LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 27.06.11 | 15h59 • Mis à jour le 27.06.11 | 16h01
Au menu des discussions, le plan français de "rollover" destiné à impliquer les créanciers privés dans le sauvetage de la Grèce, au bord de la faillite. L'Allemagne, qui fait partie, avec la France, des pays les plus engagés en obligations émises par Athènes a salué l'initiative française, qui vise à rallier les banques européennes.
"Le gouvernement allemand salue les initiatives du secteur privé, comme celles qui viennent de la France", a déclaré le porte-parole du ministère, Martin Kreienbaum, lors d'un point de presse.
Nicolas Sarkozy a pour sa part indiqué "espérer" que cette proposition de "participation volontaire du privé dans le drame grec" soit adoptée par les autres pays européens.
"LA ZONE EURO HORS DE DANGER"
Dans le même temps, Pascal Lamy, le directeur de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a affirmé que la zone euro n'était pas mise en danger par la situation grecque, estimant qu'il n'était pas trop tard pour éviter la faillite du pays.
"C'est une histoire classique d'un petit pays qui pendant longtemps a dépensé plus qu'il n'en a gagné parce qu'il a emprunté à des taux très bas", a-t-il déclaré sur France Info.
L'ensemble des partenaires européens devront prendre part cette semaine aux discussions censées éviter la déroute à la Grèce, et éviter un affaiblissement de la zone euro. Pour convaincre ses interlocuteurs européens, Athènes a adopté un nouveau plan d'austérité, très impopulaire auprès de la population grecque.