CROIX DANS LES ETOILES FOND BLEU CIEL

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Chrisme

http://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Saint-Vital_(Ravenne)

Basilique Saint-Vital (Ravenne)

Fichier:SanVitale14.jpg

http://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Saint-Apollinaire_in_Classe

La basilique Saint-Apollinaire in Classe est une basilique du VIe siècle, située à Classis (en italien : Classe), ancien port antique de Ravenne, Italie, aujourd'hui ensablé.

Elle est connue pour son ensemble de mosaïques du VIe siècle et inscrite, avec d'autres monuments de Ravenne, sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Nef et abside de la basilique

 

Histoire

L'évêque Apollinaire de Ravenne
Mosaïque de l'abside (détail)

Commencée par l'évêque Ursicinus, l'église fut inaugurée le 9 mai 549 par l'évêque Maximien. Les travaux ont été financés par le banquier Julianus Argentarius.

Le terme in Classe vient de l'antique ville romaine de Civitas Classis (signifiant « ville de la flotte »), qui s'était développée autour du port de Ravenne et qu'Auguste avait renforcée pour la défense de toute la mer Adriatique. La ville avait une population assez homogène de migrants originaires des provinces orientales de l'Empire byzantin, dont faisait partie Apollinaire de Ravenne, venu d'Antioche à la fin du Ier ou au début du IIe siècle.

Apollinaire rassembla la première communauté chrétienne de Ravenne et en fut le premier évêque. La basilique de Classis fut bâtie sur son tombeau, mais ses ossements furent transférés au milieu du IXe siècle à Saint-Apollinaire-le-Neuf dont la position centrale près du palais offrait une meilleure sécurité, à l'abri d'éventuelles incursions ou pillages.

Extérieur

Les murs extérieurs de l'église, très simples, sont composés de briques rouges très plates (48 x 4 cm) comportant des joints de mortier blanc, eux-mêmes de 4 cm d'épaisseur, qui donnent à l'église son aspect bicolore. L'entrée est surmontée d'une fenêtre à trois arcs. Elle est précédée d'un narthex, qui succède au quadriportique d'origine. Le campanile cylindrique du Xe siècle comporte des ouvertures à un, deux et trois arcs.

 

Intérieur

Mosaïque de l'abside

L'intérieur (55,58 × 30,30 m) est à trois nefs délimitées par deux rangées de 12 colonnes cannelées de marbre grec, surmontées de chapiteaux byzantins. Le plafond a perdu ses caissons d'origine, et les anciennes mosaïques de sol ont disparu.

L'abside est accessible par les marches d'un large escalier. Sous l'autel se trouve la tombe de saint Apollinaire.

 

Abside

La mosaïque de l'abside présente une croix inscrite dans un médaillon sur un fond de ciel étoilé, que contemplent trois agneaux répartis en deux groupes dans une prairie verdoyante, symbolisant les apôtres de Pierre et les deux frères Jacques le Majeur et Jean . Au-dessus de la croix figure la main de Dieu et les prophètes Élie et Moïse, sur fond d'or. Sous la croix, saint Apollinaire, lève les bras dans une prière vers le ciel, au milieu d'un pré fleuri et entouré d'agneaux venus le voir. L'évêque, vêtu de l'habit sacerdotal et du Pallium épiscopal, est entouré de douze agneaux, figurant les fidèles qui suivent leur berger.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/42/Ravenna_BW_4.JPG

Mosaïque de l'abside

Fichier:Ravenna BW 4.JPG

 

Arc triomphal

La décoration de l'immense arc triomphal a été modifiée à une date inconnue, entre le VIIe et le IXe siècle. Le médaillon central montre une image du Christ bénissant, au regard fixe, fronçant le sourcil. En arrière-plan, sur fond de ciel aux nuages alternativement bleus et rouges flottent les symboles des quatre évangélistes : l'aigle de Jean, l'homme ailé de Matthieu, le lion de Marc et le taureau de Luc. Au registre inférieur, douze agneaux, symbolisants les apôtres, quittent les cités de Jérusalem et de Bethléem pour rejoindre le Christ. À la naissance de l'arc se détachent des palmiers chargés de dattes sur fond de ciel bleu foncé. Ces représentations, ainsi que celles des archanges Michel et Gabriel, visibles sur les montants de l'arc, sont caractéristiques de l'art du VIe siècle, tandis que les évangélistes Matthieu et Luc, qui apparaissent sous la forme de symboles personnifiés, ne sont probablement pas antérieurs au XIIe siècle.

 

Crypte

La crypte en hémicycle est attenante au mur de l'abside. Les deux entrées sont munies de grilles. Le caveau central, placé sous le maître-autel, renferme le sarcophage de marbre grec qui contenait les ossements d'Apollinaire de Ravenne avant leur transfert à la basilique Saint-Apollinaire-le-Neuf. À côté d'une chapelle, à gauche, se dresse un ciboire ou baldaquin de marbre du IXe siècle, consacré à saint Eleucadius, évêque de Ravenne, constitué de quatre colonnes, dont les chapiteaux et les arcs sont décorés de motifs byzantins classiques, qui dénotent toutefois une nette influence lombarde.

 

Bas-côtés

Les bas-côtés abritent dix sarcophages de marbre grec, anciennes sépultures des évêques de Ravenne, entre les Ve et VIIIe siècles.

La tombe de l'évêque Théodore (688) porte des motifs tels que des grappes de raisin, des paons bleus, des pigeons, des croix et des monogrammes du Christ. Le sarcophage des Douze apôtres montre le Christ transmettant à Paul le rouleau de la Loi, tandis que Pierre crucifié élève la clé, aux côtés des autres apôtres.

Le sarcophage de l'évêque Gratiosus (788), qui avait reçu Charlemagne, est décoré de croix ; il est placé devant une pierre tombale, de la première moitié du VIe siècle, qui déclare qu'« à cet endroit se trouvait le cercueil de saint Apollinaire, avant qu'il ne fût transporté en la basilique par l'évêque Maximilien ».

Le quatrième sarcophage montre des reliefs de coquillages, de palmiers et de paons, qui boivent à la source de la vie éternelle. Le dernier du bas-côté droit est au nom de « Licina Valeria, Faustina Italica, qui repose en paix, âgée seulement d'un an, six mois et six jours, la très tendre fille de ses parents pleins de douleur ».

Cinq autres sarcophages sont déposés du côté droit de l'église.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Apollinaire_de_Ravenne

Apollinaire de Ravenne

mosaïque absidiale de la Basilique Saint-Apollinaire in Classe à Ravenne
   ATTENTION 2 AGNEAUX DE PART ET D'AUTRE.

Apollinaire de Ravenne fut le premier évêque de la ville de Ravenne au Ier siècle et devint, à la suite de son martyre, son saint patron[1].

Hagiographie

Apollinaire, né à Antioche, en province de la Syrie romaine, est le disciple de Pierre envoyé par celui-ci de Rome à Ravenne, où il subit le martyre.

À ce titre, son hagiographie est détaillée par Jacques de Voragine dans la Légende dorée[2].

http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gende_dor%C3%A9e

La Légende dorée

Saint Cyprien et sainte Justine et le Démon selon La Légende dorée

La Légende dorée (Legenda aurea) est un ouvrage rédigé en latin entre 1261 et 1266 par Jacques de Voragine, moine dominicain et archevêque de Gênes, qui raconte la vie d'environ 150 saints ou groupes de saints, saintes et martyrs chrétiens, et certains épisodes de l'année liturgique, commémorant notamment la vie du Christ et de la Vierge.

Sources utilisées

Jacques de Voragine a puisé dans tous les textes classiques de la littérature religieuse du Moyen Âge ; leur bibliographie occupe presque trente pages de l'édition critique. On peut signaler en particulier les évangiles apocryphes de Jacques, de Nicodème, le Speculum historiale de Vincent de Beauvais, les œuvres des Pères latins Grégoire de Tours, saint Augustin, saint Jérôme et les Vitae Patrum, Jean Cassien et de Pères grecs déjà traduits en latin comme saint Jean Chrysostome. Il s'est efforcé de ne pas recourir aux légendes de saints locaux.

L'ouvrage

Initialement intitulée Legenda sanctorum alias Lombardica hystoria, qui signifie littéralement « ce qui doit être lu des saints ou histoire de la Lombardie », cette œuvre est rapidement appelée Legenda aurea car son contenu, d'une grande valeur, est dit aussi précieux que l'or. Outre les vies de saints, environ 40% de la Légende dorée est consacrée aux explications des fêtes religieuses principales, qui renvoient à la vie du Christ.

Le livre est divisé en 5 parties et 178 chapitres, organisés à la fois selon l'ordre du calendrier liturgique (de l'Avent à la fin novembre) et des âges de la grâce ou du salut : temps de la rénovation (5 chapitres), le temps de la réconciliation et de la pérégrination (25 chapitres), le temps de la déviation (21 chapitres), le temps de la réconciliation (20 chapitres), le temps de la pérégrination[1] (107 chapitres).

L'abrégé d'histoire de l'Europe qu'il donne, commençant au VIe siècle avec l'arrivée des Lombards, lui vaut également le nom d'Historia lombardica[2] (Histoire lombarde).

Hauts en couleurs, ces récits avaient pour vocation d'exalter la foi. Le véritable sujet de la Légende dorée est le combat que mène Dieu contre les esprits du Mal, s'exprimant notamment dans le courage des martyrs qui démontre finalement l'impuissance des persécuteurs. La Légende dorée est ainsi conçue comme un instrument de travail destiné aux prédicateurs, servant à la préparation de sermons. Elle fournit ainsi une collection de modèles de vie exemplaires, utile pour émailler les prédications.

Diffusion

Cet ouvrage connaît dès sa création, vers 1261-1266, un succès considérable. Le plus ancien manuscrit conservé, datant de 1282, se trouve aujourd'hui à la Bayerische Staatsbibliothek de Munich[3]. Très rapidement, La Légende dorée devient avec la Bible et le psautier, une des œuvres les plus lues, les plus copiées mais peut-être aussi les plus augmentées : aux XIVe et XVe siècles, il n'est pas rare d'en trouver des copies contenant pas moins de 400 histoires. On estime qu'il en existe plus de 1 000 manuscrits, du plus simple au plus enluminé. L'arrivée de l'imprimerie accroît encore sa diffusion.

 

Suite !!

 

 

 

 

 

 

 


 

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