http://fr.wikipedia.org/wiki/Scythes
Hache à figure de démon à double tête d'oiseau, un dragon et un sanglier. Asie Centrale, Complexe de Bactria-Margiana, fin IIIe-déb. IIe millénaire av. n. ère. Metropolitan Museum of Art
Guerrier Scythe. Kourgane de Kul-Oba (Ukraine) [(la Colline de cendre, tatar) abritait les restes d'un couple de Scythes hellénisés, Cabinet des Médailles
Figures de Sphynx, IV e-IIe s. Kourgane de Kul-Oba (Ukraine) [(la Colline de cendre, tatar) abritait les restes d'un couple de Scythes hellénisés, Cabinet des Médailles
IV e-IIe s. Kourgane de Kul-Oba (Ukraine). Cabinet des Médailles
Pectoral ou collier Scythe en or. Kourgane royal de Tolstaya Mogila, Ordžonikidze. Sec. moitié du IVe s av. n. e. Musée de l'Ermitage
Peigne Scythe. Kourgane de Soloha. (prèsNikopol Ukraine). IVe s. av. n. e. Musée de l'Ermitage
Figure de bronze représentant un homme armé. Ordos (Mongolie-Intérieure) IIIe-Ier s. av. n. e. British Museum
Les Grecs ont donné le nom d'un philosophe scythe, Anacharsis.
Les récents travaux montrent que les Scythes baignaient dans une atmosphère religieuse.
Pourtant, ils n'avaient pas de classe de prêtres, contrairement à leurs cousins perses (les mages) ou indiens (les brahmanes). Hérodote (IV, 67) mentionne des devins qui manipulaient des faisceaux de baguettes de saule et d'autres,
les Enarées « hommes-femmes » (d'un composé iranien *a-narya « non-mâle »), qui se servaient de morceaux d'écorce de tilleul. Ces personnages n'avaient rien de sacré.
Quand un roi tombait malade, ils pensaient généralement
que quelqu'un avait juré un faux serment sur le feu royal.
Si l'on arrivait à prouver qu'ils avaient faussement accusé cette personne, on les brûlait vifs.
Ceci montre par ailleurs que le roi était consubstantiel au feu.
Ce que les Scythes avaient de plus sacré était sûrement leurs sépultures :
ils les construisaient aussi loin que possible de leurs ennemis et étaient prêts à mourir pour les défendre[réf. nécessaire].
Les Scythes sont connus pour leur art animalier.
Il s'agit d'un trait de culture original : les hommes d'Andronovo ne décoraient leurs céramiques qu'avec des motifs géométriques abstraits.
Les Scythes couvraient leurs objets de représentations de cerfs, de félins ou de rapaces.
Le loup était présent surtout en Sibérie méridionale. Les animaux domestiques brillaient par leur absence.
Nous avons mentionné plus haut le griffon, commun à tous les Iraniens.
Il y a des représentations très réalistes de combats d'animaux.
On ignore ce qu'elles signifiaient.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mage
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mage
Les bacchantes étaient principalement des femmes
(mais il existait aussi des bacchants)
qui célébraient les mystères de Dionysos-Bacchus.
Les premières qui portèrent ce nom furent les nymphes nourrices de Bacchus,
qui le suivirent à la conquête des Indes.
Elles couraient çà et là, échevelées, à demi nues ou couvertes de peaux de tigres,
la tête couronnée de lierre, le thyrse à la main,
dansant et remplissant l'air de cris discordants.
Elles répétaient fréquemment le cri Évoé,
comme pour rappeler les triomphes de Bacchus sur les Géants.
Leur fête, appelée Bacchanales, se célébrait autrefois en Grèce, en Égypte, et principalement à Rome.
Euripide, dans la tragédie des Bacchantes[1], a laissé une description détaillée des ferventes de Dionysos,
au moment où elles vont célébrer les mystères de ce dieu, en proie à l'extase furieuse qu'il leur inspire.
À la fin de cette pièce, Penthée est puni pour avoir résisté à Dionysos :
les bacchantes le déchirent avec un acharnement sauvage, y compris Agavé, la propre mère du jeune homme,
qui dans son délire, brandit la tête de son fils qu'elle prend pour une tête de lion[2].
Bacchante sur une panthère, par William Bouguereau (1855)