Athènes DéESSE ATHENA

 

Rôles

Protectrice d'Athènes

Athéna Varvakeion, copie de l'Athéna chryséléphantine de Phidias

Très vite, elle rejoint les dieux de l'Olympe, où elle prend une place importante. L’Iliade, l’Odyssée comme les Hymnes homériques la représentent comme la favorite de Zeus, celle à qui il ne peut rien refuser. Tout comme Zeus, elle tient l'égide et peut lancer la foudre et le tonnerre. On invoque son nom à côté de ceux de Zeus et Apollon dans les serments solennels. Elle est la déesse de la Cité, mais c'est comme déesse de la sagesse, représentée par la chouette et par l'olivier, qu'elle s'impose et en vient à symboliser la civilisation grecque au cours des siècles, jusqu'à nos jours.

À l'instar d'Hestia et d'Artémis, Athéna est une déesse vierge, à qui on ne connaît pas d'aventures.

Athéna, elle, offre un olivier. Cécrops juge le présent de la déesse bien plus utile pour son peuple, et c'est elle qui devient protectrice d'Athènes.

Selon Varron[5], Cécrops demande aux habitants d'Athènes (les femmes comprises) de choisir eux-mêmes leur protecteur. Les hommes préfèrent le cheval, susceptible de leur apporter la victoire dans la bataille. Les femmes quant à elles préfèrent l'olivier. Les femmes, plus nombreuses d'une voix, font pencher la balance en faveur d'Athéna.

Hestia

La Vesta Giustiniani, musée de Torlonia (Rome)

Dans la mythologie grecque, Hestia (en grec ancien Ἑστία / Hestía) est la divinité du feu sacré et du foyer. Fille aînée de Cronos et de Rhéa, sœur de Zeus, Poséidon, Hadès, Héra et Déméter, elle appartient à la génération des douze grandes divinités de l'Olympe, bien que sa présence dans le canon olympien soit variable.

Dans la mythologie romaine, elle correspond à Vesta.

  Dans l’Hymne homérique à Aphrodite, Apollon et Poséidon la poursuivent de leurs assiduités, mais Hestia refuse leurs propositions à tous deux et jure sur le Styx, en touchant la tête de Zeus, de rester vierge à jamais[5] — tout comme Artémis et Athéna. En compensation, elle obtient de Zeus le privilège d'être honorée dans chaque demeure humaine et dans tous les temples[6]. La légende est probablement inventée par l'auteur pour mettre en évidence ses principales caractéristiques : Hestia est une déesse vierge et immuable[7]. Quand Platon met en scène le cortège des Olympiens, dans le Phèdre, il précise qu'Hestia n'en fait pas partie, car elle demeure en permanence sur l'Olympe[8].

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Omphalos

Omphalos

L'omphalos de Delphes

Omphalos signifie ombilic en grec ancien.

 

Mythologie

Selon la cosmogonie de la religion grecque antique, Zeus aurait lâché deux aigles des points extrêmes oriental et occidental du monde. Au point où ils se rencontrèrent, Zeus aurait laissé tomber l'omphalos, marquant ainsi le centre, le « nombril du monde ». Plusieurs omphalos furent érigés durant l'antiquité à travers le bassin méditerranéen mais le plus célèbre est celui de l'oracle de Delphes, pierre de forme conique, directement placée dans l'adyton du temple oraculaire d'Apollon, entourée de tissu et surmontée de deux aigles en or. La tradition situait la tombe du Python vaincu par Apollon sous l'omphalos.

 Le mot Omphalos signifie ombilic en grec

 

L'Omphalos prenait cette signification lorsqu'il était placé « dans un lieu qui était simplement le centre d'une région déterminée, centre spirituel, d'ailleurs, bien plutôt que centre géographique »[1]. Ainsi, l'Omphalos du temple de Delphes représentait le centre spirituel de la Grèce antique[2].

La représentation de l'Omphalos était généralement une pierre sacrée, ce qu'on appelle souvent un bétyle.

Citation

« Ce que les habitants de Delphes appellent omphalos est en fait en pierre blanche et considéré comme se trouvant au centre de la terre, et Pindare, dans une de ses odes, confirme cette opinion. »
(Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne], X, 16, 2)

 

 

 

Suite !!

 

 

 

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