.-C., le roi entreprit une expédition périlleuse en Syrie contre Séleucos II et sa mère Laodicé Ire. Cette dernère était

ccusée d'avoir fait assassiner le roi Antiochos II, sa nouvelle femme Bérénice Syra (sœur de Ptolémée III), ainsi que leur fils. Devant les périls de cette expédition, et craignant pour la vie de son mari, la reine Bérénice II d'Égypte se rendit au temple d'Aphrodite pour lui faire la promesse solennelle de sacrifier ses longs cheveux, dont elle était très fière, si le roi son mari rentrait sain et sauf de la guerre.

Quand Ptolémée revint vivant quelques années plus tard, en 243 av. J.-C., Bérénice se coupa les cheveux et les déposa en offrande au temple de la déesse, selon son engagement. Dans la nuit suivante, la chevelure disparut mystérieusement.

Ptolémée entra dans une rage folle, fit fermer les portes de la ville pour la faire fouiller de fond en comble, mais sans résultat aucun. Pour apaiser le roi et la reine outragés (et pour sauver la vie des prêtres du temple), l'astronome de la cour, Conon de Samos, annonça que l'offrande avait tellement plu à la déesse qu'elle l'avait placée dans les cieux.

Pour « preuve », il montra au couple royal un amas d'étoiles, qui était appelé à cette époque la Queue du Lion, mais qui est maintenant appelé la Chevelure de Bérénice[1],[2]

Licorne

la Licorne n'est pas associée à une quelconque mythologie : il s'agit ici de l'animal merveilleux ressemblant à un cheval et possédant une corne sur le front.

Étoiles principales

β Monocerotis

 β Monocerotis est en elle-même l'étoile la plus brillante de la constellation de la Licorne.

σ Hydrae, la 18e étoile de la constellation, porte curieusement un nom propre : Al Minliar al Shuja

Baleine

Histoire

 Dans la mythologie grecque, la Baleine fait partie de la légende d'Andromède. Il est possible que le monstre ait été par la suite assimilé à la baleine ayant avalé Jonas dans la Bible. Elle était l’une des 48 constellations identifiées par Ptolémée. Le Dieu égyptien Seth est rapproché de Typhon par Plutarque, identifié au principe du mal, souvent représenté par un porc noir (ou un Sanglier) dévorant la lune, où l’âme de son frère, Osiris le bienfaiteur (Le Grand Noir : Kem Our), s’est réfugiée. Aristote appuie cette thèse, lorsqu'il écrit, dans son Traité des Animaux : « II y a des poissons sans dents et sans écailles, comme l'aiguille; d’autres ont des pierres dans la tête, comme le kremys ; d'autres sont très-durs, et ont la peau rude, comme le sanglier marin ( kapros ou capriscus ) ».

Observation des étoiles

Localisation de la constellation

La constellation se situe sur un alignement qui part d'Aldébaran, dans le Taureau, et atteint Fomalhaut du Poisson austral. Cet alignement passe sensiblement par les deux étoiles permanentes les plus brillantes de la baleine, α Cet (au nord-Est) et β Cet (au sud-Ouest), au milieu desquelles se trouvent Mira (ο Cet), la plus brillante quand elle est à son maximum.

Étoiles principales

Article détaillé : Liste d'étoiles de la Baleine.
Cetus Hevelius.jpg

Mira (ο Cet)

Mira (ο Cet) est certainement l'étoile la plus intéressante de la constellation. Située à environ 400 années-lumière, Mira (la « merveilleuse ») est la première étoile variable qui ait été découverte (en 1596). Sur une période de 331,65 jours, elle varie entre la magnitude 2,0, facilement visible à l'œil nu, et 10,1, qui la rend totalement invisible. Elle est le prototype des variables de type Mira. Mira est une étoile variable géante rouge à longue période.

La queue de Mira

Le 15 août 2007[1], grâce au Télescope spatial Hubble (HST), les astronomes ont découvert que Mira traînait dans son sillage une longue de queue sur 13 années-lumière, c'est-à-dire, environ 20000 fois la distance de Pluton au Soleil.

C'est la première fois que l'on observe un tel phénomène autour d'une étoile.

β Cet (Deneb Kaitos / Diphda)

L'étoile la plus brillante de la Baleine — en dehors du maximum de Mira — est Beta Ceti, aussi appelée Deneb Kaitos (la « queue du monstre » en arabe) ou Diphda et porte cependant le β dans la désignation de Bayer.

 

Menkar (α Cet)

L'étoile α de la constellation s'appelle Menkar, de l'arabe, مِنْخَر minḫar (qu'on écrit plus simplement منخر et transcrit plus couramment minkhar), « nez », bien que celle-ci se trouve en fait dans la « gueule » de la bête. Sa désignation comme α, alors qu'elle est moins lumineuse que Deneb Kaitos (ou que Mira par intermittence), tient probablement à sa place dans la constellation, à la tête du monstre.

Dans cette grande constellation, plusieurs autres étoiles portent un nom : Baten Kaitos (ζ Cet) (le « ventre du monstre »), une géante orange, Kaffaljidhm (γ Cet) (la « Partie de la Main », cette étoile provient d'une ancienne constellation arabe), Deneb Algenubi (η Cet) et Deneb Kaitos Shemali (ι Cet).

Le superamas de l'Hydre-Centaure, ou superamas de l'Hydre et du Centaure, est un superamas, le plus proche voisin du superamas de la Vierge, dont fait partie la Voie lactée.

 Le Lièvre est une constellation de l'hémisphère sud. Elle possède deux étoiles brillantes : Arneb (α Leporis) et Nihal (β Leporis)

Histoire

Le Lièvre est une constellation ancienne. Les astronomes égyptiens la considéraient comme la Barque d'Osiris (la proximité de l'Éridan, représentant le Nil, aidant). Nommée pour la première fois Lièvre par Eudoxe de Cnide au IVe siècle av. J.-C., elle fut l'une des constellations répertoriées par Ptolémée dans son Almageste. Il est possible qu'elle représente un lièvre chassé par Orion.

Osiris est le nom grec d'un dieu de la mythologie égyptienne. La traduction de ce nom présente des difficultés et plusieurs hypothèses sont proposées. Ainsi « Ousir », ou « Iousiris », selon une ancienne graphie, a été traduit par « Siège de l'Œil » (du soleil ?), « L'œil puissant », « Celui qui fait son trône » (par allusion à son siège), « Le siège de la puissante » (par référence à la couronne), « Celui qu'elle a remis en fonction » (se rapportant à sa résurrection et à sa nouvelle puissance créatrice, grâce à la magie d'Isis). Son nom égyptien est Ousir ou Asir ; on l'appelait aussi Ounen-Néfer (« L'éternellement beau »), Khenty-Imentyou (« Celui qui est à la tête des Occidentaux », c'est-à-dire des défunts) ou encore Ousir Kem-Our (Le Grand Noir)[1].

Il fait partie de la grande Ennéade d'Iounou (Héliopolis). C'est le dieu des morts et le garant de la survie du défunt dans le monde souterrain. Son symbole est le pilier Djed, ses attributs sont la barbe postiche, le sceptre Héka, le flagellum Nékhekh et la couronne Atef.

Dans les textes des pyramides, le roi défunt est identifié à Osiris. Au Moyen Empire, l'immortalité n'est plus le privilège du souverain : chaque défunt pouvait accéder à la vie éternelle, devenant lui-même pareil à Osiris.

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Osiris portant la couronne atef et les attributs de la royauté

mythe d'Osiris

Il existe plusieurs versions du mythe osirien, dont la plus récente nous fut transmise par Plutarque. Fils de Geb et de Nout, frère et époux d'Isis, Osiris fut roi d'Égypte[2]. En effet, Geb, au soir de sa vie, aurait donné en partage le monde à ses deux fils, Osiris et Seth. À Osiris la Terre Noire d'Égypte, à Seth, le stérile, les Terres Rouges, les déserts qui entourent le Double Pays.

La légende fait d'Osiris et d'Isis des souverains bienfaiteurs. Osiris enseigna aux humains les rudiments de l'agriculture et de la pêche, tandis qu'Isis leur apprit le tissage et la médecine. Pendant ce temps, Seth régnait sur les contrées désertiques et hostiles ainsi que sur les terres étrangères. Jaloux de son frère, il projeta son assassinat. Pendant un banquet en l'honneur d'Osiris, Seth offrit à l'assistance un magnifique coffre, jurant de le céder à celui qui l'emplirait parfaitement. Quand vint le tour d'Osiris, qui fut le seul à y parvenir, Seth fit refermer et sceller le coffre, tandis que ses complices chassaient les invités et tenaient Isis à l'écart... Seth jeta le coffre dans le Nil, qui l'emporta dans la mer Méditerranée. Osiris mourut noyé[3].

Après l'assassinat de son époux, Isis se mit à la recherche de son corps. Elle le retrouva à Byblos, au Liban, d'où, après maints stratagèmes, elle le ramena en Égypte pour l'enterrer et le pleurer. Seth finit par découvrir le tombeau, sortit le corps du caveau et le dépeça en quatorze morceaux qu'il dispersa dans le Nil. Isis, l'épouse et veuve fidèle, retrouva les lambeaux du corps de son bien-aimé, sauf le phallus, avalé par un poisson. Elle le reconstitua en argile, puis elle entreprit de rassembler le corps meurtri de son défunt mari, avec l'aide de sa sœur Nephtys. Elle embauma le cadavre, assistée par Anubis, lui redonnant une dernière étincelle de vigueur. Lorsqu'il fut ranimé temporairement par Isis, qui lui insuffla la vie, Osiris put la féconder. Elle lui donna un fils, Horus, « Le vengeur de son Père », qui combattit son oncle Seth dans des joutes interminables. Le tribunal des dieux finit par trancher : Horus entra en possession de son héritage et occupa le trône d'Égypte, comme Pharaon après lui.

Reconstitué par les rites de l'embaumement, Osiris devint la première momie, Ounen-Néfer (« L'éternellement beau ») car protégé de la putréfaction, et revint à la vie telle la terre d'Égypte elle-même après chaque inondation. Devenu le dieu des morts et le Seigneur de l'Au-delà, il transforma son royaume en champs fertiles, les champs d'Ialou. Depuis, il préside le tribunal divin pendant la pesée du cœur, avec l'aspect que nous lui connaissons, les bras croisés sur la poitrine, portant la couronne Atef, momifié et gainé dans un linceul de lin ne laissant paraître que sa tête et ses mains nues qui tiennent les insignes de sa royauté sur le monde des « Occidentaux ».

La pesée du cœur

« Juge suprême des âmes », Osiris accorde aux défunts la vie éternelle ou au contraire la leur refuse et les condamne au néant.

Le cœur est placé sur un des plateaux d'une balance, une plume sacrée, symbole de Maât, dans l'autre plateau. Si le cœur est plus léger (dans le sens moral et non pas physique), le défunt pourra vivre éternellement dans la Douât mais par contre, si le cœur est plus lourd que la plume, cela veut dire qu' il n'a pas eu le cœur pur durant sa vie ; « la grande Dévoreuse » lui dévore le cœur et c'en est fini de l'immortalité.

Le culte

À l'origine du mythe, Osiris était vraisemblablement un dieu de la fécondité, personnification du renouveau végétal, par opposition à Seth le stérile. Son aspect funéraire dérive sans doute d'Andjéty, divinité locale de Bousiris, à laquelle il emprunte les attributs tels que le sceptre Héka et le flagellum Nékhekh, symboles du pasteur et de l'agriculteur, et insignes de pharaon, protecteur de son peuple. Par un syncrétisme fréquent dans la religion égyptienne, il fut aussi identifié au dieu-chacal d'Abydos, Khenty-Imentyou, « Celui qui est à la tête des Occidentaux ».

Osiris est donc le dieu du renouveau, celui qui renaît éternellement. Il est aussi la personnification de la terre fertile du delta du Nil et des champs cultivables, le garant de l'équilibre du monde – la Maât - et des cycles naturels : mort et renaissance, sécheresse et fertilité, disparition et réapparition de l'étoile Sothis.

Seize nomes se réclamant de la possession d'une relique, les lieux de culte du dieu se multiplièrent. Son nom est surtout associé à Abydos, en Haute-Égypte, et à Bousiris, dans le delta. À Abydos, où devait être conservé un reliquaire-fétiche censé renfermer la tête du dieu, la sépulture du roi Djer, pharaon de la Ire dynastie, fut assimilée au tombeau d'Osiris. Séthi Ier y fit construire un cénotaphe qui reprenait l'architecture de ce tombeau et l'accola au temple dédicatoire qu'il construisit sur la route de pèlerinage de la ville sainte. Abydos était la porte reliant le monde souterrain au monde des vivants et le lieu de la « Grande Procession » annuelle. Chaque année, au quatrième mois de l'Inondation, le dieu sortit de son temple, abrité dans sa barque portative Nechemet ; puis il franchit la « Grande terrasse » où s'affrontaient ses fidèles et les partisans de Seth. Arrivé au lieu sacré de Peker, il est descendu dans le tombeau de Djer, ressuscité et escorté en triomphe dans son temple.

On a pu identifier d'autres sépultures d'Osiris dont celle de Gizeh, récemment découverte, celle de Philæ, sur une île voisine du grand temple d'Isis, celles de Dendérah et de Karnak. D'autres encore sont attestées par les historiens antiques comme Hérodote, qui en a visité une à Saïs.

 

 Alpha Canis Majoris (α Canis Majoris/α CMa), plus connue en occident sous son nom traditionnel de Sirius ou encore Sirius A, est l'étoile principale de la constellation du Grand Chien. Vue de la Terre, Sirius est l'étoile la plus brillante du ciel (après le Soleil), dépassant largement α Carinae (Canopus) et α Bootis (Arcturus).

 

Traditions concernant Sirius A et B.

Quelques noms traditionnels de α Canis Majoris

Sopdet surmontée d'une étoile, personnification de α Canis Majoris chez les Égyptiens.
  • En arabe, elle est nommée « الشعرى », que l'on peut prononcer approximativement « Asche-era ». Ce nom est cité dans le Coran, Sourate 53 (L'étoile — An-Najm)[7].
  • Le nom connu en occident, Sirius, vient du grec « Σείριος » via le latin Sirius, signifiant « ardent ». C'était le nom du chien que possédait le personnage de la mythologie grecque Orion éponyme de la constellation Orion, qui se situe à proximité immédiate de Sirius, qui lui-même fait partie du Grand Chien. Orion et le Grand Chien furent placés dans le ciel à la suite du décès tragique d'Orion, au sujet duquel plusieurs versions existent.
  • Dans l'Égypte ancienne, elle était dénommée Sopdet (ou Sôpdit), plus tard transcrit en grec sous le nom Sothis. Une déesse éponyme existait, en raison du culte lié à cette étoile, dont la réapparition dans le ciel du matin après sa conjonction avec le Soleil (le lever héliaque) était à l'époque annonciateur de la prochaine crue du Nil, indispensable à la vie du peuple égyptien. Ce lever héliaque avait à l'époque lieu début juillet. Il s'est depuis lentement décalé de plusieurs semaines du fait du phénomène de la précession des équinoxes.
  • En astronomie chinoise, l'étoile était dénommée Tianlang (ou Lang), formant à elle seule un astérisme représentant un loup céleste. Celui-ci est dans la ligne de mire d'un arc bandé, Hu, correspondant à la partie basse de la constellation occidentale du Grand Chien et la partie nord-est de la constellation de la Poupe, la flèche en elle-même correspondant aux trois étoiles η Canis Majoris, δ Canis Majoris (Wezen) et ο2 Canis Majoris. Ces deux astérismes s'insèrent dans un tableau plus vaste évoquant la chasse, avec, entre autres, Yeji (β Canis Majoris) représentant un faisan, Shen (le grand quadrilatère d'Orion) correspondant à un tigre, et Bi (la tête de la constellation occidentale du Taureau) un piège à lapins[8].

Dans la culture dogon

Les Dogons, peuple originaire du Mali (ainsi que les Bambaras, originaires d'Afrique de l'ouest et les Bozo du Niger[9]) accorderaient une grande importance à ce système double. De retour d'expédition ethnologique, en 1950, Marcel Griaule rapporte que dans la tradition dogon :

    • Sirius A est nommée Sigi Tolo (l'étoile du « sigi »).
    • Sirius B est nommée l'Étoile du Fonio ou du Po, Po Tolo. Elle tourne autour de Sirius A et sa durée de révolution est d'environ 50 (ou 60...) ans[10],[11]. Elle serait la plus importante de toutes les étoiles, avant même Sirius A, puisqu'ils la considèrent comme le centre du monde stellaire. Po Tolo signifie l'Étoile du commencement. C'est l'œuf du monde pour les Dogons. Ils la considèrent comme le réservoir, la source de toutes choses.
    • Sirius C est nommée Emme ya tolo, ("l'étoile du sorgho femelle") . Toutefois, si Sirius A et Sirius B sont attestées, l'existence de Sirius C reste hypothétique[9].

Il paraît stupéfiant que les Dogons, sans moyens astronomiques modernes, puissent avoir connaissance de l'existence de Sirius B, et de ses paramètres orbitaux. Parmi les hypothèses évoquées pour expliquer ce mystère, on peut citer :

    • Contamination culturelle par des missionnaires dans les années 1930[12],[13]. Les propriétés hors du commun des naines blanches, Sirius B en particulier, faisaient à cette époque couler beaucoup d'encre dans le monde occidental, y compris en dehors du monde scientifique[13]. Noah Brosch propose que cette contamination culturelle a pu avoir lieu dès la fin du XIXe siècle[14].
    • Contamination culturelle par Marcel Griaule lui-même[15],[16].
    • Des observations astronomiques anciennes faites par les Dogons, par exemple des changements de couleur ou d'éclat de Sirius, et interprétation du phénomène comme la présence d'un compagnon à l'étoile Sigi Tolo[12].
    • Robert KG Temple évoque dans son livre The Sirius Mystery l'hypothèse de visites extra-terrestres[17].

Eridan

L'Éridan est une constellation de l'hémisphère sud, située aux abords d'Orion, du Taureau et de l'Hydre mâle

Cette constellation de l'hémisphère austral doit son nom à un fleuve de la mythologie grecque. On dit parfois qu'il s'agirait du ou du Rhône mais certains Grecs dont Diodore et Théon d'Alexandrie assure que le nom d’Eridan remplaça le nom du Nil, Eratosthène dit même qu'Aratus appelle Eridan le fleuve d'Orion.

L'histoire raconte que le fils du Dieu soleil « Phaéton » était tombé dans ce fleuve et depuis celui-ci en porte le nom. Les Héliades, sœurs de Phaéton, firent éclater leurs douleurs et furent changées en Peupliers.

Achernar (α Eridani)

Achernar (α Eridani), de magnitude apparente 0,46, est la 8e étoile la plus brillante de la voute céleste. Son nom provient d'une phrase arabe signifiant l'embouchure de la rivière, ce qui la caractérise parfaitement car elle clôt l'extrémité sud de la constellation

Acamar (θ Eridani

Acamar (θ Eridani) marquait à l'origine la fin de la constellation et son nom dérive, comme celui d'Achernar, d'une phrase arabe signifiant la fin de la rivière. Elle portait d'ailleurs le nom d'Achernar au Moyen Âge.

Gamma Eridani (γ Eri / γ Eridani) est une étoile de la constellation de l'Éridan. Elle porte également le nom traditionnel Zaurak, qui signifie "le bateau", de l'arabe الزورق Az-Zawraq.

Le navire militaire US Hugh Young fut rebaptisé Zaurak en 1943.

Zaurak (γ Eridani) est une géante rouge dont l'éclat réel vaut 300 fois celui du Soleil (magnitude absolue : -1,19). Sa distance de 220 années-lumière lui confère une magnitude apparente de 2,97. Rana (δ Eridani), un peu plus froide que notre étoile mais 2,7 fois plus brillante qu'elle, est située à 29,4 années-lumière. Magnitude apparente : 3,70 ; magnitude absolue 3,74.

Du fait de la taille de la constellation, beaucoup d'autres de ses étoiles portent un nom propre : Cursa (β Eridani), Zibal (ζ Eridani), Beid (ο1 Eridani) et Keid (ο² Eridani), Angetenar (τ² Eridani), Theemin (υ² Eridani), Sceptrum (HR 1481) et Azha (η Eridani)

53 Eridani (53 Eri) est une étoile de la constellation de l'Éridan. Elle porte le

nom traditionnel Sceptrum (latin pour « sceptre »). 53 Eridani était l'une des

plus brillantes étoiles, nommée p Sceptri (Brandenburgici), de la

constellation obsolète Sceptrum Brandenburgicum.

Sceptre de Brandenburg

Le Sceptre de Brandenburg (ou en latin Sceptrum Brandenburgicum, pour sceptre de Brandenburg) était une constellation créée en 1688 par Gottfried Kirch, astronome de la société royale des sciences de Prusse. Elle représentait le sceptre utilisé par la famille royale des Brandenburg. Elle était située à l'ouest de la constellation du Lièvre.

Liste des souverains de Brandebourg

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d'argent, à l'aigle de gueules, membrée, becquée et languée d'or

Les souverains de la Marche de Brandebourg, puis du Duché de Prusse inclut sont successivement seigneurs, margraves puis princes-électeurs de Brandebourg. En 1618, ils portent le titre de duc en Prusse. Après 1701, l'électeur de Brandebourg porta le titre de roi de Prusse.

 http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lecteur_de_Brandebourg

Beta Orionis (β Orionis / β Ori) est l'étoile la plus brillante de la constellation d'Orion. Elle est plus connue sous son nom traditionnel d'origine arabe de Rigel.

Nom traditionnel

Le nom de Rigel vient de l'arabe رجل الجوزاء اليسرى Rijl Jauza al-Yusra, « le pied gauche du géant », car l'étoile est située au bas de la « jambe gauche » du chasseur.

Rigel a également été nommée Algebar ou Elgebar, d'origine arabe là encore.

 

 

Suite!!

 

 

 

 

 

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