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Pilliers de Nautes Dieu cornu- DIOScures et DISPARITION !!

  • Enfin la plus ancienne est en langue gauloise et donne la forme "Karnonos".
  • Le nom Cernunnos proviendrait de la racine indo-européenne *kor ou *ker et s'appliquant à des objets protubérants. On la retrouve en français dans cor et corne, en latin dans cervus ("cerf") et cerebrum ("cerveau")[1]. Le nom du dieu peut donc signifier le « Cornu ».

    Fichier:Gundestrup antlered figure.jpg
    Cernunnos sur le chaudron de Gundestrup
  • Cernunnos est parfois tricéphale ou à trois visages comme dans la stèle aux trois divinités découverte en 1973 aux Bolards, en Côte-d'Or.
  • Cernunnos est tantôt représenté jeune et imberbe, tantôt comme un vieillard à la barbe fournie[3].
  • Cernunnos est parfois entouré d’animaux, ce qui pourrait en faire un Maître du règne animal. Le serpent à tête de bélier lui est souvent associé. Ce serpent à tête "criocéphale" bénéficiait d'une grande popularité dans toute l'Europe celtique et en Gaule, illustrant l'unité culturelle réalisée par les Celtes au terme de leur expansion. On le retrouve dans les Alpes italiennes, sur les gravues rupestres du Val Camonica dès le IVe siècle, sur le chaudron de Gundestrup, 
  • sur les monnaies des Séquanes et des Boiens de Bohême[4].
  • La représentation de Cernunnos, dieu mi-humain, mi-animal, cesse apparemment au IIe siècle de notre ère[5].

    A cette date, le panthéon gallo-romain est dominé par les formes classiques anthropomorphiques.

    Cernunnos est le seul dieu à porter systématiquement des attributs caractéristiques des peuples des Gaules comme les braies et le torque, ce qui plaide pour en faire un dieu père des Gaulois. Ces appellations ont donné naissance à des dieux plus connus : chacun de ces dieux ne serait en fait qu'une hypostase du dieu Père. Cernunnos pourrait être ainsi une désignation du dieu que Jules César nomme Dis Pater.

     un torque est un collier traditionnel celte.

    Cernunnos est-il une divinité archaïque ?

    Plusieurs éléments semblent indiquer que la figure de Cernunnos correspond à une divinité très ancienne.

     

    Ésus, dieu gaulois de la guerre, de l'agriculture, du commerce.

  • Le taureau Tarvos trigaranus.

  • Cernunnos, le dieu gaulois aux bois de cerf.

  • La dédicace et les Nautes armés.

  • Fichier:Le Pilier des Nautes 03.JPG

    le Tarvos Trigaranus

    Fichier:Pilier des Nautes with dedication to Jupiter under Tiberius with warriors 14 to 37 CE.jpg

     

     Fichier:Le Pilier des Nautes 06.JPG

    Sculpture représentant Smertrius sur le pilier des Nautes.

    Commentaires personnels :

    Taureau en grec se dit TAVROS et s'écrit TAUROS !

    CORNU se dit KERATOMENOS, CORNE SE DIT KERATO !!

    Feu de Saint-Elme

    Feu de Saint-Elme sur un bateau (G. Hartwig)
    dans The Aerial World, 1886.

    Le feu de Saint-Elme est un phénomène physique, ne se produisant que dans certaines conditions météorologiques,

    qui se manifeste par des lueurs apparaissant surtout aux extrémités des mâts des navires et sur les ailes des avions certains soirs.

     Ce phénomène se crée parfois aussi en très haute altitude, au-dessus des cumulonimbus. Dans ce cas, on parlera de « farfadets ».

     Histoire

    Ce phénomène a impressionné et intrigué les anciens. Pline l'Ancien le décrit comme suit :

    « Il se montre des étoiles dans la mer et sur la terre. J'ai vu, la nuit, pendant les factions des sentinelles devant les retranchements, briller à la pointe des javelots des lueurs à la forme étoilée. Les étoiles se posent sur les antennes et sur d'autres parties des vaisseaux avec une espèce de son vocal, comme des oiseaux allant de place en place. Cette espèce d'étoile est dangereuse quand il n'en vient qu'une seule ; elle cause la submersion du bâtiment ; et si elle tombe dans la partie inférieure de la carène, elle y met le feu. Mais s’il en vient deux, l'augure en est favorable; elles annoncent une heureuse navigation : l'on prétend même que, survenant, elles mettent en fuite Hélène, c'est le nom de cette étoile funeste et menaçante. Aussi attribue-t-on cette apparition divine à Castor et à Pollux, et on les invoque comme les dieux de la mer. La tête de l'homme est quelquefois, pendant le soir, entourée de ces lueurs, et c'est un présage de grandes choses. La raison de tout cela est un mystère caché derrière la majesté de la nature[1]. »

     

    Dioscures

    Page d'aide sur les redirections « Castor et Pollux » redirige ici. Pour les autres significations, voir Castor, Pollux, Castor et Pollux (Rameau) et Castor et Pollux (satellite).
    Dioscure, statue romaine tardive du IVe siècle, place du Capitole, Rome.

    Dans la mythologie grecque, Castor (en grec ancien Κάστωρ / Kástôr) et Pollux (Πολυδεύκης / Polydeúkês),

    appelés Dioscures (Διόσκουροι / Dióskouroi, c'est-à-dire « jeunes de Zeus ») sont les fils jumeaux de Léda.

    Leurs sœurs sont Hélène et Clytemnestre.

    Ils prennent part à la chasse du sanglier de Calydon et à l'expédition des Argonautes. Ils combattent Thésée pour récupérer leur sœur Hélène que celui-ci a ravie et enlèvent à leur tour les filles de Leucippe.

    Avatars grecs de la figure indo-européenne des dieux jumeaux, les Dioscures sont le symbole des jeunes gens en âge de porter les armes. Ils apparaissent comme des sauveurs dans des situations désespérées et sont les protecteurs des marins.

    Le feu de Saint-Elme est considéré comme leur manifestation physique ; ils sont associés à la constellation des Gémeaux.

     

    Culte

    Dédicace en alphabet étrusque de Venel Apelinas (ou Atelinas) aux « fils de Zeus », v. 515-510 av. J.-C., Metropolitan Museum of Art

    Le culte des Dioscures dérive du culte indo-européen des jumeaux divins ;

    ils s'apparentent ainsi aux Ashvins, les cavaliers célestes de la mythologie védique[11].

    Identifiés à la constellation des Gémeaux, les Dioscures sont les patrons des marins[12],[13] et des athlètes, Castor etant le prototype du dompteur de chevaux, et Pollux, celui du boxeur : Kastôr dompteur de chevaux et Polydeukès invincible au pugilat.

    Ils sont vénérés dans de nombreuses cités doriennes, mais aussi à Olympie[14].

    À Athènes, ils portent le nom d’Anakes ou Anaktes[15], c'est-à-dire « seigneurs »[16] ; leur temple est l'Anakeion.

    Ils forment un couple important du panthéon des Grands Dieux de Samothrace où ils prennent le nom de Κάϐειροι (Cabires).

     

    À Sparte

    Leur principal lieu de culte est Sparte et la ville voisine de Thérapné. Pindare les appelle les « intendants de Sparte »[17] ». Ils sont le modèle et la garantie de la dyarchie royale[18].

    Ils protègent l'armée civique, qui part toujours en campagne avec les δόκανα / dokana, un ensemble de deux bâtons liés entre eux qui les représente[19]. Quand l'un des deux rois reste à Sparte, l'un des Dioscures reste également en arrière[20].

    Ils sont vénérés lors des Théoxénies : on dresse pour eux une table et une banquette avec deux coussins, ainsi que deux amphores contenant un mélange de grains. La salle est ensuite close pour permettre aux Dioscures de prendre leur nourriture.

    Des reliefs et des vases les représentent apparaissant dans les airs, montés sur des chevaux, au-dessus du banquet[21].

    Ils sont également figurés par des serpents s'enroulant autour des amphores[21].

    Leurs apparitions sont nombreuses. Ils se manifestent au roi Lysandre avant la bataille d'Aigos-Potamos ;

    celui-ci les associe ensuite à Zeus, Artémis et Apollon dans son ex-voto de remerciement, à Delphes[22].

    Pausanias rapporte bon nombre de leurs miracles.

    Un jour, ils se présentent comme des étrangers dans leur ancienne demeure spartiate et demandent l'hospitalité.

      Le maître des lieux leur refuse leur ancienne chambre,

    occupée par la jeune fille de la maison – le lendemain, celle-ci a disparu,

    mais on retrouve dans la chambre l'effigie des Dioscures

     

    Suite !!

     

     

     

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