http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89trusques
Les Étrusques (du latin « Etrusci ») sont un peuple qui vivait depuis l'âge du fer en Étrurie, territoire correspondant à peu près à l'actuelle Toscane et au nord du Latium, soit le centre de la péninsule italienne, jusqu'à leur assimilation définitive comme citoyens de la République romaine, au Ier siècle av. J.-C., après le vote de la Lex Iulia (-90) pendant la guerre sociale.
Les Romains les appelaient « Etrusci » ou « Tusci » et les Grecs les nommaient « Τυρρήνιοι » (Tyrrhēnioi, c’est-à-dire Tyrrhéniens, nom qui a été donné à la mer des côtes occidentales de l'Italie), mais ils s'appelaient eux-mêmes « Rasna » (forme syncopée de « Rasenna »).
Origine
L'origine des Étrusques a été évoquée dès l'Antiquité selon différentes traditions se référant très majoritairement à une origine orientale anatolienne[1] mais évoquant également la possibilité d'une origine autochtone ou septentrionale.
L’Anatolie (ἀνατολή, « Orient » ou venant littéralement du grec Anatolē qui signifie « Lever de soleil »[1], Anadolu en turc), connue également sous le nom d'Asie Mineure (Asia Minor en latin), est la péninsule située à l’extrémité occidentale de l’Asie.
Elle correspond aujourd’hui à la partie asiatique de la Turquie (97 % du territoire total du pays, les 3 % restants étant situés en Thrace). Le terme d’Asie Mineure est encore très courant de nos jours.
Langue
Le seul langage attesté avec lequel on ait trouvé une parenté avec l'étrusque est celui qui fut parlé dans l'île de Lemnos, avant l'invasion athénienne (VIe siècle av. J.-C.), où des stèles ont été trouvées, comportant des inscriptions rédigées avec des caractères proches de ceux utilisés par les Étrusques.
L'alphabet étrusque est dérivé d'un alphabet grec et a inspiré l'alphabet latin, comme leur système de numération à base 10, fut utilisé, plus simplifié, par les Romains.
Religion
La vie quotidienne des Étrusques était empreinte de religiosité, au point que Tite-Live a écrit qu'ils tenaient « plus que toute autre nation à l'observation des rites religieux[7] ». Ils suivaient des rites bien précis, consignés dans les différents traités de la Disciplina etrusca consacrés à la divination, aux cultes de fondation des cités et de consécration des sanctuaires, au monde d'outre-tombe, aux limites de la vie et au destin usant du bornage sacré.
Mythologie étrusque
La mythologie chez les Étrusques est née de la révélation faite aux hommes par la nymphe Bégoé, ou Végoia, et le génie Tagès. La première était liée à la fertilité et les rituels (consignés dans un traité) dépendaient de celle-ci. Le second passait pour être un enfant chauve, enfant-vieillard, sorti d'un sillon de la terre. Cette révélation, aux dires des anciens, a été consignée dans le corpus des livres sacrés, sous le nom de Disciplina etrusca.
Divinité étrusque | Nom grec | Nom latin | Fonction(s) |
---|---|---|---|
Tins / Tinia | Zeus | Jupiter | dieu de la lumière, roi des dieux et maître des Cieux |
Uni | Héra | Junon | reine des dieux, sœur et femme de Tins |
Velch | Héphaistos | Vulcain | dieu du feu et des métaux, fils de Uni |
Turan | Aphrodite | Vénus | déesse de l'amour, de la beauté, de la fécondité et de la santé |
Nethuns | Poséidon | Neptune | dieu de la mer, frère de Tins |
Turms | Hermès | Mercure | dieu du commerce, des marchands et protecteur des voyageurs |
Laran | Arès | Mars | dieu de la guerre |
Maris | Demeter | Cérès | déesse des champs, de la fertilité et de l'agriculture |
Aritimi | Artémis | Diane | déesse de la chasse et de la virginité |
Apulu / Aplu | Apollon | Phébus | dieu du Soleil et de la lumière, frère jumeau de Aritimi |
Mnerva | Athéna | Minerve | déesse de la sagesse et des arts |
Fufluns | Dionysos | Bacchus | dieu du vin et de la fète |
Usils | Hélios | Sol | dieu du soleil |
Artumes | Artémis | Diane | déesse de la chasse et de la lune. |
Pendentif étrusque avec symbôles (swastika), Bolsena, Italie, -700 / -650, Musée du Louvre
L'art produit par cette civilisation est d'une grande richesse. Les Étrusques furent de très habiles artisans et eurent de grands artistes, peintres de fresques dans les tombes, comme celles de Tarquinia par exemple, sur vases, sculpteurs qui réalisèrent de véritables chefs-d'œuvre tant en bronze qu'en terre cuite. Ils furent également d'excellents joailliers, d'habiles métallurgistes. On peut voir leurs œuvres dans les grands musées italiens, comme par exemple ceux de Florence, du Vatican ou de Volterra.
Scène de banqueteurs en Triclinium.
Collections
Ses collections comprennent, en plus d'expositions très documentées et muséographiées sur les vestiges romains et étrusques, des reconstitutions de tombes restituant les fresques originales transférées de tombes peintes du site proche de Monterozzi, dont celles du Navire, Triclinium, des Biges, des Léopards, des Olympiades ; des figures célèbres comme celles illustrées par le thème du Sarcophage dell'Obeso...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_arch%C3%A9ologique_national_de_Tarquinia
Le Musée archéologique national de Tarquinia (Museo Nazionale Tarquiniese en italien) est le musée archéologique de la ville de Tarquinia, dans le nord du Latium, consacré principalement aux vestiges étrusques.
Sarcophage figuré féminin en nenfro
Un musicien figurant sur les fresques de la Tombe du Triclinium.
Découverte en 1830 sur le site des nécropoles de Monterozzi, cette tombe hypogée à long dromos, de 4,30 m × 3,50 × 2,52 (h) prend le nom des scènes du banquet dite « du triclinium » dont les protagonistes (trois couples), allongés sur des klinai, sont distraits par des musiciens et des danseurs entourés d’oiseaux et d’oliviers, comme dans la Tombe des Léopards du même site originel.
F. Roncalli[3] identifie les deux hommes chevaux de l’entrée comme des Dioscures.
Des personnages masculins sont revêtus de la toge taillée en demi-cercle (un des apports des Étrusques aux Romains). Les figures féminines sont revêtues du tebenna, un manteau de couleur foncée, complété d’une pèlerine.
Bas-relief du couple de chevaux ailés de Tarquinia
La Tombe du Triclinium (en italien Tomba del Triclinio) est l'une des tombes étrusques peintes[1] de la nécropole de Monterozzi, dont les fresques ont été détachées[2] puis transférées dans une reconstitution de la tombe au musée archéologique national de Tarquinia.
Couple de danseurs
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