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Anneau Patriarche

 

Un diocèse (du latin : diœcesis ou diocesis, qui vient lui-même du grec ancien διοίκησις / dioíkêsis, « administration, gouvernement ») est le nom d'une circonscription territoriale de l'Empire romain créée sous Dioclétien, à la fin du IIIe siècle.
Par la suite, le terme a été adopté par les Églises chrétiennes (Église catholique romaine, Église orthodoxe, Église apostolique arménienne, Église copte) pour désigner le territoire canonique d'un évêché qui était initialement appelé paroisse. C'est le territoire placé sous la responsabilité d'un même siège épiscopal et d'un même évêque. Dans les Églises orthodoxes et les Églises catholiques de rite oriental, on utilise parfois le mot éparchie qui n'est pas vraiment équivalent du mot diocèse parce qu'il a acquis, en Grèce notamment, une connotation plutôt civile et politique.

Dans les Gaule, on trouve les premiers évêques au chef-lieu des anciennes cités gauloises, devenues circonscriptions romaines, puis laissées en déshérences au Bas-Empire[1], qui resteront le territoire presque inchangés des diocèses jusqu'à la départementalisation à l'époque de la Révolution, comme le montre par exemple l'histoire des diocèses de Bretagne.

Monastère

De nombreux monastères sont construits dans des lieux peu accessibles (Monastère Sainte-Catherine du Sinaï

Le monastère (du grec monos, seul), est un ensemble de bâtiments où habite une communauté de moines et moniales. On parle également d'abbaye ou de prieuré. Ce sont des monastères, le premier comportant un nombre de moines plus importante que le second. Souvent, le prieuré est dépendant d'une abbaye. Les monastères des ordres militaires du Moyen Âge sont appelés commanderie. On parle de couvent pour les monastères franciscains et dominicains, ainsi que d'autres ordres, tandis que les bénédictins ou prémontrés sont dans des abbayes ou prieurés.

 

Langue

Dans la toponymie française, le terme d'ancien français moutier ou moustier (pour les zones méridionales) correspond à la présence (éventuellement passée) d'un monastère : Les Trois-Moutiers (Vienne), l'île de Noirmoutier en sont des exemples. Ce mot a pour étymologie le nom latin monasterium, qui a donné directement monastère, mais qui signifie aussi au Moyen Âge simplement église. Munster ou Münster est l'équivalent dans les dialectes germaniques, minster en vieil anglais.

Histoire

Saint Antoine rencontre saint Paul de Thèbes (Sassetta, National Gallery (Washington), 1445

Le monachisme chrétien commença en Égypte et en Terre Sainte et continua plus tard en Abyssinie (Ethiopie). Selon la tradition, au IIIe siècle saint Antoine s'est cru le premier chrétien à adopter un style de vie mêlant anachorétisme et cénobitisme - avant de rencontrer saint Paul de Thèbes qui était le premier - le monachisme étant plutôt auparavant de type anachorétique. D'autres suivirent peu de temps après.

  Saint Bernard de Clairvaux et ses frères, miniature de Jean Fouquet

 

 

http://www.bkerke.org.lb/french/index.php?option=com_content&view=article&id=390:homelie-du-nouveau-patriarche-a-lissue-du-rituel-de-son-intronisation&catid=71:divers&Itemid=119

Les officiers principaux du monastère qui en assurent

  4. Votre Béatitude Eminentissime, le vénérable Patriarche et bien-aimé, le Cardinal Mar Nasrallah Pierre, vous m’avez imposé vos mains bénies il y a 25 ans et ordonné évêque par la grâce de Dieu et l’élection du Saint Synode. Aujourd’hui, par l’imposition de vos saintes mains et par la participation de mes frères les Evêques , vous m’intronisez sur le siège du Patriarcat d’Antioche, comme votre successeur, en tant que père et chef de notre Eglise Maronite, toujours et toujours par la grâce de Dieu, Par le choix de notre Saint Synode, et grâce aux prières des fils et filles de l’Eglise, clercs et laïcs.

 

avec Vous Messieurs les Ministres, les Députés, les Responsables civils et Ambassadeurs des Etats. Je vous remercie tous de votre présence, de votre prière et de votre amour. Que Dieu nous vienne en aide, par l’intercession de la Vierge Marie, la Toute Sainte, Notre Dame de l’Annonciation , afin que nous puissions parfaire notre tissu national par la communion et l’amour, et que le Liban fleurisse en cet Orient par son exemple et son message , tel que l’a salué le Vénérable Pape Jean Paul II, que Sa Sainteté le Pape Benoît XVI élèvera comme Bienheureux sur les autels de l’Eglise, le dimanche 1er mai, en la fête de la Miséricorde Divine et de Notre Dame du Liban.

7. Communion et Amour. La communion, dans sa dimension verticale, est l’unité avec Dieu, et, dans sa dimension horizontale, elle est l’union avec tous les hommes. Quant à l’amour, il consolide les liens de la communion, comme le ciment consolide les pierres de l’édifice.

En vue de cette communion et de cet amour nous oeuvrons au sein de notre Eglise Maronite, de nos diocèses et congrégations religieuses, avec les clercs, les laïcs, les confraternités, les mouvements apostoliques et les institutions. Nous collaborerons au niveau catholique dans l’Assemblée des Patriarches et des Evêques Catholiques, et ses commissions, ainsi que dans le Conseil des Patriarches Catholiques d’Orient. Nous oeuvrerons au niveau oeucuménique et collaborerons en tout amour et en toute responsabilité avec leurs Béatitudes et Saintetés, les Patriarches des Eglises Orthodoxes et leurs évêques, avec les chefs des communautés évangéliques, notamment à travers le Conseil des Eglises du Moyen- Orient.

 8. Nous vivrons ensemble cette communion dans l’amour, au Liban dont la gloire réside en sa mission. La devise « La gloire du Liban lui est donnée » est prise de la prophétie d’Isaïe (35, 2) et accordée au Patriarche maronite. Mais cette gloire n’est donnée ni à lui, ni à son Eglise, que dans la mesure où ils s’engagent à construire la communion et à témoigner de l’amour. La gloire du Liban se flétrit dans la fermeture sur soi . Mais elle grandit et s’accroît dans l’ouverture à l’autre, à cet Orient et au monde. Mieux encore, la gloire reviendra au Liban et à son peuple, si nous nous engageons tous au service du Liban, comme nous chantons dans l’Hymne national. La patrie n’appartient ni à une confession, ni à un parti, ni à une catégorie , personne ne pourra l’accaparer, car si une catégorie accapare le Liban , elle nous méprisera tous et cette « gloire » s’évanouira. La grandeur de cette gloire consiste en la diversité de ses familles spirituelles et de leurs richesses, je ne dis pas « ses communautés confessionnelles » parce que elles sont teintes de couleurs politiques et partisanes étriquées, lesquelles ont arraché à ces communautés leur caractère sacré, l’authenticité de leur foi et leur spiritualité. « Malheur à une nation où les confessions se multiplient et la religion se raréfie », nous le disons avec le fils des Cèdres Gibran Khalil Gibran. En vue de la communion et de l’amour, nous oeuvrons ensemble dans les pays du Moyen Orient et avec vous, Messieurs les représentants des chefs des Etats ici présents, nous préserverons nos relations solidaires avec le monde arabe et les raffermirons, nous entreprendrons un dialogue authentique et profond avec nos frères musulmans, et nous édifierons avec eux un avenir de convivialité et de collaboration. Car un unique destin lie Chrétiens et Musulmans au Liban et dans les pays de la région, une unique culture leur est propre, et une hérédité culturelle commune qu’ils sont appelés à perfectionner.(Cf. Exhortation Apostolique : Une Espérance Nouvelle pour le Liban, 93) .

 9. Vous m’interrogez sur le programme de mon ministère

 depuis le Patriarche Martyr Gebraël Hjoula qui se livra au gouverneur mamelouk de Tripoli pour racheter les évêques, les moines et les notables pris en otage, et fut brûlé vif par le feu sur la place publique de la ville de Tripoli en 1367 ; depuis les patriarches Al-Rozzi qui se sont ouverts à la modernité européenne grâce au Collège maronite de Rome fondé en 1584 qui donna une constellation de savants lequels ont jeté des ponts culturels entre l’Orient et l’Occident et furent à la base de la Renaissance arabe ; depuis les deux patriarches Youhanna Makhlouf et Gergès Amaïra qui ont établi les relations entre les Emirs le la Montagne et les Papes ainsi que les rois d’Italie et d’Europe au XVIIème siècle; depuis le Vénérable patriarche Estéphane Douaihy, le père de l’Histoire libanaise et le pionnier de la réforme ecclésiastique , qui a béni la fondation des trois Ordres religieux maronites ; depuis le Patriarche Youssef Dargham El Khazen , patriarche du célèbre Synode libanais qui s’est tenu en 1736 au couvent de Notre Dame de Louaïzé Zouk Mosbeh ; depuis le Patriarche Youssef Hobeiche qui consolida l’unité des Libanais, chrétiens , druzes et musulmans par l’Accord d’Antélias en 1840 ; depuis le Patriarche Elias Hoyek , le père de l’indépendance et du Grand Liban qui présida la délégation libanaise officielle au Congrès de la Paix à Versailles-Paris en 1919 ; depuis le patriarche Antoun Arida qui hypothéqua sa croix et son anneau épiscopaux pour donner à manger aux affamés de la 1ère guerre mondiale et qui oeuvra à l’accomplissement de l’indépendance du Liban avec le retrait des armées étrangères en 1943 ; depuis le patriarche Cardinal Paul-Pierre Méouchi qui s’ouvrit avec sagesse aux deux mondes arabe et occidental et apaisa la révolution de 1958 ; depuis le patriarche Cardinal Antoine-Pierre Khoreiche, qui, comme sage pilote, mena le navire de l’Eglise et de la patrie au milieu des vagues houleuses de la guerre libanaise et refusa obstinément le projet de la partition du Liban et toute alliance avec l’étranger ; depuis le patriarche Cardinal Nasrallah-Pierre Sfeir, qui lutta pour libérer la décision nationale et le territoire libanais de toutes les formes de tutelle et d’occupation. Il réalisa la réconciliation de la montagne , il accomplit les réformes ecclésiastiques nécessaires, et sous son patriarcat eurent lieu de grands évènements ecclésiastiques à savoir la proclamation de bienheureux et de saints dans notre Eglise qui sont Nehmetallah , Rafqa, Père Jacques et frère Estéphane, la promulgation du Code des Canons des Eglises Orientales (1990), la tenue de l’Assemblée spéciales du Synode des Evêques pour le Liban(1995) avec son Exhortation Apostolique « Une Espérance nouvelle pour le Liban »(1997), la tenue du Synode Patriarcal Maronite (2003 – 2006), et enfin l’Assemblée spéciale du Synode des Evêques pour le Moyen Orient (2010). Tous ces évènements prolongent le printemps de l’Eglise qui pointa avec le Concile Œcuménique du Vatican II (1962 – 1965) .

 Mon programme consiste à parfaire l’exécution et l’application des décisions et recommandations de tous ces synodes au niveau des structures dans le patriarcat, ainsi que dans les domaines ecclésiastique, éducatif, social et national au Liban, au Moyen Orient et dans les pays de la diaspora

12. J’entame mon ministère spirituel et pastoral diversifié, tant dans ses dimensions que dans ses espaces, avec votre aide et avec la parole de la Vierge Marie : « Me voici » , conscient d’être appelé à porter la croix de la rédemption , de tout son poids. J’invoque le secours du Rédempteur divin « Ma grâce te suffit ». J’en appelle à l’intercession de Ste Rafqa, la fille de Himlaya et de l’Ordre Libanais Maronite, l’apôtre de la souffrance, et je mets ma confiance dans les mérites des martyrs du Liban et dans l’intercession de ses saints, dans la prière des malades, des handicapés, des vieillards, et de tous les souffrants du corps, de l’âme et de l’esprit, qui joignent leurs souffrances à la Passion Rédemptrice du Christ. Vous êtes au fond de mon cœur et de ma prière, avec vos familles et tous ceux qui prennent soin de vous dans les maisons, les hôpitaux, les centres et les institutions.

A l’orée de mon ministère , je confie notre Eglise et la patrie bien-aimée au soin maternel de la Vierge Marie, Notre Dame de l’Annonciation , Notre Dame du Liban, en les consacrant à son cœur très pur et, en attendant la consécration des pays du Moyen Orient à Sa maternité, par un acte unique, en application de la recommandation de l’Assemblée du Synode des Evêques pour le Moyen-Orient.

Marie, notre Mère, étends tes mains saintes et bénis notre patrie le Liban et cet Orient. Intercède pour nous afin que nous vivions à ton exemple dans la communion et l’amour et que nous servions l’Humanité nouvelle rachetée par le Christ ton Fils. Accorde-nous tous de nous rencontrer par ton intermédiaire dans une fraternité globale, comme en ce jour, où nous célébrons la fête de l’Annonciation et notre fête nationale. Et nous rendons grâce avec toi au Père, au Fils et à l’Esprit Saint, maintenant et à jamais. Amen.

http://www.bkerke.org.lb/french/index.php?option=com_content&view=article&id=390:homelie-du-nouveau-patriarche-a-lissue-du-rituel-de-son-intronisation&catid=71:divers&Itemid=119

vidéo consécration

 http://www.h2onews.org/francais/204-Terre%20Sainte/224444931-consecration-episcopale-de-mgr-shomali-eveque-auxiliaire-de-jerusalem.html 

l

http://www.congoplanete.com/news/2994/monsengwo-pasinya-nomme-cardinal-archeveque-de-kinshasa-benoit-xiv.jsp

Ce mercredi matin, à la fin de l’audience générale, Benoît XVI a annoncé la tenue d’un nouveau consistoire pour la création de 24 cardinaux. Ce consistoire se tiendra le 20 novembre prochain : Les cardinaux nommés recevront à ce moment la barrette et l’anneau cardinalice de la part du Pape.

Sur les 24 cardinaux nommés, dix sont italiens (dont huit électeurs), deux allemands, un polonais, un suisse, un espagnol, quatre africains (dont le patriarche d’Alexandrie des Coptes), deux américains, un brésilien un équatorien et un sri-lankais.

L’Eglise du Sacré-Cœur de Jésus à Tlaa Al Ali s’est parée d’une foule considérable de fidèles, de prêtres et d’évêques, de diplomates et ambassadeurs de pays frères et amis, spécialement du Maghreb, et d’éminentes personnalités. Des Jordaniens ont afflué du nord et du sud, dont Monseigneur Ghaleb Bader lui-même, originaire de Ouahadna, dont nous avons célébré aujourd’hui la consécration épiscopale et la nomination à la tête de l’archidiocèse d’Alger.
Après l’homélie, l’élu professe sa foi en l’Eglise puis il reçoit l’imposition des mains en même temps qu’est prononcée la prière de consécration. Le livre de l’Evangile est posé sur sa tête puis il reçoit l’onction de Saint Chrême, le Livre de l’Evangile, l’anneau, la mitre et le bâton pastoral « signe de sa tâche pastorale ». Il est alors intronisé évêque devant la communauté des croyants. Tous se lèvent, l’applaudissent et lancent des « youyous » à la suite de sa famille et de ses proches. Le rite s’achève par un baiser de paix qu’il reçoit du Patriarche et des évêques.

 

Le nouvel évêque mitré, le bâton à la main, se lève. Tous, fiers de lui, pouvaient lire sur son visage une émotion profonde et une immense joie : « Mabrouk » et longue vie à toi !armoiries

 

En cet instant historique empli d’émotion, l’évêque, passant au milieu de la foule, a béni les fidèles. Tous étaient heureux de le rencontrer. On lui présentait le shemagh jordanien de couleur rouge ainsi que ses armoiries épiscopales qui portent la devise « Quant à toi, affermis tes frères », tirée de l’Evangile de Luc au chapitre 22.

 

Les délégations officielles ont accueilli la procession des évêques. Pour marquer le début de la célébration, les troupes scoutes du diocèse latin ont joué de leurs instruments au moment où le cortège de prêtres entrait dans l’église sous les applaudissements chaleureux de l’assemblée au chant de : « Venez, chantons le Seigneur source de tout don, créateur de la terre et des cieux. Gloire à lui pour les siècles ! ». Image saisissante où l’on percevait l’amour du peuple pour son pasteur, sa grande unité et son lien indéfectible à l’Eglise une et universelle.
Ta consécration est une bénédiction pour nous et pour toi ! Nous avons un pasteur fidèle et aimant, que la bénédiction soit sur nous, sur ta famille, ceux que tu aimes et sur le peuple algérien ! Dieu les bénisse pour leur évêque ! Que Dieu te protège et te garde ! Que te soient accordé le soutien, les appuis et les protections sans faille dont tu auras besoin, sous le patronage de notre mère la Vierge Marie. Quelle t’accompagne sur tous tes chemins ! Longue vie à toi !

 

Il n’y a pas de conclusion plus belle que celle du père Rafaat Bader chargé de commenter le rituel de la consécration épiscopale :

 

Pour la ville sainte Jérusalem, il y a sur toute terre un trône et une tente.
Et voici qu’elle fait halte aujourd’hui sur les terres du Maghreb.
Le Christ a détruit les murs.
Ceux qui hier étaient loin sont aujourd’hui devenus proches.
Par toi, que Dieu bénisse ta mitre, ton anneau et ton bâton prodigieux.
Par toi, que Dieu bénisse l’Algérie.
Que Dieu nous bénisse.
Sayyedna …Ghaleb !



 

Suite !!

Anneau d'Egypte à Joseph acheté par des Mydian Ismaëlites

 

 

 

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