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Mihrab

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mihrab

 

Mihrab de la Grande Mosquée de Kairouan, à Kairouan en Tunisie.
Mihrab surnommé Porte du paradis, provenant du mausolée de Ali ibn Jafar à Qom. Conservé au Musée national d'Iran

Dans une mosquée, le mihrab (arabe : مِحْراب [miḥrāb], sanctuaire), souvent décoré avec deux colonnes et une arcature,

est une niche qui indique la qibla, c'est-à-dire la direction de la ka'ba à La Mecque vers où se tournent les musulmans pendant la prière. Il est souvent au milieu du mur de la qibla[1].

A préciser que le mihrab n'a jamais été préconisé par Mahomet.

En effet, cette innovation date de la fin du premier siècle de l'Hégire[2].

Cependant, les théologiens de l'islam ont été unanimes à juger le mihrab comme une bonne innovation religieuse.

Certaines sources voient dans le mihrab un ajout architectural, permettant l'amplification de la voix de l'imam, qui lui permet d'être entendu par les fidèles qui prient derrière lui.

Cet ajout a été repris, en un peu plus grand, dans les églises orientales (byzantines, arméniennes et maronites),

auquel a été ajouté une coupole centrale, qui offrait une amplification encore meilleure de la voix de l'officiant.

Un des plus remarquables mihrab de l'art arabo-musulman, est celui qui se trouve dans la Grande Mosquée de Kairouan en Tunisie ; c'est également l'un des anciens mihrab les mieux conservés du monde islamique[3].

Sa précieuse décoration, datant du IXe siècle, se distingue par : [4]

  • Des plaques en marbre blanc finement sculpté et ajouré couvrant le fond de la niche.
  • Une demi-coupole en bois peint ornée d'enroulements de rinceaux dorés coiffant la niche.
  • Un ensemble de carreaux de faïence à reflets métalliques (milieu du IXe siècle) encadrant la partie supérieure du mihrab.

Le mihrab de la Grande Mosquée de Kairouan, avec ses ornements en marbre et en céramique à reflets métalliques,

est considéré comme l'un des chefs-d'oeuvre de l'art musulman du IXe siècle[5]

http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_mosqu%C3%A9e_de_Cordoue

Fichier:Mirhab Cordoue.JPG

La cathédrale de Cordoue (en espagnol : Santa Iglesia Catedral de Córdoba), également connue

sous son ancien nom de grande mosquée de Cordoue (Mezquita de Córdoba),

 est un ancien temple romain qui devint église puis mosquée.

 C'est un des monuments majeurs de l'architecture islamique,

témoin de la présence musulmane en Espagne du VIIIe au XVe siècle.

Elle est connue dans le monde entier

pour être le monument le plus accompli de l'art des Omeyyades de Cordoue.

Convertie en église au XIIIe siècle après la Reconquista, puis en cathédrale,

elle est aujourd'hui l'église principale du diocèse de Cordoue en Espagne.

La mosquée

Mirhab de la mosquée.

Lorsque les musulmans s'établirent à Cordoue, ils exproprièrent les chrétiens du terrain de l'église Saint-Vincent,

non loin du Guadalquivir, construite en 584[1] par les Wisigoths

sur le site d'un temple romain dédié à Janus.

  L'émir Abd-Al-Rahman Ier ordonna d'y faire construire à la place une mosquée.

Elle fut agrandie trois fois de suite par ses successeurs, pour finir par couvrir 23 000 m2

et devenir ainsi la plus grande mosquée du monde après celle de La Mecque.

 Cette mosquée n'est pas orientée par rapport à la Mecque[2]. Elle se présente aujourd'hui sous la forme d'un vaste quadrilatère d'environ 180 m de long sur 130 m de large, comptant dix-neuf nefs et plus de 850 colonnes surmontées par des chapiteaux de style différents.

L'édifice initial, commencé en 786 par Abd Al Rahman Ier comprenait une cour carrée, le patio de los naranjos ou cour des orangers entourée d'un mur d'enceinte et sur laquelle s'ouvrait complètement la salle de prières, de forme rectangulaire, composée de onze nefs, chacune ayant douze travées, disposées face à la cour.

Ces nefs étaient séparées par de fines colonnes de marbre provenant d'édifices romains ou wisigoths.

Accolé au mur d'enceinte à l'opposé de la salle de prière, se trouve le minaret.

Hicham Ier fit réaliser plusieurs aménagements intérieurs, comme des galeries destinées aux femmes qui venaient prier

et un bassin d'ablutions.

La longueur des travées fut à peu près doublée par Abd al-Rahman II en 833 et allongée une dernière fois par Al-Hakam II en 961.

À chaque fois, le mihrab, placé au fond de l'allée principale dut être reconstruit.

L'actuel, monté avec l'aide d'artistes byzantins envoyés à Cordoue par l'empereur de Byzance Nicéphore II

à la demande du calife,

est une énorme coupole monolithique en marbre blanc superbement décorée de mosaïques

inspirées des édifices religieux de l'Empire byzantin.

Les extensions successives

En 987, Al Mansour voulut augmenter encore la surface de la salle, mais la proximité du fleuve empêcha de poursuivre l'allongement des onze travées initiales dans la même direction : on ajouta donc vers l'est, sur toute la longueur de l'édifice, huit travées supplémentaires qui en doublèrent presque la surface et mirent le mirhab dans une position excentrée.

La mosquée possédait alors 600 colonnes en marbre sur lesquelles reposent des arcades doubles en brique et pierre blanche (superposées l'une à l'autre avec un espacement intermédiaire) qui permettent d'avoir un plafond haut, et donnent à l'édifice une impression de légèreté.

La cathédrale

Le grand retable de la cathédrale

Lorsque Cordoue fut reprise par les chrétiens en 1236, ceux-ci en firent une église puis une cathédrale. Ils murèrent l'ouverture entre la cour et la salle de prière, ne conservant qu'une porte d'entrée (Puerta de las Palmas). Ils abattirent quelques rangs de colonnes pour dégager la place de la Chapelle Royale décorée de stucs mudéjars. Ils divisèrent également la dernière travée d'Al Mansour, à l'est, pour y délimiter des chapelles.

Au XVe siècle, les chanoines du chapitre décidèrent de doter leur cité d'un édifice beaucoup plus somptueux et dans le goût du jour.

Ils firent démolir une partie importante du centre de l'édifice pour y édifier une cathédrale qui apparaît comme incrustée dans la mosquée, rompant les perspectives de la forêt de colonnes.

Ce monument allie les styles gothique, renaissance et baroque et est magnifiquement décoré ; par la suite, Charles Quint regretta la transformation de cet édifice :

"Vous avez détruit ce qui était unique au monde pour faire ce que tout le monde fait."

Mansur Abdussalam Escudero, un médecin espagnol converti à l'Islam[3], qui assure que les musulmans de la péninsule ibérique sont arrivés en Amérique dès le XIIe siècle et préside la Junta islámica de España, association active à ne pas confondre avec la Commission islamique d'Espagne,l'organisation représentant l'islam d'Espagne,

demande depuis dix ans au pape la transformation de la cathédrale en temple œcuménique.

L'évêque de Cordoue depuis février 2010, Demetrio Fernandez Gonzalez[4] a rejeté cette demande [5] en s'appuyant notamment sur des arguments historiques[6].

La pratique du culte musulman est formellement interdite dans cette mosquée-cathédrale (mezquita-catedral)[7].

Toutefois, en mars 2010, un groupe de touristes des Jeunesses Musulmanes d'Autriche y entama une prière islamique,

malgré les injonctions du service de sécurité.

 Suite !!

 

 

 

 

 

 

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