Icône miraculeuse

 

http://stmaterne.blogspot.com/2011/06/icone-miraculeuse-bruxelles.html

06 juin 2011

Icône miraculeuse à Bruxelles

 

 

"dimanche dernier, notre amie Chantal nous parlait de cette Icône qui s'était soudainement mise à exsuder de "l'huile" (myron) parfumée.

 

 http://protestantsdanslaville.org/claudine-castelnau-nouvelles/cr362.htm

Une icône, selon la théologie orthodoxe, n’est pas une œuvre d’art mais un témoin ici-bas de l’invisible. Une « fenêtre ouverte sur le ciel ». Ainsi, prier devant une icône du Christ revient à prier réellement en sa présence.

Les représentations de saints, du Christ, de la Vierge, des anges, des apôtres, de personnages bibliques sont toujours peints de face. « Mieux vaut se tenir debout et attendre patiemment que l’icône veuille s’entretenir avec nous », dit un fidèle.

Quant à l’iconographe, il ne peint pas, il « n’écrit » pas, dit-on, il est simplement l’instrument de l’Esprit au service de l’Église en respectant des règles, un canon, en s’inspirant d’une icône ancienne. D’où ces icônes non signées : le peintre s’efface car l’icône ne lui appartient pas.

Il reste que les icônes peuvent être sujets de vénération païenne, magique... Et que le conflit au sujet des icônes entre iconoclastes qui combattaient les icônes et leur vénération et ceux qui défendaient la représentation de la divinité fut très violent entre le 8e et le 9e siècle de notre ère et qu’il donna lieu à une intense persécution contre les vénérateurs d’icônes en Orient, en Égypte, en Palestine. Et ce n’est qu’en 842 que la vénération des icônes fut rétablie.

Quant à la Réforme, elle se méfie de toute représentation pouvant perturber la relation directe de l’homme à Dieu et rejoint en cela les traditions juive et musulmane.

 http://catholique-nanterre.cef.fr/faq/priere_oecumenisme.htm#iconoclaste

VÉNÉRATION DES ICÔNES DU CHRIST ET DES SAINTS

1. Les icônes des saints et culte des saints

La prière orthodoxe s'exprime principalement par la vénération des icônes. Les saints et la vénération des icônes ont une grande place dans la liturgie orthodoxe, dans la célébration (synaxe) et dans le calendrier liturgique. En orient, le culte des saints s'exprime par la vénération des icônes qui est le plus souvent une prière à la mère de Dieu et aux saints. Pour les orthodoxes, il est aussi important de vénérer les icônes que d'écouter la parole.

2. Le mouvement iconoclaste

Deux empereurs byzantins Léon III (717-741) et et son fils Constantin V (741-775) ont interdit le culte des images en partie sous l'influence de l'Islam qui n'admet aucune représentation de Dieu. Vers 754, l’empereur Constantin V convoqua les évêques orientaux pour discuter de la vénération des icônes et des images. Presque tous les évêques, réunis au 5ème concile de Constantinople, suivirent l’empereur. En s'appuyant sur l'Ancien Testament ils condamnèrent la vénération des icônes comme un acte idolâtre. Ce fut un important facteur de division entre Constantinople et Rome. Les premières icônes chrétiennes ont presque toutes été détruites durant la période iconoclaste

4. Le rétablissement de la vénération des icônes

La controverse iconoclaste s’est développée durant plus d’un siècle (726-843). Le mouvement iconoclaste a rencontré une farouche résistance de la part du peuple et des moines byzantins. L'impératrice Irène rétablit le culte de la vénération des icônes et un concile (Nicée 787) a condamné l'iconoclasme comme une hérésie. Puisque le Christ s’est incarné, il est possible de représenter physiquement le Fils de Dieu, de peindre les saints et de vénérer les icônes. Le premier dimanche du grand Carême on célèbre la victoire de l'orthodoxie sur l'iconoclasme, c'est-à-dire le rétablissement de la vénération des icônes au sein de l'Église.

3. Signification de l'icône

L'icône n'est pas une peinture décorative. Elle a le caractère sacré de la prière orthodoxe et un contenu liturgique. L'icône possède un sens théologique profond qui la différencie de l'image pieuse. La vénération des icônes relève d'une démarche contemplative. Il faut distinguer clairement entre « adoration » et « vénération » en ce qui concerne les icônes : on peut vénérer les icônes des saints, mais on adore Dieu seul. La Tradition rapporte que les premières Icônes de la Sainte Vierge furent peintes par l'Évangéliste Saint Luc. Le monde occidental commence à comprendre l'importance de la vénération des icônes, mais a tendance à voir surtout l'aspect décoratif de l'icône plus que son rôle dans la prière orthodoxe.

Commentaires personnels : (C'est une apparition de la Vierge Marie qui l'a dit : "Peint-moi comme l'apôtre Luc m'a peinte ". Et sur ce, pleins d'icônes de Marie, et Eglises et monsastères de Marie. Et en plus, elles sont miraculeuses, tant dans leur apparitions que dans ce qui suit).

4. Icônes les plus vénérés ?

Ce sont les icônes de la prière à la mère de Dieu

Les plus célèbres icônes de Marie sont : - la Vierge de Vladimir ou Théotokos de Vladimir, du XIIè siècle, considérée comme la sainte protectrice de la Russie.

- Notre Dame de Kazan, du XIIIè siècle, et que le pape Jean-Paul II a restituée en 2004 au Patriarche Alexis II, de Moscou

- Notre Dame de Czestochowa, Vierge Noire conservée à Cracovie

Les icônes miraculeuses font l'objet de pèlerinages pour vénérer ces icônes.

 

La prière orthodoxe est caractérisée principalement par la prière à la mère de Dieu, la prière du cœur ou prière de Jésus et la vénération des icones

1. Prière à la mère de Dieu

A la fin du III° siècle apparaît dans la liturgie copte, une prière à la mère de Dieu, la première prière adressée à Marie mère de Dieu. Prier la mère de Dieu a une grande place dans la tradition byzantine depuis le IV°-V° siècle. Il existe plusieurs formes liturgiques de la prière orthodoxe à la mère de Dieu :

  • "L'Acathiste" hymne de louange, que l'on écoute debout, à la mère de Dieu
  • "Le Paraclisis" office d'intercession à la mère de Dieu en période d’affliction ou de péril

De même les fêtes de Marie ont une place importante dans le calendrier des fêtes orthodoxes. L'année liturgique orthodoxe est centrée sur Marie mère de Dieu, elle va de sa nativité à sa dormition. Mais les orthodoxes ne disent pas le " Je vous salue Marie " qui est apparu au Moyen âge en occident et le Rosaire ne fait pas partie de la tradition orientale. Les orthodoxes font autrement la prière à la mère de Dieu.

Commentairs personnels : Le Rosaire est remplacé par le Kombosxoini, et sur le Mont Olympe, où est bâti une église dédiée à Saint Dionisos, se trouve une icône de la Marie qui donne un collier.

2. La Prière du cœur orthodoxe ou prière de Jésus

La Prière du cœur orthodoxe ou « Prière de Jésus » est un éléments important de la spiritualité et de la prière orthodoxe.

Origine- La prière de Jésus est le fruit d'une très longue expérience dans la tradition spirituelle de l'Église Orientale :l’hésychasme (du grec hesychia : paix intérieure, paix et silence) dont les origines remontent aux Pères du désert des IVe et Ve siècles. La Prière du cœur est une pratique attestée en Égypte dans les milieux monastiques coptes.

Récits d'un pèlerin russe - La Prière du cœur orthodoxe a été découverte par un large public grâce notamment aux Récits d'un pèlerin russe, parus pour la première fois en Russie vers 1870 et publiés aux Éditions du Seuil en 1953. Le pèlerin est un voyageur anonyme du XIXème siècle qui parcourt la Russie à la recherche d’une réponse à la question fascinante : Comment prier constamment ? Il partage son pèlerinage et sa joie immense lorsque ses recherches débouchent sur un trésor inattendu : la Prière du cœur orthodoxe.

Forme- La forme extérieure de la Prière du cœur orthodoxe est très simple : elle consiste à invoquer aussi fréquemment que possible le saint Nom de Jésus, habituellement dans la formule « Seigneur Jésus, fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur » Est prière de Jésus toute invocation répétée dont le nom de Jésus constitue le cœur et la force. La prière de Jésus, la prière du cœur du pèlerin russe peut être pratiquée en tout temps et en tout lieu durant la journée, lorsque nous vaquons à nos tâches quotidiennes. Pour faire la prière de Jésus, faut répéter le nom de Jésus doucement, lentement. Il faut laisser le nom imprégner silencieusement notre âme.

 

4. Le rétablissement de la vénération des icônes

La controverse iconoclaste s’est développée durant plus d’un siècle (726-843). Le mouvement iconoclaste a rencontré une farouche résistance de la part du peuple et des moines byzantins. L'impératrice Irène rétablit le culte de la vénération des icônes et un concile (Nicée 787) a condamné l'iconoclasme comme une hérésie. Puisque le Christ s’est incarné, il est possible de représenter physiquement le Fils de Dieu, de peindre les saints et de vénérer les icônes. Le premier dimanche du grand Carême on célèbre la victoire de l'orthodoxie sur l'iconoclasme, c'est-à-dire le rétablissement de la vénération des icônes au sein de l'Église.

 http://www.patristique.org/Jean-Paul-II-rend-aux-orthodoxes.html

Samedi 27 novembre, lors d’une messe solennelle, Jean-Paul II a rendu aux Orthodoxes des reliques volées à Constantinople durant les croisades. Ce geste fraternel a été chaleureusement salué par le patriarche orthodoxe Bartholomée 1er qui assistait à la cérémonie.

Ces reliques sont celles de Grégoire de Nazianze et de Jean Chrysostome. Les restes de saint Grégoire avaient été rapportés au huitième siècle pour leur éviter une destruction quasi-certaine lors de la querelle iconoclaste. Les reliques de Jean Chrysostome avaient été volées par les Croisés à Constantinople et transférées à Rome au treizième siècle.

Dans une lettre remise à Bartholomé 1er, le pape espère que « le retour de ces reliques à Constantinople puisse être une occasion bénie pour purifier nos mémoires blessées et pour renforcer notre chemin de réconciliation ».

Le patriarche orthodoxe, lors de son homélie, souligna que « ce geste fraternel de l’Eglise de Rome confirme qu’il n’existe pas dans l’Eglise du Christ de problèmes insurmontables quand l’amour, la justice et la paix se retrouvent dans un esprit de réconciliation et de recherche de l’unité ». Puis il a remercié chaleureusement Jean-Paul II pour tout ce qu’il a fait « pour cicatriser les anciennes blessures et pour en prévenir des nouvelles ».

Ce geste prolonge le désir de réconciliation déjà exprimé au mois d’août dernier lorsque le Pape avait restitué l’icône miraculeuse de Notre-Dame de Kazan au patriarche de Russie. Ce geste n’a pas réussi, pour l’instant, à réchauffer les relations de l’Eglise catholique avec l’Eglise orthodoxe russe.

 

 

Suite !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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