
90. Sourate de la Cité (Al-Balad)
Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux.
[1] Non ! J’en jure par cette cité dont tu seras bientôt le maître incontesté, et par tout procréateur et ce qu’il a procréé, que Nous avons créé l’homme pour une vie de lutte !
[5] Croit-il que personne ne pourrait le dompter?
[6] «J’ai gaspillé d’énormes richesses !», dit-il.
[7] S’imagine-t-il que personne ne l’observait?
[8] Ne lui avons-Nous pas donné deux yeux, une langue et deux lèvres?
[10] Ne lui avons-Nous pas indiqué les deux voies possibles?
[11] Que ne gravit-il la voie ascendante?
[12] Mais sais-tu bien ce qu’est la voie ascendante?
[13] C’est la pente qu’on gravit en libérant un être humain,
[14] ou en nourrissant, par temps de disette, un parent orphelin ou un misérable
terrassé par la faim.
[17] C’est être, en outre, du nombre de ceux qui ont la foi, qui se recommandent
mutuellement la patience et se recommandent mutuellement la miséricorde.
[18] Ce sont ceux-là les gens de la dextre.
[19] Quant à ceux qui renient Nos signes, ce sont ceux-là les gens de la sénestre,
que le Feu couvrira de toutes parts.
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